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Travaux du cinquantenaire : on fait comment ?

Publié le mercredi 6 octobre 2010 à 21h06min

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Véritablement, certains travaux prévus dans le cadre du cinquantenaire de l’indépendance ne seront pa prêts. Que ce soit les voies de ciculation en réfection comme les boulevards Félix Houphouët-Boigny et Félix Eboué, ou encore la route sortie du Mali, ou les bâtiments à construire (en déhors de l’hôtel administratif de l’Etat), il y a des inquiétudes légitimes quant à leur finition dans les delais avec toute la qualité requise.

En effet, les langues ont commencé à se délier pour dire qu’il fallait prendre le temps de préparer sérieusement cette fête de l’indépendance qui pour beaucoup d’entre nous n’’arrivera qu’une seule fois. Pourquoi donc s’être précipité en s’investissant dans de nombreux projets en même temps et qui vraisemblablement ne seront pas finis à temps ?

En tout cas, l’entrepise Oumarou Kanzoé qui a la quai-totalité des travaux de réfection des routes aura visiblement du mal à être dans les délais. Même le travail de nuit, qui n’est pas autorisé pour un certain nombre de travaux, n’y pourra rien. Parce que, sur certaines routes, telles que celle de la sortie du Mali par exemple, ce pont qui dure depuis maintanant plus d’un mois à être construit va obligatoirement retarder les travaux. Il semble qu’il cause beaucoup de désagréments aux usagers de la route et également aux rivérains qui essuent chaque fois des accidents ou des embourbements. Quand on considère également les caniveaux qui restent à construire sur certaines de ces voies, on est vraiment sceptique. Mais come on dit qu’avec Burkinabé, il n y a rien d’impossible, on ose croire que tout sera possible.

À la cité des forces vives, on est aujourd’hui enclin à croire que la commission d’attribution des parcelles sur le site a été induite en erreur par certains demandeurs. Car, au vu de certains noms sur la liste, des Bobolais s’étaient interrogés sur la capacité financière de certains demandeurs. Vu que tout devait être prêt (maison cnstruite et meublée) pour être mis à la disposition du comité d’organisation le 15 novembre.

En temps opportun, il va falloir appliquer sans complaisance les mesures à prendre contre tous ceux qui ne seront pas les délais. La commissio doit déjà se préparer car, elle sera l’objet de toutes les tentatives (de ménaces ou de corruption). Des individus qui savaient pertinemment qu’ils n’ont pas les moyens sont allés demander des parcelles. Et on les leur a attribuées. Il semble que certains demandeurs n’avaient même pas de compte bancaire au moment de l’attribution des parcelles. Alors que l’un des points clés du cahier de charges était d’avoir une capacité financière attestée par une banque. Comment ces gens-là ont-elles pu avoir des parcelles ?

Dans tous les cas, la date butoir va arriver et l’on va voir. Pour ce qui concerne les travaux, si les delais sont dépassés, ou si la fête arrive avant la fin des travaux, on fait comment ? Le Premier ministre qui vaiat prévenu que celui qui ne respectera pas ses engagements sera puni doit maintenant le prouver. Sinon, il y aura toujours de petits malins pour se foutre des autres.

Dabaoué Audrianne KANI
L’Express

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Vos commentaires

  • Le 7 octobre 2010 à 03:54 En réponse à : Travaux du cinquantenaire : on fait comment ?

    Bonjour,
    Merci pour cette analyse très objective. Sans vous offenser, je souhaiterai qu’avant la mise en ligne des articles de ce genre qui sont d’une grande importance et lus dans le monde entier, le style soit bien soigné (niveau de langue plus relevé) et les fautes (même celles dues à une inattention de saisie) soient évitées pour donner plus de plaisir à la lecture.
    Encore une fois de plus merci et bon courage dans votre noble profession.
    Pasteur B. ZOUNGRANA

  • Le 7 octobre 2010 à 06:32, par woro En réponse à : Travaux du cinquantenaire : on fait comment ?

    L’article est nul.Rien de bon à tirer dans ce tas de fautes et d’expressions maladroites.Chers journalistes, faîtes un effort de vous relire avant de passer en ligne certaines info.

    Best Regards !

  • Le 7 octobre 2010 à 08:55 En réponse à : Travaux du cinquantenaire : on fait comment ?

    Cela justifie que Blaise rebelotte pour 5 ans dans un mois et modifie l’article 37 pour qu’il finisse ce qu’il finira jamais de finir.
    Vous parlez de délai mais et la qualité des travaux ? Regardez les déviations goudronnées des échangeurs Est et Ouest à Ouaga où tout est foutu en moins de 2 ans !!!

  • Le 7 octobre 2010 à 11:45 En réponse à : Travaux du cinquantenaire : on fait comment ?

    eh oui ainsi va le Burkina ! toujours en retard sur ses grands projets et les fautifs n’ont rien à craindre !

  • Le 7 octobre 2010 à 14:58, par barlow En réponse à : Travaux du cinquantenaire : on fait comment ?

    CET article ne fait que retracer la vérité c’est désolant et on se demande s’il n’y ’a eu de sabotage quelque part c’ est vraiment dommage que ce soit encore BOBO

  • Le 7 octobre 2010 à 18:32, par Daoud En réponse à : Travaux du cinquantenaire : on fait comment ?

    Chère "journaliste", en espérant vous voir écrire votre propre nom sans faute, je vous exhorte à reprendre vos études pour nous donner l’image d’une professionnelle accomplie et achevée sinon vous refletez bigrement celle de votre analyse sur les tavaux du cinquantenaire. Sans rancune !

  • Le 8 octobre 2010 à 20:47, par Nambia En réponse à : Travaux du cinquantenaire : on fait comment ?

    Bonsoir de quel cinquantenaire on parle ?
    Il est question de chantiers de duperie et de "foutaises",
    Démarrer depuis 07 mois personne ne se soucie des désagréments que vit la population de bobo. Routes coupées, inondation, accident et que sais je encore pour une fête qui sera celles des dignitaires de ce pays. Où est la population ? Si cette fête est de prêt une occasion de communier avec la population mais hélas...
    Encore une fois nos autorités se foutent bien de notre gueule. LE cinquantenaire est bien la traduction de la lutte qu’ont menée nos ancêtres afin de nous assurer la liberté, la dignité et la responsabilité de notre destin communs. Malheureusement nos dignitaires d’aujourd’hui ne poursuivent pas cet oeuvre avec cette logique.
    Voyons nous croupissons plus aujourd’hui qu’aux périodes de la colonisation.
    Parlant de cette fête j’ai honte car toutes les réalisations sont du type festives. Rien n’a une portée morale qui pourrait inspirer un engagement à assumer notre indépendance et qui montre le mérite du peuple burkinabè en rapport avec son indépendance. Je vois des construction de 10.000 monuments à Bobo, construction de citée bourgeoise et butumage de quelques voies du centre ville. Où est le gain du peuple ?
    Quand on parle d’un chef d’état qui s’interesse à son peuple prenons l’exemple de ATT du Mali.
    A l’occasion de la fête de l’indépendance ce digne fils de son pays a décidé de bitumer des voies à l’intérieur des quartiers pour améliorer la ciculation des populations, des citées à vocation sociale pour la majorité de la population et il a offert en cadeau des trames et voitures de trains à un son aimable peuple au coût habituel.
    Blaise Compaoré pense un peu à nous, nous suffoquons.
    Je suis très déçu de nos autorités actuelles.
    Espérons mieux plutard

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