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Me TOUSSAINT ABEL COULIBALY PRESIDENT de l’U.P.R : "La page des intrigues est tournée au Burkina"

Publié le jeudi 30 décembre 2010 à 01h15min

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Me Toussaint Abel Coulibaly est président de l’Union pour la république (UPR), parti de la mouvance présidentielle et 3e force politique au Burkina. Dans l’interview qui suit, il fustige la persistance de la crise ivoirienne et des acteurs qui l’attisent. Il rappelle que la première rébellion et tentative de partition de la Côte d’Ivoire remonte aux années 70 et non celle du Nord en 2002. Il salue et justifie le nouveau projet de société du président Blaise Compaoré ”Bâtir, ensemble, un Burkina émergent ” qui est une invite à l’union du peuple burkinabè pour le développement harmonieux et paisible du pays. Me Toussaint Abel Coulibaly est également ministre délégué chargé des collectivités territoriales.

"Le Pays" : Quel bilan faites-vous des activités de l’Union pour la république (UPR) au titre de l’année 2010 ?

Me Toussaint Abel Coulibaly : Au cours de l’année 2010, l’UPR a régulièrement tenu ses instances statutaires, mieux, nous avons eu des rencontres extraordinaires. Notre parti s’est implanté dans des provinces où il n’était pas représenté conformément à notre stratégie qui consiste à ne considérer que le parti est présent dans une province que lorsque, en plus du bureau provincial , nous y avons des leaders locaux susceptibles d’être élus ne serait-ce que comme conseillers municipaux. Ainsi, l’UPR est aujourd’hui dans trente-trois (33) provinces du Burkina Faso même si nous sommes dans toutes les régions. A notre sens, il ne sert à rien de dire que l’on est présent dans les quarante-cinq (45) provinces et qu’au résultat vous n’ayez aucun élu. Nous sommes modestes et réalistes car l’UPR n’existe que depuis le 20 juillet 2004. Cependant, l’UPR est la 3e force politique du pays avec cinq (05) députés et plus de six cents (600) conseillers municipaux.

Il faut préciser que l’UPR seule représente pratiquement autant que l’ensemble des autres partis réunis de l’AMP. Cela, nous le disons en toute modestie mais c’est aussi la réalité. Même si nous n’assurons pas la coordination, nous continuons à jouer notre partition en toute humilité. Nous faisons nôtre le proverbe selon lequel "c’est le serpent caché qui grossit". L’UPR a adhéré depuis 2008 à l’International démocrate du centre (IDC) dont les membres dirigent 23 des 27 pays de l’Union européenne et la branche européenne, le parti populaire européen détient la majorité au parlement européen. Lors d’une rencontre des leaders de l’IDC tenue à Marrakech du 6 au 9 octobre 2010, nous avons été élus parmi les vice-présidents de l’IDC/Afrique.

Nous avons accueilli le coordonnateur de l’IDC/Afrique à Ouagadougou du 14 au 17 octobre 2010 pour des séances de formation des militants de notre parti sur les implications de membre de cette internationale et les idéaux et valeurs qui y sont défendus. Nous pouvons donc conclure que le bilan de l’année 2010 est positif pour l’UPR. Nul besoin de revenir sur notre convention extraordinaire tenue le 17 juillet 2010 au CBC pour la désignation de notre candidat à l’élection présidentielle du 21 novembre 2010, en l’occurrence SEM Blaise Compaoré. Quant à notre apport pour cette élection, nous en laissons l’appréciation aux alliés avec lesquels notre parti a participé à la mobilisation des électeurs. Ce que nous pouvons dire, c’est que les membres de l’UPR qui ont été responsabilisés lors de cette élection ont respecté la discipline du parti de même que les militantes et militants.

C’est l’occasion pour nous de les en féliciter. Certes par endroits, les résultats n’ont pas répondu à nos attentes, mais dans l’ensemble, il faut rendre hommage aux militantes et militants et leur demander de rester mobilisés. Bientôt nous allons tenir une rencontre pour faire un bilan interne afin d’apporter les corrections qui s’imposent. D’ores et déjà, nous sommes en ordre de bataille pour les futures échéances électorales.

L’année 2010 a été aussi celle du cinquantenaire de l’indépendance du Burkina Faso. Votre commentaire sur ce cinquantenaire.

Nous voulons rendre hommage au président du Faso pour cette initiative d’organiser le cinquantenaire à Bobo-Dioulasso et sur toute l’étendue du territoire, et même nos compatriotes vivant à l’étranger ont célébré ce cinquantenaire à leur manière. Ce qui nous a marqués, ce sont les conférences qui ont permis de savoir qui a fait quoi et comment, de la Haute-Volta à ce jour. Le 11 décembre, nous avions des frissons lorsque les forces vives de la nation défilaient. Avec le soutien de chefs d’Etat et de personnalités de pays amis du Burkina Faso, nous avons senti que notre pays est aimé et respecté dans le concert des nations. Nous avons également pu découvrir que beaucoup de personnes se sont sacrifiées pour ce pays et le font encore, et que notre génération ne doit pas faillir si nous voulons que l’histoire ne retienne pas négativement notre existence sur cette terre libre du Burkina Faso. Seul pays africain à avoir été supprimé puis rétabli, le Burkina Faso est un pays très particulier.

Nous devons sa stabilité actuelle au président Compaoré car, les conférences nous ont révélé que jamais auparavant, de la Haute-Volta au Burkina Faso, le pays n’avait été aussi longtemps stable. Entre suppression, reconstitution, indépendance et Etat d’exception, le pays vivait dans l’incertitude du lendemain. Les alliances se faisaient et se défaisaient selon les intérêts souvent personnels, au détriment de l’intérêt supérieur de la république. Nous espérons que les agitateurs qui ne se plaisent que dans le désordre ont retenu que la page des intrigues est définitivement tournée et que seules les concertations au grand jour ont désormais droit de cité au Burkina Faso. Diviser pour régner n’est plus d’actualité mais plutôt regrouper pour bâtir comme le propose le président Compaoré dans son nouveau programme "Bâtir, ensemble, un Burkina émergent". Notre souhait est que tous ceux qui prônent l’exclusion se rendent compte que l’exclusion n’a jamais bâti un pays. L’ouverture faite depuis 1991 par le président Blaise Compaoré est certainement l’une des raisons de la stabilité que notre pays connaît depuis lors sous son leadership éclairé. Chacun se sent concerné par la construction nationale, contrairement à ce qui était la pratique avant 1991.

Quel est votre point de vue sur la situation inédite en Côte d’Ivoire ?

La situation dans ce pays frère qu’est la Côte d’Ivoire est particulièrement préoccupante pour nous en ce sens que nous avons beaucoup de choses en commun dont l’histoire. Avant les indépendances, ce pays s’est appuyé, avec l’aide du colonisateur, sur le nôtre pour amorcer son développement et les populations se sont parfaitement intégrées. Nous ne sommes pas des historiens mais il faut parler des vraies causes de ce qui arrive dans ce pays frère aujourd’hui. Ce qui se passe ne nous surprend pas du tout parce que depuis les années 90, dans les milieux extrémistes ivoiriens, l’on martelait à volonté qu’après le président Houphouët-Boigny, aucune personnalité du Centre ou du Nord ne devait diriger ce pays. Ainsi, bien que M. Bédié était constitutionnellement le successeur désigné du président Houphouët en cas de vacance du pouvoir, ce droit lui était déjà dénié du vivant de celui-ci.

Ce sont ces extrémistes qui ont pris le pouvoir en 2000, vous comprenez donc la suite. Il faut surtout se rappeler la fameuse "révolution" du canton Guébié dans les années 70. A l’époque, le slogan était "vive la révolution, liberté des Bété". Le drapeau ivoirien avait, lors de ce soulèvement, été remplacé au commissariat de Gagnoa par un drapeau de couleurs "vert et rouge", couleurs de l’équipe de football "Africa sport" qui, elle-même, s’appelait au début "club sportif des Bété". Heureusement que tous les Bété ne pensaient pas comme ces extrémistes prêts à tout pour être des super-ivoiriens.

Entre les deux tours de l’élection, vous avez certainement suivi les propos qui tendaient à dire que les Baoulé ne devaient pas voter pour M. Ouattara. Si ce n’est pas du tribalisme, rectifiez vous-même, car nous ne trouvons pas un autre terme juste. Pour parler de la situation de blocage, nous sommes tentés de dire que ‘’c’est bien fait’’ pour la communauté de ceux qui veulent décréter des alternances dans les pays africains. En effet, c’est cette même communauté qui voudrait voir des alternances mathématiques se réaliser à la tête des Etats africains parce que X ou Y a fait tant d’années au pouvoir. Il faut faire la place aux opposants même si les peuples veulent ceux qui gèrent leurs pays, le temps passé au pouvoir est pour eux le seul tort qui justifie leur départ. Nous constatons que ceux pour qui l’on réclame cette alternance, quand ils arrivent eux-mêmes au pouvoir, font tout pour s’y maintenir contre vents et marées. Le cas de M. Gbagbo, "le père du multipartisme", "le démocrate", "le nationaliste", "le boulanger devenu également pâtissier" en est une illustration parfaite par ce hold-up électoral en direct à la télévision. Une grande première dans le monde. Notre conviction, encore une fois, est que quand les populations que l’on dit analphabètes ne veulent pas d’un dirigeant, elles le font savoir à travers les urnes et c’est le cas de M. Gbagbo qui ne doit s’en prendre qu’aux sondages qui le donnaient vainqueur malgré l’évidence de sa minorité dans le pays.

"La folie, une maladie et l’ingratitude, un défaut"

Ce qui est plus préoccupant dans la situation ivoirienne c’est la persistance des extrémistes qui s’acharnent sur notre pays et ses ressortissants vivant en Côte d’Ivoire, au lieu de résoudre le vrai problème ethnique et régionaliste qui est posé. Nous avons suivi avec attention les propos de la porte-parole du gouvernement éphémère de M. Gbagbo puis ceux de lui-même disant des choses qui frisent le ridicule sur notre président, même s’il n’a pas le courage de le citer. Mais nous disons que si la folie est une maladie que l’on peut soigner, l’ingratitude est un défaut que seul l’ingrat lui-même peut corriger. Notre président a "veillé à cause de M. Gbagbo et des siens et au petit matin, ils lui demandent pourquoi il a les yeux rouges". Avouons que c’est le comble de l’ingratitude. M. Gbagbo a dit que notre président menaçait, à un moment de la crise ivoirienne, de le faire traduire devant le TPI. Nous lui demandons d’être patient et il saura qui va le traduire devant le TPI car c’est le TPI lui-même qui viendra le chercher très bientôt si lui et les siens s’acharnent contre des innocents. Mais que représente l’ingratitude à côté du racisme, du tribalisme ou de la xénophobie transformés en système de gouvernement par M. Gbagbo ?

Nous voulons dire à ceux qui s’attaquent à notre pays et aux Burkinabè où qu’ils vivent de savoir qu’ils finiront humiliés par l’histoire. Il faut s’en prendre, dit le proverbe burkinabè, "au lieu où l’on a trébuché et non à l’endroit où l’on est tombé". Le boulanger a utilisé cette fois la mauvaise levure, ce qui lui vaut de ne pas avoir de preneur pour son pain. Les violences verbales ou physiques ne resteront pas impunies parce que le TPI est à l’affût, prêt à arrêter et juger M. Gbagbo et ses acolytes qui projettent de mettre la Côte d’Ivoire à feu et à sang pour empêcher qu’un "nordiste" ou un "centriste" gouverne le pays comme l’avait déjà fait son cousin Gragbé Gnangbé dans les années 70. Nous voulons mettre en garde ces racistes prétendus dirigeants de la Côte d’Ivoire contre toute escalade tendant à trouver des boucs émissaires à une division née il y a plus de 30 ans avec la fameuse révolution du canton Guébié.

Eh oui ! La 1re rébellion armée en Côte d’Ivoire est bel et bien partie de la région de M. Gbagbo et il le sait comme tous les Ivoiriens. A l’époque, ce sont les Baoulé qui étaient visés par les acteurs de cette "révolution des Bété" et cela se passait dans les années 1970. Le président actuel de notre pays n’était pas chef d’Etat. Il faut que les Ivoiriens qui se réclament de l’héritage de cette fameuse révolution disent exactement au monde entier ce qui s’est dit à cette époque et qui sous-tend tout ce qui se passe aujourd’hui dans ce pays, à savoir "libérer les populations du Sud de "l’emprise" de celles du Centre et du Nord", selon la volonté de ces extrémistes minoritaires. Qu’ils avouent que la première tentative de partition du pays n’est pas venue du Nord mais de la région de M. Laurent Gbagbo où l’on retrouve la plupart de ces extrémistes. A notre connaissance les ex-rebelles du Nord n’ont jamais renié les couleurs orange, blanc, vert du drapeau ivoirien, ce que les acteurs de la première tentative de partition ont fait en substituant à Gagnoa sur un édifice public au drapeau actuel, un autre. Quand des historiens falsifient l’histoire, ils représentent une honte pour l’Afrique. Souvenons-nous que cela se passait du vivant du président Houphouët-Boigny. Dire aujourd’hui que le Burkina Faso est pour quelque chose dans ce qu’il est convenu d’appeler la gestion tribale de la Côte d’Ivoire est tout simplement ridicule pour des personnes qui aspirent à diriger un pays.

Il faut aussi se rappeler que toutes les tentatives de coup d’Etat contre le président Houphouët ont été l’œuvre de personnes ayant un lien direct ou indirect avec la région de M. Gbagbo, elles ne venaient ni du Centre, ni du Nord. C’est bien de ne parler que de la rébellion au Nord mais que l’on ait au moins la dignité de se rappeler l’histoire de la Côte d’Ivoire. Les extrémistes, faute d’avoir réussi à l’époque, à acquérir "la liberté des Bété" pensent l’avoir acquise à présent et c’est tout le sens que l’on doit donner au slogan de campagne du camp Gbagbo "on gagne ou on gagne", et à son refus de céder le pouvoir au président démocratiquement élu. Nous sommes respectueux des valeurs de la république et de la démocratie et pensons que M. Gbagbo, dans un sursaut patriotique, rendra le pouvoir. Les Ivoiriens ont assez souffert de cette division née dans le canton Guébié et les héritiers de ce système xénophobe ont assez "roulé le monde dans la farine".

Pour avoir une idée claire autour de M. Gbagbo, vous avez Bouhoun Bouabré, Désiré Tagro, Kadet Bertin, Alcid Djédjé, Blé Goudé, etc. Tous de la même région et de la même ethnie que lui, et qui sont le reflet de l’extrémisme sous le couvert de l’ethnie. Nous connaissons l’histoire de ce pays et les quelques personnes du Nord ou du Centre que l’on place à tel ou tel poste pour tromper la vigilance des observateurs ne nous font pas perdre de vue le vrai problème de la Côte d’Ivoire qui remonte, en réalité, à la première tentative de partition du pays organisée dans la région de M. Gbagbo. Alors, qu’il cesse la permanente fuite en avant parce que l’histoire le rattrapera tôt ou tard si ce n’est déjà fait. Vos vœux pour 2011.

Nous souhaitons que la paix et l’amour continuent de régner dans les cœurs au Burkina Faso. Que la paix revienne en Côte d’Ivoire, en Afrique et dans le monde. Nous souhaitons santé, prospérité et bonheur à chacun et à tous. Que Dieu bénisse notre pays et bénisse ses détracteurs pour qu’ils soient témoins de son émergence.

Agence de Presse Labor www.laborpresscom.net

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 30 décembre 2010 à 08:49, par terra En réponse à : Me TOUSSAINT ABEL COULIBALY PRESIDENT de l’U.P.R : "La page des intrigues est tournée au Burkina"

    CE MONSIEUR FAIT HONTE A NOUS AUTRE RESSORTISSANT DE LA BOUCLE DU MOUHOUN PAR SON APLAVENTRISME DEVANT LE POUVOIR DE MR BLAISE JE LE SUIS DEPUIS LONGTEMPS ,IL EST UNE VRAI HONTE

    • Le 30 décembre 2010 à 19:01 En réponse à : Me TOUSSAINT ABEL COULIBALY PRESIDENT de l’U.P.R : "La page des intrigues est tournée au Burkina"

      Vraiment.....!!!! Un huissier de justice dont le cabinet continue de fonctionner sous son nom et en toute violation des textes !

    • Le 31 décembre 2010 à 19:48, par ui En réponse à : Me TOUSSAINT ABEL COULIBALY PRESIDENT de l’U.P.R : "La page des intrigues est tournée au Burkina"

      La Boucle du Mouhoun a eu des hommes politiques independants, respectables et respectes. Je cite en passant Ouezzin Coulibaly et Celestin Magniny, l’homme de Fakena. Depuis l’apparition de Bongnessan, j’ avais commence a avoir des doutes. Quand cet huissier est entre en politique "grace" a la misere noire qu’ il vivait, j’ ai compris que la faim fait sortir le loup du bois. Ne lui demandez pas la maniere. Il n’ hesiterait meme pas a echanger sa femme contre. Car si vous vous ne connaissez pas votre bonheur, lui, n’ a pas oublie ses malheurs. Quelle honte.

      LOP

      • Le 7 janvier 2011 à 22:46 En réponse à : Me TOUSSAINT ABEL COULIBALY PRESIDENT de l’U.P.R : "La page des intrigues est tournée au Burkina"

        LOP, vous aussi, jouez la carte de la solidarité et du respect des autorités, ça vous grandira ! Et je m’arrête là pour ne pas vous être désagréable !!!

        • Le 13 janvier 2011 à 06:36 En réponse à : Me TOUSSAINT ABEL COULIBALY PRESIDENT de l’U.P.R : "La page des intrigues est tournée au Burkina"

          La treve des confiseurs a eu son effet. L’avocat du diable est sans dossiers encore. Le revoila sur ses grands chevaux. Aie ! L’ inenarrable cuistre.Qui t’a branche, petit cireur de chaussures de nos "grands". Essaie d’ etre moins obsequieux. C’est toi vraiment que ca grandira. Au propre, etant physiquement rabougri, et surtout au figure. LOP n’ a de lecon de solidarite a recevoir de personne, surtout pas d’intellectuels mendiants de ton acabit. Apres quelques sorties assez heureuses, actualites regionales obligent, on penserait que notre ecrivailleur qu’ on ne presente plus sur lefaso.net avait commence a faire amende honorable. Que non ! C’est mal connaitre le molosse et sa dehontee facon de s’ asseoir.
          Les autorites sont a respecter mais c’est leur comportement et leurs paroles et actes qu’ on respecte, pas eux- memes en tant que personne. Il s ne sont pas superieurs au citoyen lamda dont ils vivent gracement des impots. Quand tu t’ impatientes pour rejoindre la soupe encore fumante, te pourlechant vainement les babines d’ une attente qui dure et d’ une danse du ventre qui ne semble pas seduire, tu multiplies les gestes de bonne volonte pour te rappeler a notre mauvais souvenir. Perseverance. Tu seras recompense en son temps. mais apres avoir perdu l’ honneur, n’ estce pas une victoire a la pyrrhus ? Mais la vie est un choix. Je respecte ton choix de te vautrer dans la boue pour emerger. Quant a moi, j’ai choisi de defendre la majorite. Non, merci.

    • Le 7 janvier 2011 à 22:33 En réponse à : Me TOUSSAINT ABEL COULIBALY PRESIDENT de l’U.P.R : "La page des intrigues est tournée au Burkina"

      Souffrez et ayez honte de vous même car ce Monsieur est un grand Monsieur. Un de ses admirateurs en France !. J’ai honte à votre place, de plus vous donnez des coups en dessous de la ceinture sans montrer votre courage. J’ai honte pour vous. Disparaissez S’il vous plaît.

  • Le 30 décembre 2010 à 13:22 En réponse à : Me TOUSSAINT ABEL COULIBALY PRESIDENT de l’U.P.R : "La page des intrigues est tournée au Burkina"

    SOLUTION DE LA CRISE :
    AVANT TOUT JE PENSE QU’ILS ONT TOUS GAGNE CES ÉLECTIONS CAR CELA DEPEND DU CAMP OU L’INTERPRÉTATION OBLIGATOIREMENT SUBJECTIVE.ILS ONT VOULU PIEGER GBAGBO ET GBAGBO A DEJOUER LE PIEGE.

    1. ADO SE RETIRE DE L’HOTEL ET SE RENDS CHEZ LUI AVEC A SA DISPOSITION UN PERIMETRE DE SECURITE.

    2. ADO S’OUVRE AU DIALOGUE DIRECT DANS LE BUT D’UN PARTAGE DU POUVOIR.

    3. LES REBELLES SE RETIRENT DANS LEUR CAMP ET S’ILS SONT RÉELLEMENT OBJECTIFS DANS LEUR PRISE D’ARME EN SEPT 2002, ILS DOIVENT EFFECTIVEMENT SE CONSTITUER EN PARTIE POLITIQUE POUR LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES A VENIR (SI BIEN SUR C’EST AU NOM DU PEUPLE QU’ILS ONT AGIT).

    4. L’ONUCI SE RETIRE COMPLÈTEMENT CAR ILS ONT ECHOUE.

    5. LA CEDEAO NEGOCIE LE CONTOUR DES ACCORDS DE PARTAGE DU POUVOIR.

    6. ON PEUT PROPOSE CINQ (05) ANS A GBAGBO EN TANT QUE PRESIDENT ET ALASSANE CHOISI LE POSTE QU’IL VEUT. A L’ISSU DE CINQ ANS, ALASSANE DEVIENT SYSTEMATIQUEMENT LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE AVEC AUSSI UN PARTAGE DU POUVOIR.

  • Le 30 décembre 2010 à 17:02, par Louis Caudron En réponse à : Me TOUSSAINT ABEL COULIBALY PRESIDENT de l’U.P.R : "La page des intrigues est tournée au Burkina"

    Bravo, Monsieur le Ministre, pour vos commentaires sur la Cote d’Ivoire ;il est bien de rappeler ces tentatives des années 1970,qui préfiguraient les errements actuels du groupe Gbagbo. Le fait qu’une bonne partie des Baoulés ait voté pour Ouattara montre que les ivoiriens ne sont pas aussi simplistes que le pensait Gbagbo !

  • Le 31 décembre 2010 à 08:35 En réponse à : Me TOUSSAINT ABEL COULIBALY PRESIDENT de l’U.P.R : "La page des intrigues est tournée au Burkina"

    Merci Mr le ministre pour cet éclaircissement car beaucoup ignorent les vraies raisons de la crise ivoirienne. Vous avez tout dit ; maintenant que les communautés africaine et internationales ne se laissent pas pétrir dans la farine du boulanger. Au vu de tout ce qui se trame autour de cette crise, je constate que les gens risquent de se laisser emporter dans le bateau de Mr laurent Gbagbo avec le défilé des dits fameux avocats francais. Que Gbagbo soit vidé rapidement du pouvoir car il a perdu et il ne faut pas négocier cela. C’EST INADMISSIBLE ! TROP C’EST TROP.
    Un compatriote en Allemagne

  • Le 31 décembre 2010 à 19:20, par ui En réponse à : Me TOUSSAINT ABEL COULIBALY PRESIDENT de l’U.P.R : "La page des intrigues est tournée au Burkina"

    la page des intrigues est tournee ? par qui ? Donc c’est vous les intriguants alors ? Puisque vous semblez avoir un controle sur les intrigues. Buvez votre alcool et taisez- vous.

  • Le 31 décembre 2010 à 19:41, par ui En réponse à : Me TOUSSAINT ABEL COULIBALY PRESIDENT de l’U.P.R : "La page des intrigues est tournée au Burkina"

    Mr. Tous les Saints, j’espere que vous avez au moins un miroir. Quand vous vous mirez, etes- vous fier de vous- meme ? Ce que vous faites- la, c’est l’ indignite en francais facile. Quittez dans ca.

    • Le 8 janvier 2011 à 11:42 En réponse à : Me TOUSSAINT ABEL COULIBALY PRESIDENT de l’U.P.R : "La page des intrigues est tournée au Burkina"

      Mr, dites-nous en quoi c’est de "l’indignité" au lieu de lancer des phrases comme ça en l’air. Moi je ne crois que ce que je vois. Et je vois que le Ministre COULIBALY a fait beaucoup de chose pour les collectivités territoriales. (maison des femmes, coordination des actions de la coopération décentralisée en faveur des couches les plus ppauvres du Burkina et le bilan est loin d’être exhaustif). Donc il ne faudrait pas vous lancer dans des diatribes sans raison contre cet homme dont les compétences et les qualités humaines sont extraordinaires.

      • Le 13 janvier 2011 à 06:43 En réponse à : Me TOUSSAINT ABEL COULIBALY PRESIDENT de l’U.P.R : "La page des intrigues est tournée au Burkina"

        Tu sais pourquoi mon ecrit a passe le cap de la moderation ? C’est dommage que tu t’avilisses de la sorte. Signe en meme temps de ton nom afin qu’ un autre chercheur de pepites d’ or comme toi ne t’ usurpe les dividendes de tes contorsions honteuses. Comme tu demandes aux autres de ne pas se cacher derriere l’ anonymat, tu feais bien de leur donner l’ exemple en signant proprement de ton nom de pingouin.

  • Le 31 décembre 2010 à 19:54, par ui En réponse à : Me TOUSSAINT ABEL COULIBALY PRESIDENT de l’U.P.R : "La page des intrigues est tournée au Burkina"

    Trop c’est vraiment trop. On n’ a pas ce temps a negocier avec Gbagbo. On n’ a pas fait des elections pour ensuite aller negocier. Negocier quoi, meme ? Je crois que la communaute internationale a trop pris de temps. Mais c ;est pour ne pas se faire accuser. Sinon, ce que Gbagbo demande, c’est la visite de quelques commandos faches comme moi armes de 9mm. On va voir qui est qui ? Il se prend pour un heros ou quoi ? Mem sit tu crois que tu as raison et tout le monde te demande de ne pas faire, faut pas faire, il faut reflechir. L’ intelligence, c’est savoir aussi reculer. Ce monsiuer est juste bon a buter et on a la paix.

    LOP

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