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Sauvegarde des entreprises nationales : Le gouvernement veut mettre de l’ordre

Publié le mercredi 22 septembre 2004 à 07h33min

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Le ministre du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat, M. Benoît Ouattara a engagé une lutte contre les pratiques malsaines constatées sur le marché de l’huile, du sucre, de la farine,...

Il a, pour ce faire, convoqué les opérateurs économiques évoluant dans ce secteur à une rencontre mardi 21 septembre 2004 à la Chambre de commerce de Ouagadougou.

Le marché intérieur du Burkina serait-il devenu les choux gras d’industries étrangères, fabriquant des produits comme le sucre, l’huile, la farine. Tout le laisse croire au regard de la présence fort remarquée de ces produits étrangers sur le marché burkinabè. Le sucre, l’huile, le Burkina en fabrique. Mais sur le marché, le sucre et l’huile, provenant de l’étranger, existent en grande quantité et à moindre coût. Et les consommateurs n’hésitent pas à acheter ces produits au grand dam des entreprises nationales.

Pour mettre fin à certaines pratiques malsaines, déloyales et anticoncurrentielles observées dans la spéculation et la distribution de ces produits de consommation, le ministre Benoît Ouattara a convié les opérateurs économiques intervenant dans les secteurs du sucre, de la farine, de l’huile à des échanges. Le ministre entend réorganiser ce secteur en vue de préserver le tissu industriel burkinabè, fortement menacé. Déjà, à la dernière rencontre gouvernement secteur privé, ces difficultés avaient été mentionnées et le gouvernement ayant pris bonne note en promettant de soutenir les entreprises nationales afin de leur donner les moyens nécessaires d’être plus compétitives sur les marchés africain et international.

Le Burkina veut s’inspirer des exemples malien et ivoirien en la matière. En Côte d’Ivoire, le conseil des ministres a pris une décision interdisant toute importation de sucre dans ce pays. Il en serait de même au Mali. Des mesures énergiques seront également prises au Burkina pour réorganiser le marché des principaux produits de grande consommation comme l’huile, le sucre, la farine,... et mettre fin aux dysfonctionnements.

Romaric DOULKOUM
Adissa Lucienne GUINGANI (Stagiaire)
Sidwaya

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