C’est en fin de matinée que le cortège de Maxime Kaboré et de son staff, fait son entrée à Koudougou, chef-lieu de la région natale du candidat. Il se dirige vers le terrain du secteur n°4 de la ville. Des militants sont déjà installés sous trois tentes, d’autres sont assis à l’ombre des arbres. Une sono, alimentée par un groupe électrogène, diffuse en boucle le programme du candidat indépendant à l’élection présidentielle.

Devant ce parterre de militants, Maxime Kaboré a promis un « Burkina nouveau », « un avenir radieux », s’il est élu au soir du 21 novembre. Il compte lutter contre la vie chère et faire en sorte que chaque Burkinabè « puisse se nourrir et se soigner et ait un droit d’accès à l’éducation ». Son programme a-t-il dit, est progressiste, « tient compte de l’humain ». « Je suis convaincu que l’adhésion populaire, l’enthousiasme, montrent réellement que le changement est voulu et souhaité. Je suis un candidat jeune et nouveau, je suis là pour incarner le changement », a-t-il lancé.

Dans son programme, Maxime Kaboré a la volonté de faire en sorte « qu’aucun Burkinabè ne soit laissé au bord du chemin ». Aussi a-t-il poursuivi : « nous avons l’intention de gérer le pays avec toujours l’enthousiasme, avec ce désir de donner un message d’espoir. Parce que les gens sont dans une situation de découragement et d’attentisme ». Le candidat indépendant affirme que le fatalisme n’est pas dans son vocabulaire : je suis optimiste et je suis convaincu que demain sera meilleur à aujourd’hui.

Sur le plan économique, il promet une répartition équitable de la richesse, la promotion de l’emploi des jeunes et de l’esprit entrepreneurial. « Je ne suis pas pour le socialisme primaire où il faut faire en sorte que tout revienne à l’Etat. Je ne suis pas non plus pour le libéralisme sauvage. Il faut une régulation, nous sommes dans une société intermédiaire » , a-t-il précisé. Maxime Kaboré a également, situé l’importance des collectivités et de la transparence dans l’attribution des marchés publics.

Celui qui convoite le palais de Kosyam estime qu’un travail de fond doit être réalisé à ce niveau et générer davantage de l’activité. Au- delà des considérations partisanes, il soutient qu’il faut encourager les méritants et sanctionner les coupables. Il cite les rapports produits par la Cour des comptes et estime que ceux qui sont coupables de mauvaise gestion de la chose publique doivent être sanctionnés pour l’exemple. Le Burkina Faso, promis par Maxime Kaboré, est une terre où les besoins essentiels sont assurés, où pointe à l’horizon, « un avenir radieux ». Après le meeting de Koudougou, le candidat indépendant et son staff ont mis le cap sur Dédougou dans la région de la Boucle du Mouhoun.

Bachirou NANA

Sidwaya