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Le Guide libyen propose une institutionnalisation des sommets afro-arabes

Publié le lundi 11 octobre 2010 à 02h07min

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Le deuxième sommet arabo-africain s’est tenu le 10 octobre 2010 à Syrte, en Libye sous la présidence du Guide Mouammar KADHAFI. Le Président Blaise COMPAORE a pris part à cette rencontre aux cotés d’une soixantaine autres dirigeants membres de l’Union africaine et de la Ligue arabe. Ce sommet qui intervient 33 ans après la première édition a été consacré à la formulation d’une stratégie de développement de la coopération dans les secteurs de la paix, de la sécurité, de l’économie des finances.

La stratégie dont il est question est basée sur un plan d’actions étalées sur la période 2011-2016. Les participants au sommet ont adopté une déclaration relative aux questions comme l’immigration, le trafic de drogue et surtout le terrorisme. Cette déclaration aborde aussi des questions politiques comme celles liées au conflit israélo-arabe et la situation de la Palestine.

La rencontre de Syrte a surtout été l’occasion de faire le bilan des relations multilatérales entre le monde arabe et le continent noir. Le Guide libyen qui assurera la présidence en exercice a indiqué dans son discours d’ouverture sa volonté de relancer les activités de l’organisation en institutionnalisant par la tenue du sommet tous les trois ans.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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Vos commentaires

  • Le 11 octobre 2010 à 11:39, par Paris Rawa En réponse à : Le Guide libyen propose une institutionnalisation des sommets afro-arabes

    Mais, à quand un fonctionnement correcte du parlement africain, pour que le club des chefs d’État ne soit pas le seul à nous engager l’Afrique dans toute les formes liaisons (pactes, accords, conventions...) sans que cela soit débattu nulle part les populations ou leurs députés ?

    Nous aimerions une meilleure intégration africaine qui permettrait une meilleure coopération avec l’extérieure. Les chefs d’État du contient demandent des investissements étrangers en Afrique, mais que fait-on pour rassurer le secteur privé africain pour qu’il investisse dans son propre continent ? Si des africains craignent d’investir dans leur pays, quel étranger acceptera de le faire, s’il n’est pas sûr de pouvoir exploiter le pays en question à hauteur des risques politiques (des régimes imprévisibles au pouvoir), administratifs (incertitudes juridiques) et économiques (corruptions et absence de justice indépendante et sérieuse) qu’il prendrait ainsi. Que les dirigeants commencent par mener une politique capable d’inspirer confiance aux africains d’abord et on verra s’il faut faire recours aux investissements étranger et comment et dans quelle mesure le faire.

    Ceux qui acceptent d’investir dans le désordre africain sont souvent ceux qui savent profiter de l’inorganisation pour piller nos richesses. C’est souvent les cas dans les énergies extractives. Quel est le pays africain qui a conçu un vrai programme avec une stratégie de développement et sait avec exactitude, l’investissement qu’il lui manque, dans quel secteur, à quelle hauteur et quelle échéance pour atteindre quel objectif, et qui pourrait alors négocier le partenariat utile et nécessaire. Non, se contente le plus souvent de quelques vagues orientations du parti au pouvoir, et on attend que l’étranger vienne investir comme il lui plait de faire, en espérant qu’on finira bien par se développer. Alors, on joue la montre et on croit qu’il suffit de garder le pouvoir pendant plusieurs décennies jusqu’à qu’à ce qu’advienne le développement dont on pourra enfin s’en vanter. Un rêve totalement virtuel pour les chefs, mais un cauchemar réel pour leurs peuples.

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