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Guillaume Soro : Laurent Gbagbo est allé trop loin pour reculer, « seule la force va le faire partir »

Publié le mercredi 2 février 2011 à 02h46min

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Le premier ministre du gouvernement Alassane Dramane Ouattara a tenu une conférence de presse ce 1er février 2011 à Ouagadougou. Objectif : faire le point de sa tournée africaine et donner sa lecture des décisions prises par le sommet des chefs d’Etat de l’union africaine. Guillaume Soro s’est dit solidaire de la position de l’UA même s’il exprime son scepticisme sur la dernière chance donnée à la diplomatie. Connaissant Laurent Gbagbo, mais espérant se tromper, il se dit convaincu que seule la force légitime le fera partir.

La tournée entamée par Guillaume Soro depuis le 20 janvier dernier l’a conduit dans une dizaine de pays africains. D’Accra à Prétoria en passant par Luanda, Bamako, Ouagadougou, il dit avoir eu la même attention et la même compréhension de la part des autorités politiques. Il est reçu en premier ministre partout où il est allé. Donc Alassane Dramane Ouattara est reconnu comme le président élu de la Côte d’Ivoire. C’est naturellement un sentiment de réconfort. M Soro dément ainsi les rumeurs persistantes qui donnaient l’Afrique australe favorable à Laurent Gbagbo.

L’Afrique du Sud ainsi que l’Angola voulaient des faits pour comprendre la situation avant de s’aligner. Le premier ministre de Ouattara leur a fourni les preuves. Ils sont désormais tous signataires des résolutions du sommet des chefs d’Etat de l’Union Africaine. Alassane Ouattara gagne ainsi la bataille diplomatique. Et la lutte pour l’exercice effectif du pouvoir se poursuit. La stratégie d’étouffement économiquement aussi commence à porter ses fruits. La compensation interbancaire n’est plus d’actualité en Côte d’Ivoire. Les banques qui s’y hasarderaient s’exposent à des sanctions.

Pour que la vérité des urnes s’applique, Guillaume Soro s’est dit prêt à tout. « Pour que la démocratie survive, nous sommes prêt à consacrer notre vie », précise-t-il, avant d’ajuter « nous n’abdiquerons jamais ».
M Soro n’a rien perdu de sa verve même s’il a perdu quelques kilos, mais « je me porte très bien », assure-t-il. Depuis trois ans, il s’est personnellement investi pour que les élections aient lieu dans son pays. Il n’est donc pas question de saboter le choix du peuple ivoirien.
Une participation record de 84% au premier tour et 81% au second tour. De l’inédit dans l’histoire de ce pays, et même du continent.

Quasiment toutes les conditions sécuritaires et logistiques étaient réunies pour l’élection la plus chère au monde. Mais, au final deux résultats, deux présidents et donc deux gouvernements. C’est dans cet ambroglio que vit le pays de Houphouet Boigny depuis début décembre 2010. Il est temps que les choses changent. Que le vainqueur soit rétabli dans ses prérogatives de chef d’Etat. Pour la première fois, une unanimité s’est dégagée au sein de la communauté internationale. Tous reconnaissent Alassane Ouattara comme président élu et demande à Laurent Gbagbo de lui céder le pouvoir. Jusque là, le sortant s’obstine et continue à confisquer le pouvoir.

Après l’échec des médiations conduites par les trois présidents mandatés par la CEDEAO, puis du premier ministre kényan mandaté par l’Union africaine. L’ex-président nigérian se casse à son tour la figure. Laurent Gbagbo est sans aucun respect pour ses pairs. Qu’à cela ne tienne, l’union africaine vient de lui accorder une dernière chance. Un panel de cinq chefs d’Etat est constitué et se rendra à Abidjandans les prochains jours pour lui demander de quitter le pouvoir et négocier des garanties pour lui avec Alassane Ouattara.

Mais Guillaume Soro, fin connaisseur de l’homme se dit très sceptique. Laurent Gbagbo est allé trop loin pour reculer, « seule la force va le faire partir ». Néanmoins, il faut laisser le panel des chefs d’Etat faire leur travail. Ces présidents disposent d’un mois pour achever leur médiation. En cas de refus de Gbagbo de quitter le pouvoir, l’option militaire s’impose. « L’option militaire, ce n’est pas la guerre comme le laisse entendre le camp Gbagbo. Ne vous inquietez pas, elle n’engendrera pas la guerre en Côte d’Ivoire », assure Soro. « L’enjeu n’est pas tant que M Ouattara soit président de la Côte d’Ivoire mais que la démocratie survive », ajoute Guillaume Soro.

En attendant la situation humanitaire est alarmante. Les enlèvements, les assassinats, les morts s’enchainent. Du 28 novembre à aujourd’hui, plus de 300 personnes ont perdu la vie, plus de 30 000 refugiés. C’est en cela que réside le bien-fondé de l’option militaire. « Dans tous les cas Gbagbo partira, mais il est urgent d’atténuer le calvaire des ivoiriens », souligne Guillaume Soro. La cour pénale internationale, le conseil de sécurité de l’ONU et tous les organismes internationaux de défense des droits de l’homme ont été saisi par le gouvernement Ouattara pour les cas de violation qui se passent en Côte d’Ivoire.

Pour aggraver sa forfaiture, le camp Gbagbo a réquisitionné les agences de la BCEAO. Ce que Soro qualifie purement et simplement de gangstérisme. La compensation interbancaire est suspendue et les banques qui tenteront de contourner ces mesures se verront sanctionner. Parole de Guillaume Soro. Les derniers jours de Laurent Gbagbo risquent de ne pas être paisibles.

La question sur son état de santé est revenue dans la phase de question ainsi que celle du commandant Ouattaw. « La maladie n’est pas dans notre camp », conclut-il. Sans oublier de rendre hommage au peuple burkinabè qui a payé et qui continue à payer un lourd tribut pour cette crise.

Moussa Diallo

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 2 février 2011 à 10:26, par Albert En réponse à : Guillaume Soro : Laurent Gbagbo est allé trop loin pour reculer, « seule la force va le faire partir »

    En 2000, quand Gbagbo était président légitime de la cote d’Ivoire, élu par les ivoirien et reconnu par la communauté internationale, c’est ce même Guillaume Soro qui a pris les armes pour lancer une rébellion contre un pouvoir légitime.

    Lui il a oublié, mais nous pas.

    Aujourd’hui que Gbagbo est illégitime, Guillaume Soro propose encore d’utiliser les armes. Il ne connait que ça Les ARMES.

    Pour le moment, toutes les guerres qui ont été menés on tué plus de civiles que de militaires. La guerre que Guillaume Soro propose va tuer des civiles innocent en premier lieu, pendant que Gbagbo sera dans son palais présidentiel bien protégé.

    Aimer son pays, ce n’est pas proposer une guerre qui va surtout tuer des civils innocents. Aimer son pays, c’est tout faire pour éviter des morts. Aujourd’hui les ivoiriens souffrent. tout ce que Guillaume Soro propose, c’est d’ajouter de la souffrance à la souffrance des ivoiriens.

    L’UA a dépêché 5 négociateurs. Pourquoi ne pas laisser la chance à la négociation et proposer de partir en guerre ?

    • Le 2 février 2011 à 12:35, par digbeu En réponse à : Guillaume Soro : Laurent Gbagbo est allé trop loin pour reculer, « seule la force va le faire partir »

      tu as rien a dire tu te tais un point car le père fondateur de la côte d’ivoire si pressieur mr FELIX NANAS HOUPHOUET BOIGNY n’as jamais gouverner avec la haine ni la division le mensonge legasé la destruction la côte d’ivoire
      voila un mr qui ce dit aimer son pays soit ce disant fils de pauvre alors en 1945 le fils d’un sergent de police n’etais pas fils de pauvre en son temps si l’incapacité de son père de l’eduquer ne l’a pas plus qu’il s’enpprenne a son pere
      maintenant arriver au pouvoir il divise son peuple pour règner volé pillé mentir pas pour gouverner et donc n’as jamais gouverner le pays mais plutôt regner mais le regne a atteint son fin qu’il sache partir sinon il fera du tôt dans l’avenir a son groupe ethnique et voir l’ouest en generale

    • Le 2 février 2011 à 13:36, par Monguei Stephane En réponse à : Guillaume Soro : Laurent Gbagbo est allé trop loin pour reculer, « seule la force va le faire partir »

      Ce que SORO dit est bien fondé : Nous qui sommes Ivoiriens et qui vivons en Cote d’Ivoire,savons que Gbagbo n’a pas gagné,l’option militaire ne veut pas dire venir faire la guerre aux ivoiriens...S’il y a un lieu qui doit etre attaqué c’est bien le palais.Tous ceux qui pour une seule personne(Gbagbo) veulent mourrir iront la bas(au palais)...Et vous verrez que si Gbagbo tombe tout son entourage et Ble Goude se cacheront et je vous le dis avec certitude...Il n’y a pas de geurre mais les pro-gbagbo enlevent et tuent les partsans de Ouattara...que pensez-vous de cela...Ce ne sont pas des hommes eux aussi ?

      • Le 4 février 2011 à 11:40, par fierdan En réponse à : Guillaume Soro : Laurent Gbagbo est allé trop loin pour reculer, « seule la force va le faire partir »

        monguéï si tu es vraiment ivoirien et vivant en côte d’ivoire tu devrait savoir ke tè parents wobè et guéré de duékoué ont été sinistrés par les partisans du rhdp aux mots d’ordre de ado et soro. un putschiste rebelle ki veut installer la démocratie par les armes. ça sonne pas bizarre ça ? démocratie et armes. s’il est vraiment sûr de sa victoire au lieu de demander qu’on vienne attaquer son pays et encore endeuillé des familles, il devrait accepter qu’on vienne recompter les voix, c’est ça la vraie démocratie. mais pourquoi refuse t-il ? que veut-il cacher ? mais ça va se savoir...

    • Le 2 février 2011 à 14:03, par johnblacksad En réponse à : Guillaume Soro : Laurent Gbagbo est allé trop loin pour reculer, « seule la force va le faire partir »

      Tu veux dire en 2000, quand Gbagbo était président légitime de la côte d’ivoire en écartant certains candidats ?

      F.O.H.!

    • Le 2 février 2011 à 14:48, par nasser En réponse à : Guillaume Soro : Laurent Gbagbo est allé trop loin pour reculer, « seule la force va le faire partir »

      he Mr albert si vous n’avez rien à dire c’est mieux de vous taire au lieu de nous balancer ces philo de je ne sais quoi. c’est ce genre de philo que loran a dégagé pour se maintenir au pouvoir jusqu’à là. quand tu te permet de parler ainsi toute en oubliant que la personne dont tu défends est la première à détester son pays, et quant tu parle de la guerre et la mort des civiles et ceux dont qui sont tués chaque jour par loran et ses hommes il n’ont pas le droit de vivre ? ou-bien tu prend les autres pour des idiots. tu fera mieux de garder ta philo pour toi même car c’est ainsi que vous mettez des battons sur le chemin de notre Afrique.

    • Le 2 février 2011 à 15:49, par tonwab En réponse à : Guillaume Soro : Laurent Gbagbo est allé trop loin pour reculer, « seule la force va le faire partir »

      cessez de rever vous autres.en civ il ya un seul president elu laurent gbagbo.soro et sa bande de negriés utopistes a la solde de colons vereux trouveront la cote d.ivoire sur leur chemin.les ivoiriens sont sereins.personne ne pourra lancer une pierre en ci.

  • Le 2 février 2011 à 12:08, par Koffi En réponse à : Guillaume Soro : Laurent Gbagbo est allé trop loin pour reculer, « seule la force va le faire partir »

    pour une fois que les gens sont au sérieux face à une forfaiture s’il vous plait ne nous distrayez pas. soro est tout a fait dans son droit de douter de l’issue de l’action du panel. il n’est pas le seul à douter, nous tous ivoiriens avons des doutes sur l’efficacité de cette action. si gbagbo n’a pas respecté le résultat des urnes, s’il n’a pas écouté les premier mandatés pour dire à LG de quitter le pouvoir ont été éconduit, nulle surprise également que ce panel sera éconduit. arrêtez de nous distraire. cet individu de gbagbo ne connait que la force. Koffi

    • Le 3 février 2011 à 01:43 En réponse à : Guillaume Soro : Laurent Gbagbo est allé trop loin pour reculer, « seule la force va le faire partir »

      Aucune élection, même truquée et gagnée à 84°/° ne peut-être un argument fondé à justifier une guerre ; encore moins une guerre d’intervention armée extérieure. L’Afrique de l’Ouest ne saurait devenir l’Afghanistan ou le Moyen-Orient à ce motif et au profit d’intérêts occidentaux. Et l’Afrique consciente d’elle-même ne peut accepter cette exception historique d’auto-massacre d’elle-même en Côte d’Ivoire. Laisser le petit gros parler. Il dort bien dans son hôtel et rêve de massacres déjà commis ou à venir. Mais pour nous, c’est tout simplement un cauchemar. Enfin, ne soyons surtout pas dupes des enjeux de cette crise imposée à l’Afrique entière par les intérêts occidentaux.

    • Le 3 février 2011 à 06:25, par jimmy En réponse à : Guillaume Soro : Laurent Gbagbo est allé trop loin pour reculer, « seule la force va le faire partir »

      @kOFFI. Ne pas aimer un bété est une chose ; vendre son ame et sa nation au diable en est encore une autre.....si tu es vraiment un Koffi resaisis-toi c la gbê.
      j’ose espérer pour toi que c’est juste un pseudo. car si tu es vraiment Koffi, c’est que nation est en danger..

  • Le 2 février 2011 à 19:12, par obino En réponse à : Guillaume Soro : Laurent Gbagbo est allé trop loin pour reculer, « seule la force va le faire partir »

    le monde est injuste.après avoir tué les ivoiriens hier ,toi soro tu parle de la cour penale internationnale aujourd’hui.ne nous prend pas pour bete ...
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  • Le 2 février 2011 à 19:14, par obino En réponse à : Guillaume Soro : Laurent Gbagbo est allé trop loin pour reculer, « seule la force va le faire partir »

    le monde est injuste.après avoir tué les ivoiriens hier ,toi soro tu parle de la cour penale internationnale aujourd’hui.ne nous prend pas pour bete ...
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  • Le 2 février 2011 à 20:49, par sauvy En réponse à : Guillaume Soro : Laurent Gbagbo est allé trop loin pour reculer, « seule la force va le faire partir »

    Cher(e)s ami(e)s,
    Ne jeter pas la pierre à Soro. C’est vrai qu’il a été rebelle (ou qu’il l’est encore), mais son inquiétude est partagée par beaucoup de gens en RCI et à l’extérieur du pays. Pour preuve lisez la presse aujoud’hui et vous verrez que beaucoup en Afrique et en dehors se posent des questions sur la réussite de la mission de ce panel de chefs d’État. Je suis aussi de ceux qui doute de la réussite cette mission des nouveaux missionnaires de l’UA. Si Gbagbo n’a pas écouté Tabo Mbéki (son ami), Oluségun Obasandjo (qui le premier a volé a son secours lors de l’attaque des rebelles en 2003 et qui l’avait supporté tout au long de la crise -en refusant même que Soro soit nommé premier ministre-) dites moi qui dans le panel pourrait le faire fléchir ? Ould Abdelaziz (arrivé au pouvoir par coup d’état) ? le Tchadien Idriss Débi (petit dictateur qui vient de modifier la constitution de son pays pour rester éternellement au pouvoir) ? ou Blaise qu’il est allé lui même cherché et a déjà recusé en rejetant la facilitation à travers les résultats de l’élection ? Je ne veux pas parler de Jacob Zuma (qui lui seul ne peut rien car ne voulant abandonné son ami Gbagbo). Ne compter pas trop sur le Tanzanien, il cherchera à s’aligner sur la position de Zuma - proximité et intérêt oblige-. Deby et Ould chercherons à jouer à l’équilibriste et Blaise sera le seul à vouloir défendre la vérité que Gbagbo a perdu. Et c’est comme cela que le panel échouera. Leur message est déjà définit par le communiqué final de la réunion de l’UA : ADO est le seul président élu. Et c’est ce que ne veux pas entendre Gbagbo d’ou l’échec programmé de leur mission. S’il vous plait ne vous jetez pas sur ce qu’a dit Soro, mais aussi faite votre analyse (comme le suggèere Koffi) et vous trouverez que la nouvelle mission de l’UA semble être plombée. Mais prions pour que Soro et les nombreux analystes qui soutiennent son point de vue aient tord pour que vive la RCI et l’Afrique à travers cette crise
    Merci

  • Le 3 février 2011 à 17:23 En réponse à : Guillaume Soro : Laurent Gbagbo est allé trop loin pour reculer, « seule la force va le faire partir »

    Plusieurs personnes racontent du n’importe quoi sur ce forum. Je vous rappelle que Gbagbo a été très mal élu en 2000. Il a lui aussi pris le pouvoir par la rue. Ne l’oubliez pas. Je ne veux pa doner raison à Guillaume SORO mais c’est parce qu’il a été mal élu et qu’il était lui aussi dans une logique xénophobe que Gbagbo s’est retrouvé face à la rébélion.
    Maintenant, je suis désolé, il y a eu élection, le monsieur a perdu, il doit simplement laisser le pouvoir. Mais vu comme c’est parti je pense que la force sera la seule solution pour déloger Gbagbo même si je ne le souhaite pas.

    • Le 3 février 2011 à 22:19, par pipi En réponse à : Guillaume Soro : Laurent Gbagbo est allé trop loin pour reculer, « seule la force va le faire partir »

      Vs savez des gens pr tenir des propos aussi bestiaux comme ns sommes en trains de le lire existeront toujours. comme dans tout système, ds notre sociétés existent aussi des déchets. Regader le mouvement en Egypte, Moubarack a pu trouver des gens qui vont prendre de l’argent et sortir crier son nom. Et pire, tuer leur propres frères.
      Mais nous pouvons composer avec tout cela ; Tot ou tard, Bagbo va partir et des culs seront mis dehors et au grand jour. Le monde ENTIER qui "n’aime pas Bagbo, qui est contre la Côte d’Ivoire" dit qu’il n’a pas gagné et lui demande de partir.

  • Le 4 février 2011 à 18:40, par Georges bak En réponse à : Guillaume Soro : Laurent Gbagbo est allé trop loin pour reculer, « seule la force va le faire partir »

    guillaume SORO parle de faire partir GBAGBO par les armes. Il ne connait que les armes. s’il aime son pays, il doit trouver la voix pacifique pour faire partir GBOGBO. Pourquoi l’option militaire est dans les tête des gens. Ou se trouve la crédibilité des chef d’etat, lorsqu’ils parlent de l’option militaire pour resoudre un simple problème d’election qui oppose deux fils du pays. Nous avons tous des parents en côte d’ivoire.
    Je pense que la communauté internationale est à première vue les responsables de ce qui arrive à la côte d’ivoire. On dit gouverner, c’est prevenir. Alors Comment ce fait-il que le pays qui est divisé en deux avant les élections avec des rebelles non totalement desarmé, la communauté international par les tentatives de reconciliation et d’organisation des élections présidentielle de l’accord de ouagadougou, le facilitateur et ses experts n’ont pas pu prevoir cette situation qui prévaut actuallement en côte d’ivoire ?
    Un facilitateur doit être un politicien aguerir. Toutes ces actions doivent amener les partis à consentir à part égale dans les accords. Si un parti arrive malgré l’accord à imposer sa conviction politique. C’est qu’il est plus politologue que le facilitateur.
    Ce que GBAGBO fait actuellement est de la politique Africaine et internationale. En politique l’expérence joue beaucoup. Ceux ne sont pas les petits enfants que les ainés mettent à côté d’eux pour les former qui vont se retourner contre leur maitre. Comment un premier ministre SORO de OUATTARA lors de sa conférence de presse à ouagadougou peut insulter les conseils constitutionnelles en disant <>. Moi je dis il y a une manière de parler lorsqu’on est un premier ministre et de surcroit politicien.

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