LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Tour du Faso 2010, 6e étape Kokologo-Boromo : Cédric Chartier profite d’une faille

Publié le jeudi 28 octobre 2010 à 03h29min

PARTAGER :                          

La 6e étape de la 24e édition du Tour cycliste international du Faso courue entre Kokologo et Boromo longue de 128,9 km a été remportée par le coureur français de l’Ile de France Cédric Chartier en 3h 20 mn 21 s. Le maillot jaune n’a pas changé d’épaule. Il reste la propriété de Julien Schick.

Les 70 coureurs qui ont pris le départ à Kokologo ont été prévenus de l’état défectueux de la chaussée. Malgré tout, cela n’a pas empêché une chute monstre qui a occasionné un blessé. Après une dizaine de km du top de départ, 6 coureurs dont 3 Burkinabè optent pour une échappée. Cette initiative a trop perduré. Naturellement, les fuyards en ont fait des 3 sprints intermédiaires leur affaire.A Sabou et à Tita pour le Burkinabè Abdou Sokondo et à Laba pour l’Ivoirien Bassirou Kanté.

Ils creusent même un écart de 40 s sur le deuxième lot du peloton après ce dernier sprint intermédiaire. Il restait à ce moment moins de 30 km de parcours. Les profanes de la chose cycliste se sont dits certainement que l’arrivée se disputera entre ce lot de (6) échappées. Doucement mais sûrement, un autre groupe amèné par Rasmané Ouédraogo arrive à faire la jonction. Groupés, ils disputent l’arrivée dans un sprint que remporte par le français de l’Ile de France Cédric Chartier en 3h 20 mn 21 s.

Il endosse du même coup le maillot blanc CNSS du vainqueur d’étape. La vitesse moyenne est de 38,602 km/h. « Je ne pensais pas gagner aujourd’hui. Je me préparais pour l’étape de koudougou samedi où il y a 27 km de piste. C’est à 400 m de l’arrivée que j’ai profité d’une faille pour disputer l’arrivée », explique le vainqueur de l’étape. Le premier des Burkinabè à franchir la ligne d’arrivée est Abdoul Aziz Nikièma. Il est arrivé en 8e.

Il est suivi par Rasmané Ouédraogo qui déplore le fait que ses coéquipiers ne courent pas en équipe. « A 200 m de l’arrivée, nous étions trois (3) Burkinabè à nous regarder ne sachant qui va attaquer », a-t-il informé. N’est pas cela que le vainqueur du jour a évoqué plus haut cette faille qui lui a permis de triompher ? En tous les cas, Rasmané Ouédraogo conserve le maillot vert LONAB du classement général aux points, le maillot du ministère de l’Agriculture du premier des Africains, le maillot de l’Assemblée nationale du meilleur Burkinabè et celui de Radio France international du meilleur jeune.

L’autre burkinabè Abdou Sokondo porte le maillot Castel beer des points chauds et celui SOFITEX de la combativité. La meilleure équipe reste la Team reine blanche de la France dont le maillot jaune du leader du Comité d’organisation du cinquanténaire Groupe Fadoul est toujours porté par son pensionnaire Julien Schick. Il est suivi par Rasmané Ouédraogo à 1mn 17 s. Aujourd’hui, le Tour du Faso 2010 entame sa plus longue étape (177 km) entre Boromo et Bobo-Dioulasso.

Yves OUEDRAOGO

Sur la route du Tour

Sidwaya

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 28 octobre 2010 à 12:34, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Tour du Faso 2010, 6e étape Kokologo-Boromo : Cédric Chartier profite d’une faille

    Aujourd’hui dans ce pays, il y a trop de jouissances ! Trop de manifestations à tel point que les populations intelligentes refusent de prendre part à des foires de basses flatteries. Ainsi, en est le cas des citoyens courageux, honnêtes et réfléchis de Manga.

    Ce principe est celui d’occuper le peuple en ne lui offrant que du cirque, mais sans le pain (panem et circensis), pour l’empêcher de penser à la gestion de la cité, est celui que nous vivons aujourd’hui dans notre pays. Et les écrits (pamphlets) de certains députés démagogues participent de cette ruse

    Le paradoxe surprenant et inquiétant est que les religieux, historiens, juges et autres hommes de droit, chefs traditionnels, et autres leaders d’opinion suivent ces spectacles, y prennent part même, et cela sans s’en inquiéter, ni s’inquiéter sur l’avenir du peuple et de leur part de responsabilités dans l’enfer futur qui se prépare.

    Par Kôrô Yamyélé

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina/Reprise de la Ligue1 : Quatre chocs à l’affiche