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Vœux à l’Obs. : La convention collective comme plat de résistance

Publié le lundi 7 février 2011 à 00h40min

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Le personnel de l’Observateur Paalga a présenté, le vendredi 4 février 2011, ses vœux du nouvel à son directeur de publication (DP), Edouard Ouédraogo. L’occasion était belle pour reparler de la fameuse convention collective qui tarde à se voir appliquer ; mais aussi de la société des éditeurs à laquelle le DP pense toujours. Au-delà des mots, c’est un cocktail musical qui a été servi aux convives.

Petite anecdote : le comité d’organisation des vœux de l’Obs., piloté par Firmin Nongkouni, avait retenu la date du 28 janvier pour les réjouissances. Mais il se trouvait qu’au même moment, notre responsable de la commission « porc au four » et chef du desk Sport, Justin Daboné, devait s’envoler au Cameroun avec l’USFA dans le cadre des préliminaires de la coupe CAF.

Pour ne pas rater cet événement annuel, le « gourou », comme on l’appelle au journal, est tout simplement allé demander au directeur de publication de reporter d’une semaine la fête. Ce qui fut fait.

Ainsi donc, le vendredi dernier, votre quotidien s’est laissé aller à une petite ambiance festive. Une fenêtre récréative mais aussi une halte sur la vie de ce pionnier de la presse nationale. Tout le personnel, drapé de ses beaux habits, a choisi ce jour pour se renouveler les bonnes intentions et écouter le DP répondre à quelques doléances formulées.

Acte 1 : C’est le délégué du personnel, Christophe Ouédraogo, qui, au nom de ses collègues, a traduit les vœux de bonne année 2011 à Edouard Ouédraogo et à sa famille. Il a saisi l’occasion pour comprendre le retard accusé dans l’application de la convention collective, dont la signature a pourtant été admise il y a plus d’un an.

L’on se rappelle qu’en 2006 le directeur de l’Obs. avait évoqué l’idée de la création d’une « société des rédacteurs » qui devrait conférer aux travailleurs des prérogatives de cogestion dans des limites bien définies de l’exploitation. Tito Ouédraogo a voulu en savoir davantage sur l’effectivité d’une telle innovation.

Acte 2 : le DP est revenu sur les distinctions récoltées par le journal cette année, notamment celle portant sur la rubrique « le Forum des internautes » obtenue lors de Faso IT Awards. « C’est le signe du professionnalisme que nous voulons toujours consolider », a-t-il souligné. Parlant de la convention collective, notre DP dira que les salaires qu’il applique ne subiront pas de modifications considérables surtout dans les autres chaînes de la production.

« Ce qui reste à corriger, c’est essentiellement chez les journalistes ». A ces derniers, il leur a demandé de commencer à réunir leurs diplômes. Cependant, le patron du quotidien trentenaire reste attentif aux mesures d’accompagnement que l’Etat a promises.

Quant à la société des rédacteurs, sa mise en œuvre a été mise en stand-by pour voir clair dans la convention collective. Acte 3 : Les présentations de vœux à l’Obs. ont toujours revêtu une ambiance de fête, en témoigne cette belle brochette d’artistes qui sont venus y ajouter leur touche.

On peut citer pêle-mêle Alif Naba, artiste de l’année de notre journal, Ahmed Smani, le Kundé 2009, Dez Altino, les Sœurs Doga, Tines, Djemba-Djemba, Petit Johny et Abson & Kabila. Tous ont ajouté leur talent à l’éclat de la fête en faisant déchaîner par moments l’applaudimètre. Bonne année 2011 à tous.

Kader Traoré

L’Observateur Paalga

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