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Présidentielle en Côte d’Ivoire : « Que le gagnant gagne et qu’on passe à autre chose »

Publié le vendredi 5 novembre 2010 à 10h25min

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C’est une formidable victoire. Celle des Ivoiriens plus que celle de leurs leaders. La présidentielle du dimanche 31 octobre 2010 aura fait la démonstration que ce peuple qui, au cours des vingt dernières années, a été trop instrumentalisé par les uns et les autres, est capable de maturité politique.

Je retiens de ce premier tour, la déclaration d’un électeur sur je ne sais plus quelle radio, France Info ? Africa n° 1 ? Peu importe ! « Que le gagnant gagne et qu’on passe à autre chose ». Tout est dit dans ces quelques mots, y compris à travers ce qui peut apparaître comme une incongruité du langage. « Que le gagnant gagne ». Autrement dit, l’élection va établir une hiérarchie qu’il faudra respecter, c’est le jeu démocratique ; et il faudra, surtout, « passer à autre chose », sortir du tourbillon des discours politiques pour s’adonner à la relance de l’activité économique et à la réduction des inégalités.

80 % de taux de participation, c’est toute la Côte d’Ivoire qui s’est mobilisée pour « tourner la page ». Le 22 octobre 2000, à l’issue d’une présidentielle « calamiteuse », il n’y avait eu, officiellement, que 37,42 % d’électeurs et Laurent Gbagbo l’avait emporté avec 1.065.597 voix contre 587.267 voix pour son adversaire, le général Robert Guëï (soit, respectivement 59,36 % et 32,72 % des voix). Rien de comparable cette fois : tous les leaders politiques étaient présents et les résultats effectivement constatés n’ont rien à voir avec ceux annoncés par les enquêtes TNS Sofres (cf. LDD Côte d’Ivoire 0264/Mercredi 3 novembre 2010).

C’est en toute indépendance que les Ivoiriens semblent avoir fait leur choix, résistant à toutes les pressions clientélistes et xénophobes. « Que le gagnant gagne » ! 38,3 % pour Gbagbo, 32,08 % pour Alassane Ouattara, 25,24 % pour Henri Aimé Konan Bédié, 2,57 % pour Toikeuse Albert Mabri (UDPCI, le parti créé en 2000 par Gueï). Nous sommes loin des scores annoncés voici un an, en octobre 2009 : 42 % pour Gbagbo, 30 % pour Bédié et 28 % pour Ouattara. C’est, surtout, que la hiérarchie a été bousculée et que pour le deuxième tour, est écarté celui d’entre eux qui a le plus failli : Bédié.

A l’écoute, hier soir, mercredi 3 novembre 2010, des résultats officialisant l’échec de Bédié, je pensais à ce que Félix Houphouët-Boigny m’avait dit dans les premiers jours de 1991 après qu’il ait fait nommé, par l’Assemblée nationale, Bédié comme « successeur constitutionnel » (mardi 6 novembre 1990) et ait promu Ouattara au poste de premier ministre (mercredi 7 novembre 1990). Dans sa résidence de Cocody, je lui avais fait remarquer que c’était là, selon moi, une situation concurrentielle donc conflictuelle : Ouattara était un technocrate, pas un politique, et il méconnaissait la réalité sociale ivoirienne ; Bédié était un nomenklaturiste du PDCI contesté au sein même du parti avec une vision dépassée de cette réalité. Le « Vieux » m’avait regardé avec son sourire énigmatique et cette façon d’être qui affirmait sans contradiction possible qu’il voulait bien m’écouter mais n’avait pas à m’entendre. « Alors, Monsieur Béjot, que le meilleur gagne », m’avait-il rétorqué.

Je n’ai cessé de me désoler que le « meilleur » ait gagné en 1993 et en 1995. En 1999, le magazine dont j’avais la responsabilité ayant expliqué pourquoi Ouattara serait élu président en 2000 et comment Bédié avait failli, Bédié avait empêché la distribution de notre titre. Pas une interdiction ; la décharge !

Le dimanche 31 octobre 2010, près de vingt ans après avoir été désigné « successeur constitutionnel » du « Vieux », voilà donc Bédié dégagé en touche pour la troisième fois (1999, 2000 et 2010). Sans doute définitivement. Avec un bilan présidentiel catastrophique alors qu’il avait tous les atouts en main (la dévaluation du franc CFA, en 1994, a été conçue pour le mieux-être conjoncturel de la Côte d’Ivoire). Je m’étonne même que 25 % des Ivoiriens (fussent-ils Akan) aient eu la faiblesse de voter pour un homme de 76 ans dont le seul atout est « d’illustrer » le PDCI, le plus ancien des partis politiques ivoiriens.

Aujourd’hui, le seul avantage qu’a représenté Bédié pour Ouattara, c’est d’avoir été un « corps-mort » (au sens maritime du terme) permettant de « fixer » une partie de l’électorat du premier tour dans la perspective d’un vote unitaire en sa faveur au second tour. C’est plus machiavélique que ne l’est réellement Ouattara, mais c’est politiquement bien joué. S’il s’était opposé à Bédié (à l’encontre de qui les griefs ne lui manquent pas) comme il s’est opposé à Gbagbo, Ouattara ne serait sans doute pas, cette fois, au second tour de la présidentielle. Bien sûr, on peut penser qu’il aurait pu brusquer les choses en 1993, 1995 et 1999 ; mais ce n’était pas dans la nature de Ouattara. Le deuxième tour nous dira s’il a eu raison ou s’il a été, une fois encore, trop « honnête ».

Les Ivoiriens ont donc décidé de tirer un trait sur leur histoire ancienne. Voilà Gbagbo face à Ouattara. Un scénario impensable. Deux hommes qui ont fait irruption dans l’histoire de leur pays en 1990 quand Bédié, déjà, n’était plus un acteur politique mais tout juste un figurant installé au perchoir d’une Assemblée nationale atone et aphone. En 1990, l’affrontement Gbagbo-Ouattara aurait eu de la gueule ; le débat politique aurait été élevé et Ouattara ne l’aurait pas emporté face à un Gbagbo au mieux de sa forme, bien soutenu par un parti de militants, le FPI, rompu à l’action politique et syndicale.

Vingt ans ce sont écoulés ; dont dix années de gestion présidentielle au cours desquelles Gbagbo, le FPI et la République de Côte d’Ivoire ont sombré. Corps et âmes. Il n’est plus personne, aujourd’hui, pour penser que la décennie passée aura permis à Gbagbo de s’affirmer comme un homme politique majeur ; tout juste un démolisseur et un fossoyeur dont les outrances verbales et comportementales effacent les images « d’opposant historique à Houphouët » et de « leader socialiste africain » dont il avait été affublé dans les années 1990. Gbagbo peut bien fustiger les « candidats de l’étranger » : c’est sa gestion catastrophique des affaires publiques qui a amené 8.000 militaires et 1.500 policiers de l’ONUCI à prendre position dans le pays ! Et il a fallu la médiation de Blaise Compaoré et « l’accord de Ouagadougou » pour que l’on parvienne, enfin, à la présidentielle.

« Paix et rassemblement » dit Ouattara quand les années passées ont été celles de la confrontation et de l’exclusion (sous Gbagbo comme sous Bédié). Les Ivoiriens veulent « qu’on passe à autre chose ». Je ne doute pas que Ouattara, homme intelligent, foncièrement honnête et intègre (il a largement les moyens de l’être), qui piaffe d’impatience dans l’attente de pouvoir s’adonner totalement à la reconstruction de la République de Côte d’Ivoire, nation réconciliée et prospère (c’est, dans ses gênes, un bâtisseur), jouera dans les jours qui viennent cette carte de la paix et du rassemblement.

Quant à Gbagbo, il a le choix entre être, enfin, un homme politique « de gauche » responsable (derrière la présidentielle - qu’il n’a pas encore perdue, même s’il n’est pas dans le scénario qu’il avait souhaité - se profile les législatives au cours desquelles le FPI peut encore jouer sa carte) ou un « va-t-en guerre » sans conscience qui, après avoir squatté outrageusement le pouvoir pendant cinq années, va mettre le feu dans sa propre maison sous le prétexte que celui qui habite désormais dans sa rue vient tout juste d’emménager.

Je le rappelais récemment : Karl Marx, dans le 18 Brumaire de Louis Bonaparte, écrivait : « Hegel fait quelque part cette remarque que tous les grands évènements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois. Il a oublié d’ajouter : la première fois comme tragédie, la seconde comme farce ». Gbagbo, s’il entête dans la stigmatisation et l’exclusion, pourrait bien être, pire encore, le dindon de la farce ! Rôti par Compaoré et quelques autres.

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

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Vos commentaires

  • Le 5 novembre 2010 à 11:22, par B. Ouattara En réponse à : Présidentielle en Côte d’Ivoire : « Que le gagnant gagne et qu’on passe à autre chose »

    M. Jean-Pierre BEJOT, que vous êtes un si grand fanatique de Ouattara ! Le fanatisme conduit à l’extrémisme, à l’intégrisme, et au terrorisme des Ivoiriens.
    Non, ce n’est ni de Gbagbo dont vous prétendez parler, ni de Ouattara dont vous prétendez parler non plus. Oui, regarder la "Une" de Fraternité Matin du mercredi 04 novembre 2010 comme les "Une" des autres journaux d’Abidjan. Ouattara est perché au nord, c’est-à-dire un régionaliste, ethniciste, calqué sur une réligion. C’est dangereux cette carte électorale pour une démocratie. N’est-ce pas ? Regardez l’étendue de l’électorat de Gbagbo. C’est ça la réalpolitique en Côte d’Ivoire. Je puis vous dire que c’est le résultat de la politique au força de Ouattara depuis 19990. 1ère tentative de putsch en décembre 1993 après la mort d’houphouët, 2ème putch en décembre 1999, 3ème tentative de putsch en septembre 2000, 4ème tentaive de putsch en décembre 2000, 5ème tentative de putsch en janvier 2001, 6ème tentative de putsch en septembre 2002, puis rébellion armée très muertrière.
    Qu’a fait Gbagbo pour qu’après seulement un an et demi de gestion, il ait subi tant de méchanceté avec l’appui de la France ? Pourquoi ?
    Non, Gbagbo reste le même qu’en 1990, sauf qu’il a grandi politiquement. C’est ce qui explique ses 38% devant les autres suppots de la France. Ne trouvez-vous pas étrange que depuis des années, votre politique haineuse contre la Côte d’ivoire et Gbagbo rassemble plus les Ivoiriens autour de l’essentiel, c’est-à-dire le pays et son président ? Heureusement que Dieu est juste, pas comme les hommes méchants. Heureusement que c’est au Ivoiriens de voter. Et vous verrez la gloire de Dieu comme en Israël.
    Je sais que vous pourriez ne pas poster cette note car elle ne vous arrange pas. Mais, c’est ce qui est dans le coeur des Ivoiriens.
    Attention, une dernière chose, vous constaterez amèrement que la majorité des électeurs du pdci voteront Gbagbo. Il vous faut certainement apprendre à connaître la Côte d’ivoire. pas la Côte d’ivoire de la France.

    • Le 6 novembre 2010 à 10:40, par Tapsoba En réponse à : Présidentielle en Côte d’Ivoire : « Que le gagnant gagne et qu’on passe à autre chose »

      « Vous constaterez amèrement que la majorité des électeurs du PDCI voteront GBAGBO :» foi de B Ouatara.

      Ironie du sort,cela vient confirmer l affirmation du haut gradé de l armée ayant recquis l anonymat dans le nouveau reveil,cité par RFI:Les resultats à Abidjan auraient été faussés par la participation au vote de plus de 10000 étudiants et miliciens habillés par le FPI de Gbagbo en tenue militaire ,avec des ordres de missions délivrés par des responsables du ministères de la défence ,pour leur permettre de voter plusieurs fois.Pour le nouveau reveil,nous serions en présence d une « opération savamment planifiée qui connaitra son point culminant au second tour.la stratéegie consisterait à faire croire à l opinion que ceux qui ont voté Bédié à Abidjan ,ne voteront pas Ouatara au second tour ».

      Le journal met en garde contre des organisations fantoches dont les responsables vont faire des déclarations ,appelant les militants du PDCI à voter Gbagbo au second tour pour telle ou telle raison.En réalité,cette opération consistera à justifier la fraude à venir .Plus de 20000 miliciens et étudiants de la fesci habillés en tenue militaire voteraient Gbagbo dans toutes les communes d Abidjan à plusieurs reprises.(nouveau reveil cité par Gilles Moreau de RFI dans revue de presse ivoirienne)

    • Le 6 novembre 2010 à 13:17, par Ouattara En réponse à : Présidentielle en Côte d’Ivoire : « Que le gagnant gagne et qu’on passe à autre chose »

      Voilà que vous vous cachez sous un nom Ouattara pour déverser votre haine comme vous savez le faire. Tout le monde sait que tu ne t’appelles pas Ouattara. Tu es un suiveur de Gbagbo.
      Les résultats sont publiés sur internet. Vous pouvez les consulter sur le site www.abidjan.net Vous verrez très bien que Ouattara a glané des voix sur toute l’etendue du territoire y compris le fief de Gbagbo. C’est au contraire Gbagbo qui a des problèmes au nord. Il n’a rien eu au nord. Donc qui de Gbagbo ou de Ouattara est clanique et régionaliste ? Ou vous êtes de mauvaise foi ou vous êtes cynique au regard de vos propos ou vous êtes simplement un menteur à l’image de votre mentor.
      Toujours la France, toujours les attaques gratuites contre Ouattara. Soro est le premier ministre et chef de la rébellion. Il vous a une seule fois dit que c’est Ouattara son patron ? En tout cas pas à ma connaissance. Avez vous les pruves de vos coups d’état imaginaires ? Les enquêtes n’ont jamais abouti car ce sont des montages grotesques.
      Le coup d’état de 1999, ce n’est pas Gbagbo qui l’a applaudi ? Comment curieusement il se trouvait au Gabon lors du coup ? Croyez vous que Bédié n’est-il pas assez informé pour s’allier à ADO sachant que c’est lui qui l’a renversé ? Je ne le crois pas.
      Les baoulé iront voter massivement pour Gbagbo : Pensez vous que les baoulé ont oublié ce que Gbagbo a infligé à Houphouet ? Quand il était en difficulté en 1990, n’est ce pas Ouattara qui est venu à son secours alors que Gbagbo voulait qu’il soit chassé par la rue ? Les baoulé s’en souviendront encore. Et Gbagbo sera sanctionné propremenr par le peuple baoulé. Il sera chassé du pouvoir.
      Rappelons nous des déchets toxiques importés par Gbagbo.L’école est inexistante. On ne doit plus tomber malade dans ce pays. Je vous remercie.

  • Le 5 novembre 2010 à 12:11 En réponse à : Présidentielle en Côte d’Ivoire : « Que le gagnant gagne et qu’on passe à autre chose »

    est-ce à dire que ADo a beaucoup de chance d’être vainceur ? c’est tt le mal que je peux lui souhaiter

  • Le 5 novembre 2010 à 16:23, par Abel En réponse à : Présidentielle en Côte d’Ivoire : « Que le gagnant gagne et qu’on passe à autre chose »

    Que le meilleur gagne et que les boulangers retournent a la pate

  • Le 6 novembre 2010 à 16:22 En réponse à : Présidentielle en Côte d’Ivoire : « Que le gagnant gagne et qu’on passe à autre chose »

    ADO qui avait de fortes chances de passer vient de griller sa dernière carte en se rendant au Sénégal. Il a donné du grain à moudre au candidat Gbagbo qui va, à loisir, utiliser contre lui le discours selon lequel il est le candidat de l’étranger.

    Candidat de l’étranger parce que soit disant il n’est pas ivoirien, mais avec la médiation Burkinabè difficile de tenir ce discours sans froisser le médiateur. Candidat de l’étranger parce que soutenu par des puissances étrangères qui veulent s’emparer de la RCI... et c’est là le creuset du discours anticolonial, contre les institutions financières internationales, contre tout ce qui n’est pas pro Gbagbo. Il n’y a qu’à voir le durcissement du discours de Affi NGuessan... qui n’est pas loin de réhabiliter l’ivoirité !
    De l’étranger, parce que le Nord - la rebelle - voudrait imposer à Abidjan ou à Yamoussoukro - la Loyale - un président illégitime. Ce serait, pour le camp présidentiel le parachèvement du coup d’Etat de 2002, et accepter de se vendre à l’étranger...

    En choisissant d’aller au Sénégal entre les deux tours, Alassane donne raison, dans une certaine mesure au camp Gbagbo qui y voit du pain béni. Il sert à son adversaire le pouvoir sur un plateau en or. Je crains que la véritable conspiration ne soit entre Wade et Gbagbo, pour disqualifier ADO qui a joué en amateur en acceptant de monter dans un avion affrété par Wade. Ce sont les ivoiriens qu’il faut convaincre, pas l’étranger.

    Mais vivement que les uns et les autres se ressaisissent pour sauvegarder l’essentiel, la paix en RCI, ce pays qu’on aime !

  • Le 7 novembre 2010 à 09:51, par ouattara En réponse à : Présidentielle en Côte d’Ivoire : « Que le gagnant gagne et qu’on passe à autre chose »

    bon article,bonne analyse de la vie politique ivoirienne.Comme de coutume,il se trouve toujours des personnes pour nier la réalité,mais ADO continue sa marche triomphale vers le pouvoir d’état,il nous propose une politique de donne gouvernance : économique,social,politique,et surtout du don de soi,de l’amour du prochain et du respect de la vie humaine.La nation ivoirienne doit primer sur toutes autres considérations ethnique(il est malhonnête d’affirmer que ouattara ait bénéficié d’un vote régionaliste quand dans toutes les régions du pays,il a obtenu des scores honorables)loin de nous de passionner le débat,mais nous voulons que les uns et les autres fassent une étude comparative dans la gestion du pays sous ouattara (premier ministre )en trois années et celle de gbagbo (président,donc disposant de tous les droits)en dix années. C’est là que doit se trouver le débat et non dans des considérations ethnique.

    • Le 19 novembre 2010 à 13:31, par Maestro En réponse à : Présidentielle en Côte d’Ivoire : « Soyons responsable et sauvons notre pays »

      La Côte d’Ivoire traverse une période très crussiale de son histoire.Ces électionS devraient nous permettre de décider du sort de ce pays que nous aimons tant ; Le Président Gbagbo Laurent est accusé de mauvaise gestion cependant nous sommes sans ignoré qu’on ne peut pas suivre deux lièvres à la foi, nous ne pouvons pas parlé de développement pendant que le pays est divisé en deux et que les resources d’une partie servent aux règlements des depenses publique et que l’autre soit sous contôle d’un groupe. Les amis on ne peut pas faire d’analyse entre les années 1990 à 1993 et la dernière decenie que nous avons passé. C’est injuste de dire de telle fausseté et je crois que les differents programmes émis par les differents candidats sont en grande partie le prototype de celui de Président Gbagbo en 2000 si l’on se souvient bien.Si l’on aime le pays si l’on veut le developpement je crois qu’il fallait laisser le president travailler librement et non d’incité des personnes à prendre des armes contre les institutions du pays. Pour finir il serait impotant de suivre quelqu’un qui defend les institutions et la souveraineté de la republique de manière pacifique et dans la légalité que de suivre celui qui met le feu et qui s’arrête de coté pour se moquer fut-il le meilleur ?
      Le viol la violence, les meutres ne sont pas des choses à proné PARDONNEZ FRERES ET SOEURS IVOIRIENS.

  • Le 11 novembre 2010 à 16:20, par L’elephant En réponse à : Présidentielle en Côte d’Ivoire : « Que le gagnant gagne et qu’on passe à autre chose »

    FRERES ET SOEURS IVOIRIENS,L’HEURE EST CRUCIALE MAIS L’OCCASION EST BELLE ET NOTRE DEVENIR EST ENTRE NOS MAINS...

    LE MONDE ESSAI DE NOUS COMPRENDRE :

    QUI SOMMES NOUS ?

    QUE VEUT NOTRE PEUPLE POUR SON FUTURE PROCHE EN CETTE PERIODE DE MONDIALISATION OU NOUS AVONS NOTRE ROLE A JOUER

    AU SECOURS AU SECOURS , QUE DIEU GUIDE NOTRE VOTE
    AMEN.

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