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Leadership et globalisation : Tertius Zongo communique avec des étudiants de quatre universités

Publié le lundi 8 novembre 2010 à 00h51min

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Le Premier ministre burkinabè, Tertius Zongo, convié samedi 6 novembre 2010 à un débat par vidéo- conférence, a échangé avec des étudiants de quatre écoles supérieures (Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2IE) de Ouagadougou au Burkina Faso, Gimpa d’Accra du Ghana, Université Makerere d’Ouganda et Université de Paris en France). Le thème de l’échange a porté sur « Le leadership dans un monde globalisé ».

A l’occasion d’une vidéo-conférence organisée par la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique, en anglais, African capacity building fondation (ACBF), des étudiants de quatre structures d’enseignement supérieur dont l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2IE) du Burkina Faso, ont bénéficié de l’expertise du chef de gouvernement burkinabè, Tertius Zongo, en matière de leadership dans un contexte de mondialisation.

Au cours des échanges, Tertius Zongo qui remplaçait le Président du Faso (en campagne présidentielle) à ce débat, a répondu aux multiples sollicitations des étudiants. Il a donné sa vision du leadership dans le contexte actuel. Selon lui, un bon leader de nos jours, ne doit pas avoir de limites dans la mesure où le monde est devenu un village planétaire à l’intérieur duquel plusieurs acteurs interagissent. « L’Etat n’est plus le seul acteur, nous avons les Organisations non gouvernementales, la communauté internationale, etc. Si bien que les frontières n’existent plus. Le bon leader qui doit prendre de bonnes décisions, doit donc tenir compte de tous ces aspects », a souligné le conférencier.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité pour les étudiants d’investir, chacun en lui-même pour pouvoir être celui qui peut conduire des gens demain. Pour ce faire, il faut absolument des sacrifices à consentir, a-t-il poursuivi. Il a illustré par moments, ses propos en prenant son propre exemple. Les préoccupations des étudiants ont porté essentiellement sur la politique économique du Burkina Faso, la lutte contre la corruption, la paix et la stabilité en Afrique et dans le monde… Ainsi, le chef du gouvernement burkinabè estime à propos des conflits en Afrique, qu’aucune nation ne peut se développer dans l’instabilité et que les solutions aux guerres ne peuvent pas venir d’ailleurs.

De l’avis du facilitateur du débat au niveau du 2IE à Ouagadougou, directeur des opérations en Afrique de l’Ouest et du Centre de l’ACBF, Dr. Coffi Rémy Noumon, la vidéo- conférence a un objectif bien précis. « C’est un cours que le docteur Frannie Leautier, secrétaire exécutif de l’ACBF, donne aux étudiants de sciences politiques de l’Université de Paris.

Elle a voulu que des structures africaines de l’enseignement supérieur puissent bénéficier de ce cours qui permet de préparer la jeune génération au leadership », a-t-il soutenu. Docteur Noumon a précisé que près de 170 étudiants ont pris part à la vidéo-conférence. Il s’agit de 22 étudiants du 2IE, de 37 étudiants de sciences politiques de Paris, de 50 étudiants de la structure de formation en management de Gimpa à Accra, et d’une soixantaine d’étudiants de l’Université de Makerere, en Ouganda.

La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) est une institution créée en 1991 dont le siège est à Harare au Zimbabwe. Elle est chargée de renforcer la capacité de structures africaines.

Alban KINI (alban_kini@yahoo.fr)

Sidwaya

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