Trois tables rondes enrichies par des témoignages marqueront cette réunion des régulateurs des télécommunications francophones. Le Burkina abrite pour la première fois cette réunion tournante. Et les régulateurs ont décidé d’axer leurs réflexions sur les contenus. Jusqu’à présent le régulateur s’était penché sur le contenant. Mais, avec l’évolution des TIC, la frontière entre les deux tend à disparaître.

Le president du FRATEL Hassoumi Zitoun

« Il faut anticiper sur le problème que le contenu aura à voir avec la régulation », souligne le ministre des postes et des technologies de l’information et de la communication du Burkina, Noel Kaboré. Chaque pays a son autorité de régulation qui intervient sur son territoire national. Mais, l’on ne peut plus se confiner sur son seul espace.

Le cyberespace va au delà des frontières physiques des Etats. C’est ce qui explique la naissance de ce réseau qui permet d’échanger et de capitaliser les expériences.

La présidence du FRATEL est actuellement assurée par Hassoumi Zitoun, le président de l’agence nationale des télécommunications de la Tunisie qui a prononcé le discours d’ouverture des travaux. Le président de l’autorité de régulation des communications électroniques, Mathurin Bako, a quant à lui rappeler la joie qu’éprouve son pays d’accueillir cette rencontre internationale de laquelle, il entend profiter pleinement des expériences des uns et des autres en matière de régulations des télécommunications.

Prenant la parole à son tour, le secrétaire général de l’UIT s’est réjouit de l’implantation de la téléphonie mobile dans le monde entier, y compris les pays dits pauvres. Le prochain défi pour son institution est de gagner le combat pour la connexion de quelques cinq milliards de personnes à l’Internet, actuellement sur la touche. Il s’est dit disposer à soutenir les pays de l’espace francophone à améliorer leur connexion aussi bien à la téléphonie mobile qu’à Internet.

Cette rencontre sera aussi l’occasion de renouveler le bureau le comité de coordination du FRATEL qui est un réseau très actif. Le secteur des télécommunications est un secteur très dynamique. Les gens le vive au quotidien. Il convient donc d’offrir un contenu riche en service multimédia tout en ayant une qualité riche pour l’ensemble des services et des usagers. La rencontre prend fin ce jeudi.

Moussa Diallo

Lefaso.net