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"On murmure"

Publié le mercredi 19 novembre 2003 à 10h11min

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* Renforcement du civisme au Burkina : un grand projet en gestation

De l’éducation civique et morale comme nécessité au Burkina, on en parle bien souvent depuis quelques temps. Mais Kantigui constate qu’il y a peu d’actions concrètes, en la matière, sur le terrain.

Face à cette donne, l’Amicale des anciens enfants de troupe du Burkina, sous la direction du colonel Dominique Djindjéré, a décidé de passer à l’action.

A cet effet, elle a conçu un projet de renforcement du civisme dans les écoles et lycées de la ville de Ouagadougou.

Pour un début, et en attendant la vulgarisation d’un excellent support écrit d’éducation civique et morale pour tous les Burkinabè, dont Kantigui a eu l’honneur d’admirer, l’Amicale des anciens des enfants de troupe, organise un atelier les 27, 28 et 29 novembre 2003. Il serait question de regrouper de nombreux acteurs de l’éducation nationale (enseignants, décideurs, élèves, etc.), pour interpeller tous les Burkinabè sur la problématique de l’éducation morale et civique dans les lycées et collèges du Burkina.

Et d’identifier et vulgariser les 10 actes civiques élémentaires du jeune scolaire, en vue d’un changement de comportement dans les lycées et collèges. A cet effet, le ministre Laya Sawadogo a été invité à parrainer cette initiative de la troupe de Dominique Djindjéré.

Plusieurs communications sont prévues à cet atelier de 72h00 :

- les manifestations de l’incivisme de la jeunesse en milieu urbain ;

- rôle et responsabilité des parents, de l’Etat, des enseignants ... ;

- jeunesse, éducation et identité culturelle, armoiries et emblème de l’Etat, valeur et symbole, etc.

* Grogne des riverains du grand séminaire Saint Jean de Wayalghin

Kantigui a ouï dire que les riverains du grand séminaire Saint Jean, constitués en collectif, ont adressé une lettre sous forme de circulaire au recteur de cette institution religieuse.

Selon la teneur de la lettre, le collectif des riverains du Grand séminaire Saint Jean constatent que depuis un certain temps, ils vivent une situation difficile du fait d’un dégagement d’odeurs désagréables.

Il suffit seulement que le vent change de direction pour que leurs concessions soient inondées par ces genres de parfums insupportables qui brisent tout appétit. Cet état de chose est dû à l’existence d’une porcherie à l’intérieur du grand séminaire.

Les riverains, par cette circulaire accompagnée d’une pétition, manifestent leur mécontentement à l’encontre des responsables dudit séminaire.

Les signataires de la pétition reprochent au recteur de l’établissement, la présence de la porcherie au sein du grand séminaire qui leur cause des nuisances.

Ce cauchemar est perpétuellement vécu par les riverains de la zone.

Kantigui pense que l’élevage des animaux est bien, mais tenir compte de l’environnement et des conditions dans lesquelles sont pratiquées ce genre d’activité est encore mieux.

Parole de Kantigui !

* Formation en comédie et humour

Il est parvenu à Kantigui que la Direction des arts du spectacle et de la coopération culturelle (DASC) clôt sa série de formations de l’année grâce à l’appui financier du PSIC. Après les danseurs traditionnels c’est au tour de trente comédiens et humoristes d’être formés du 10 au 20 novembre 2003 au théâtre populaire Désiré-Bonogo de Ouagadougou.

Cet atelier est conduit par M. Prosper Kompaoré, directeur de l’Atelier théâtre burkinabè. Durant dix jours, cet érudit du théâtre va apprendre à la jeune génération les techniques sur la mise en scène et le jeu humoristique afin de connaître la limite entre comédie et humour en vue de meilleures performances aux prochains grands prix nationaux de ces deux disciplines artistiques.

Cette formation mettra fin aux activités 2003 de la DASC.

* Un air de remaniement ministériel

Ça a l’air, cet air, d’avoir déjà été entendu çà et là, à Ouagadougou, sans que cela ne devienne réalité.

Simple rumeur, ballon d’essai, manipulation ?

Tout est possible. Mais toujours est-il que dans l’air du temps, Kantigui qui peut, ô se tromper, d’autant plus qu’il se base sur son intuition, semble percevoir les signes d’un ... probable remaniement ministériel, ne serait-ce que "léger !". Au regard de certains faits et gestes, de l’analyse de certaines conjonctures et conjectures politiques, etc.

A moins que ce ne soit plutôt une intuition sans raison d’être de Kantigui.

Qui vivra, verra !

* Une coupe de député au Kourittenga

La province du Kourittenga vivra bientôt au rythme d’une coupe de député. Le promoteur n’est autre que le député Blaise L. Kyelem.

Selon certaines informations, le lancement de cette coupe est prévu pour le 6 décembre prochain et intéressera les 9 équipes des départements et celles des dix secteurs que comptent les deux communes. Il paraîtrait que pour prévenir tout débordement et garantir un bon déroulement des compétitions, un règlement intérieur rigoureux a été élaboré en conséquence.

* Notre police nationale sollicitée pour une mission de paix

Kantigui a appris que des éléments de notre police nationale ont été sollicités pour une mission de paix des Nations unies. En effet, 6 commissaires de police et 2 officiers sont partis depuis le 15 novembre 2003 en République démocratique du Congo dans le cadre de cette mission. Parmi ces missionnaires figurent le directeur de l’Ecole nationale de police et celui de la police judiciaire.

La source de Kantigui ajoute qu’il n’est pas exclu que d’autres éléments soient sollicités dans les tout prochains jours pour une autre mission du genre, notamment en Liberia. Kantigui constate en tout cas que c’est une marque de confiance que l’ONU vient de placer encore à notre pays qui n’est pas à sa première participation à des missions de ce genre. En effet, des éléments de nos forces armées ont déjà pris part à des missions de paix au Liberia, en Centrafrique, au Burundi.

* Grogne aux 1200 logements

Les riverains de la voie en cours d’aménagement du côté de la Cité 1200 logements sont de plus en plus mécontents du mépris et du zèle des ouvriers de l’entreprise en charge des travaux. En plus de la poussière qui s’y dégage, les uns et les autres sont contraints de fermer portes et fenêtres en plein jour à défaut de ne pouvoir arroser devant leurs concessions. Parfois c’est le constat pur et simple de la fermeture des différentes voies à leur domicile.

Depuis lundi en fin de matinée, Kantigui constate qu’une bonne partie des riverains de la rue 14. 13 ont difficilement accès à leur logement. Y accéder à pieds ou à mobylette relève d’un véritable parcours du combattant. Quant aux détenteurs de véhicules automobiles, il leur faut négocier avec un voisin ou une station d’essence pour garer leurs voitures. Jeudi dernier, un camion chargé de latérite se renversait à un croisement ; heureusement qu’il n’y avait aucun usager.

A quand la fin de telles peines imposées aux citoyens de la Cité 1200 logements ou disons "1200 problèmes" quand on sait que ces gros engins, constamment en panne de gasoil peuvent attendre plus d’une journée avant d’être dépannés.

Mais en fait, se préoccupe-t-on de faire des enquêtes de commodo et incommodo, avant le début de certains grands travaux en pleine ville ?

* Route Boromo-Bobo-Dioulasso : On n’en reparlera encore ...

Sur le E-mail des Editions Sidwaya, Kantigui constate une profusion de réactions de certains lecteurs dont de l’Europe...

Tous souhaitent vivement que les Burkinabè, les contribuables du pays des Hommes intègres ne sortent pas perdants de cette affaire qui ne cesse de préoccuper plus d’un ! Ainsi, un de nos lecteurs de Valence en France se demande bien comment certaines entreprises chassées dans certains pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale peuvent avoir pignon sur rue au Burkina Faso. Sommes-nous "aveugle" même quand l’avenir du pays des Hommes intègres est en jeu ?

* Bobo aura sa gare

Kantigui a ouï dire que la gare routière de Bobo-Dioulasso, longtemps désirée et attendue sera bientôt une réalité palpable.

Il est revenu à Kantigui que très prochainement, la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et la Chambre de commerce du Burkina procéderont à la signature d’un accord de prêt d’un montant de 2 500 000 000 FCFA pour le financement partiel de la construction de ladite gare. Rappelons que le coût global de ce projet est estimé à 4 385 000 000 FCFA et que le solde du financement est en cours de mobilisation auprès des banques locales.

Un bol d’air frais pour les usagers du circuit urbain bobolais qui bien souvent tombaient nez-à-nez avec des gares anarchiquement implantées.

Kantigui

Sidwaya

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