Annoncé depuis 16h à Ouahigouya, c’est aux environs de 18h que le candidat et sa délégation ont fait leur arrivée. Au secteur N°10 non loin de l’école de santé, dans une cours aménagée pour la circonstance, les militants du PDP/PS ont accueilli avec acclamations leur candidat. Tenue traditionnelle, démarche de sage, le leader du PDP/PS s’est installé confortablement. Le traditionnel accueil de l’étranger est un passage obligé. Deux jeunes filles habillées en tee-shirts de couleur jaune estampés de la photo du candidat lui ont apporté à boire.

Sans tarder, c’est le représentant des personnes âgées Ganamé Souleymane de Koumbri qui a souhaité la bienvenue aux hôtes. Dans son adresse il a levé le ton en disant que depuis sa naissance, il n’a jamais voté le parti au pouvoir. Il profite inviter ses camarades à voter François Kaboré pour le changement. Les représentants des jeunes, des femmes se sont succédés en prenant la parole.

Pour eux, c’est la joie de voir le PDP/PS à Ouahigouya. « Nous sommes fatigués des autres partis avec leurs fausses promesses. La vie est chère, il nous faut de l’alternance », ont –ils laissé entendre.
Le chargé des questions électorales du PDP/PS, Landry Ouangraoua et Denis Ouédraogo, trésorier national du parti sont intervenus en invitant les militants de voter pour François Kaboré, car c’est le seul candidat qui a la solution de leurs problèmes.

La lutte contre la pauvreté, la corruption, le chômage, l’amélioration de l’éducation, l’accès aux services de santé de qualité sont entre autres les grands axes du programme quinquennal de leur candidat.
François Kaboré pour clore ce meeting a invité les militants et tout le peuple burkinabé de cesser d’être les observateurs de leur propre avenir. Les gens se plaignent en aparté dans leur salon que ça ne va pas, même ceux qui sont du parti au pouvoir. C’est le moment d’agir pour ces votes qui arrivent le 21 Novembre. Nous ne sommes pas du côté de ceux qui se résignent. Nous invitons le peuple burkinabé à se passer de la résignation. Cette façon de laisser aller les choses, nous conduit inéluctablement vers le chaos. Il faut qu’ensemble nous redressions pendant qu’il est encore temps. C’est pour cela que j’invite le peuple burkinabé à se ressaisir tout en n’ayant pas peur du changement.

Lassané DOGA

L’Express du Faso