Après le mot de bienvenue du président du comité d’organisation, Yacouba Koussoubé, qui a souligné l’importance que révèle le thème de la rencontre pour les acteurs des communications électroniques ; la représentante de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Carmen Prado-Wagner rappelle que « cet atelier vise à développer les compétences pratiques et spécialisées sur la modélisation des coûts des réseaux sur les services mobile et fixe ».

L’UIT participe à la promotion des mécanismes de fixation des prix orientés vers les coûts afin d’assurer un service équitable et abordable à tous les usagers. Elle a également pour mission, de permettre à tous de bénéficier des avantages qu’offrent les TIC, de promouvoir des actions susceptibles de réduire la fracture numérique et d’élaborer et de gérer des programmes facilitant un flux de l’information adaptée aux besoins des pays en développement.
La modélisation est un outil indispensable au bon fonctionnement des institutions de régulations.

« De ce fait, ce séminaire permettra aux régulateurs de mieux comprendre le calcul des coûts des communications afin d’être plus justes dans leur missions quotidiennes », indique le ministre des postes et technologies de l’information et de la communication, Noël Kaboré, lors de son discours d’ouverture. Les travaux devront permettre de définir ensemble les principes de la modélisation des coûts en développant un esprit d’équipe. Ils se serviront sans doute d’exemples vécus dans l’application de la modélisation des coûts dans les différents pays. Les opérateurs de téléphonie mobile du Burkina étant représentés, le ministre Noël Kaboré s’est dit rassuré « qu’aucun détail ne sera négligé ou oublié et qu’aucune partie ne sera lésée ». Il a, par ailleurs, souligné que les résultats des travaux sont attendus par le gouvernement burkinabè.

Un organe de régulation ou un opérateur de télécommunication ne peut être efficace que s’il dispose d’un personnel bien formé, c’est toute la raison de l’organisation de cette session de formation sur la modélisation des coûts. « Le module principal est l’interconnexion qui est un passage obligé pour tout le monde, aussi bien pour les opérateurs que les régulateurs », précise Mathurin Bako, le président de l’ARCE. Le côté technique de l’interconnexion, le côté juridique mais également le côté économique seront décortiqués par les participants pendant ces cinq jours à travers des travaux pratiques sur des cas concrets.

Moussa Diallo

Lefaso.net