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Parade militaire et civile du cinquantenaire du Burkina Faso : Entre souvenir et espérance, 7010 personnes ont défilé

Publié le lundi 13 décembre 2010 à 00h20min

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La parade, signe fort de la cérémonie de célébration des 50 ans d’indépendance de notre pays a connu la participation de 7010 personnes dont 3061 militaires (du Burkina et des pays amis) qui ont pendant deux heures de temps montré les acquis d’après colonisation, dans tous les domaines.

Juste après l’arrivée et l’installation du président du Faso, Blaise Compaoré, à ce jubilé d’or de notre pays, l’acte suivant a été l’animation de la troupe Djiguiya à travers une chorégraphie sur le thème : " 50 de construction d’une nation, souvenir et espérance ". Une mise en scène qui retrace un environnement de joie et de quiétude dans lequel vivaient les noirs jusqu’à l’arrivée du colon. A la suite de cette création, le clou de la parade militaire va s’ouvrir avec une troupe de l’armée nationale burkinabé. Pour l’amitié et le soutien, des pays comme le Mali, le Niger, le Ghana, le Togo, le Maroc, la France ont fait venir leur armée pour prendre part à l’anniversaire de la souveraineté du Burkina Faso.

Après donc le passage de la première troupe, le Mali viendra avec une troupe de son armée, puis le Niger avec le groupe Mealede, spécialisé dans les missions dans la zone sahélienne. Le Togo, pour sa troisième participation à la fête de l’indépendance du Faso a fait envoyer son bataillon d’intervention et sa troupe militaire de musique, créée après les indépendances, dont la mission principale est de faire des honneurs. Cette troupe, avec maestria va entonner des rythmes au son de la fanfare souhaitant un joyeux anniversaire. Le Togo sera suivi du Ghana avec sa troupe de fanfare de la marine. Tous vêtus en blanc, ils ont rendu hommage à notre pays par des figures démonstratives exprimant les chiffres 5 et 0 pour les 50 ans et les lettres B et F du Burkina Faso.

Le Sénégal défilera avec une troupe de l’unité du détachement de l’armée de l’air. Le Maroc viendra avec une brigade d’infanterie de parachutiste. Ce passage des troupes amies sera bouclé par la troupe française avec le détachement des forces françaises du Cap-Vert. Le bal des troupes nationales est ouvert par le Prytanée militaire du Kadiogo (PMK), l’Académie militaire Georges Namoino, la gendarmerie nationale avec trois pelotons. L’armée de l’air a défile avec deux pelotons suivis des Sapeurs pompiers. Ceux qui, contre vents et marées ont lutté pour la liberté et le droit de disposer de soi-même étaient aussi à cette parade du cinquantenaire. Il s’agit des anciens combattants qui malgré leur âge ou même leur état de santé ont tenu à rehausser l’éclat de cette fête avec leur épouse.

Le chapitre suivant a concerné le défilé des paramilitaires telles que la Douane, la Police, les Eaux et Forêts, la Garde de sécurité pénitentiaire. En effet, quatre troupes de parachutistes sont venus clore cette parade à pied. Assurance, fierté, audace et surtout le goût du risque et du choc symbolisent la marche (lente) de ces dites troupes. Avant la parade motorisée, le public ayant fait le déplacement sur le boulevard de la révolution a assisté à la parade aérienne avec des avions de type casa CN 235, king Air 200, Air tractor AT, et des hélicoptères de type MI 24, MI 17 ; Ecureuil AS 350 et Xenon. Suivra ensuite la parade motorisée de la gendarmerie avec diverses figures comme la voûte, la prière, le terminalia et l’étoile pour symboliser la lumière et l’unité nationale. Une parade qui a ébloui plus d’un. L’armée a fait étalage de tout son arsenal roulant. Un vrai exploit de défense et de sécurité pour les populations.
La parade civile.

Tous les 18 ministères que compte le gouvernement burkinabé ont été représentés par leurs agents. Du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, représenté par des universités et instituts, en passant par celui de l’Agriculture, de la Santé, bref, tous les acteurs de la Fonction publique ont apporté leur part dans cette célébration du jubilé d’or du Burkina Faso. En plus des services de l’Etat, ceux du privé n’ont pas été en reste.

Bassératou KINDO

L’Express du Faso

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