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Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS : « Notre souhait était que l’opposition ait une même unité d’action »

Publié le lundi 4 octobre 2010 à 04h00min

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L’actualité politique au Burkina est plus que jamais dominée de nos jours par l’élection présidentielle du 21 novembre 2010. Tous les états-majors des candidats probables affûtent leurs armes pour la bataille afin d’arracher la confiance des électeurs pour obtenir le bail du palais de Kosyam pour les cinq (05) prochaines années. Me Bénéwendé Stanislas Sankara, un homme politique qu’on ne présente plus a été le premier à dévoiler ses ambitions de briguer la magistrature suprême. Avocat de profession, il est le président de l’UNIR/PS (Union pour la renaissance/Parti sankariste). Il est le chef de file de l’opposition politique burkinabè. Il fut député à l’Assemblée nationale, député au Parlement panafricain, cinquième vice-président de l’Assemblée nationale. Il est né le 23 février 1959. Marié et père de trois enfants. Avec lui, nous avons fait le tour de l’actualité politique, des préparatifs de sa campagne électorale, de la commémoration du 15 octobre…

L’Hebdo : Pour la présidentielle, quelles sont les idées fortes de votre programme politique ?

Me Bénéwendé Stanislas Sankara : Nous avons le programme alternatif sankariste. C’est un programme que nous avons conçu, fondé sur les acquis de la révolution. Nous proposons un programme politique calqué sur le modèle que le président Sankara aurait voulu donner. Il n’est pas là, c’est nous qui nous réclamons continuateur de son œuvre, pour mériter la confiance des Burkinabè. Voilà pourquoi nous insistons sur ce que nous avons pu faire.

En 2007 lorsque nous nous sommes retrouvés pour la fusion qui a donné naissance à l’UNIR/PS, notre vision était que tous ceux qui se réclament sankaristes se retrouvent et qu’ensemble nous mettions dans le même panier nos ressemblances pour que nous ayons un même projet de société. En terme social, qu’est-ce que nous défendons, en terme politique, qu’elle est notre vision, qu’est-ce que nous pouvons proposer aux Burkinabè dans le cadre de la démocratie ? La révolution était arrivée avec une voie qui n’est pas celle que nous empruntons aujourd’hui.

Nous sommes dans un cadre pluraliste, de liberté d’opinion et de partis politiques, voilà pourquoi nous devons convaincre. Il faut que l’électeur soit convaincu de la pertinence de notre vision. Dans le Programme alternatif sankariste (PAS) nous avons dit qu’il y a cinq (5) défis à relever. Le premier défi, c’est l’autosuffisance alimentaire, il y a ensuite le défi de la gouvernance, des infrastructures, de l’emploi et de la santé.

C’est au regard de tout ces défis que nous disons que nous collons aux œuvres du président Sankara. On se rappelle des années 1983-1984 où la révolution a donné des exemples dans la lutte contre la pauvreté. Voilà pourquoi nous sommes à l’aise quand nous parlons avec les libéraux, les démocrates et même les socialistes.

Votre parti a décidé d’initier des souscriptions pour le financement de votre campagne, où en êtes-vous à ce jour avec cette initiative ?

Nous avons lancé depuis le congrès, notre campagne sur le thème : « j’y crois, je m’engage ». C’est un concept qui ne date pas d’aujourd’hui, qu’on n’a pas pu actionner, parce que nous, nous disons qu’il faut compter sur nos propres forces. Nous n’avons pas les moyens pour aller taper devant les portes, suivez mon regard.

Nous, notre Cuba, notre Vénézuela, notre Paris, notre Washington, c’est le militant sankariste. Souvent avec ses tapettes trouées, mais qui a cette volonté de faire changer les choses et pour la bonne marche du parti. C’est pour cela que nous avons voulu lancer cette opération, demandant à nos militants et sympathisants de s’investir parce que la démocratie a un prix. Nous n’avons pas dans l’opposition, des campagnes à l’américaine. Quand on est affamé et qu’on vous dit d’engager des sommes colossales pour la confection de gadgets, c’est difficile.

En exemple, quand vous demandez aux militants délégués de vous représenter dans les 12 mille bureaux de votes, un militant que vous envoyez de 6 heures le matin jusqu’à 18 le soir, le minimum c’est de lui offrir un sachet d’eau et un sandwich, si vous faites le compte, c’est-à-dire mille francs (1000 F CFA) la journée, vous avez 13 millions à dépenser uniquement le jour du scrutin pour avoir la présence de délégués dans les bureaux de vote. Nous avons eu la chance en 2002 d’avoir le concours de la CENI, mais pour les autres élections qui ont suivi, il n’y a rien eu.

Aujourd’hui nous sommes en train de revendiquer pour qu’on reprenne en charge les délégués. Si la CENI ne le fait pas ce sont les candidats qui doivent assurer. Où doit-on trouver cet argent ? Si ce n’est pas chez le militant. C’est au regard de tout cela que nous avons engagé cette souscription pour demander à nos militants de s’investir financièrement pour aider le parti.

Comme vous le savez, les cotisations dans les partis ne sont pas reluisantes. C’est pourquoi aujourd’hui le lancement de cette souscription. Mais nous ne désespérons pas parce que nous avons lancé un peu trop tard. Depuis 2005 nous avons ouvert des comptes dans les différentes institutions financières de la place, qui sont restés toujours vides parce qu’on n’a pas eu le temps de bien expliquer l’opération.

Il faut que celui qui va mettre son centime sache pourquoi il doit contribuer, qu’est-ce qu’on va en faire et qu’on lui fasse le bilan. Pour le moment ce n’est toujours pas opérationnel, mais nous travaillons pour cela.

Norbert Tiendrébéogo a déclaré qu’il soutient Hama Arba Diallo, est-ce que le dialogue entre les frères sankaristes est rompu ?

Je ne pense pas. C’est sa liberté, c’est cela la beauté de la démocratie. Il n’y a pas de commentaire à faire.

Votre parti n’a pas signé la déclaration de la coalition 37 qui rejette la modification de l’article 37, pourquoi n’avez-vous pas signé cette déclaration ?

Jusqu’à présent le parti n’a pas trouvé bon d’aller à une coalition. Nous avons pris connaissance qu’une douzaine de partis politiques a créé cette coalition avec à sa tête un comité provisoire, dans le sens de travailler pour que l’article 37 ne soit pas modifié. Nous avons même reçu une lettre de ce comité provisoire, mais nous n’avons pas encore eu le temps de statuer sur l’opportunité d’aller à cette coalition.

Nous pensons que c’est bien de faire des regroupements, mais de regroupement en regroupement, on se demande est-ce que cela sert à quelque chose. Nous avons vu des regroupements qui se font, qui se défont à telle enseigne que les Burkinabè se demandent est-ce qu’on est au sérieux. On se rappelle de l’OBU, l’Alternance 2005 avec l’UNDD, le G14, aujourd’hui on ne les entend plus et pourtant c’était la mère des mères. De nos jours, il y a le CPO.

Nous pensons que dès lors que la République s’est dotée d’un statut pour l’opposition, nous voulons mettre notre énergie dans le sens de ce que la loi nous offre, pour que l’opposition se retrouve dans un cadre pour discuter de ses problèmes. Mais, il y a certains qui trouvent qu’il faut toujours créer des pôles.

Je ne sais pas ce que cela donne, c’est une question d’analyse. Mais à l’UNIR/PS notre préoccupation, c’est de voir est-ce que par rapport à notre multipartisme intégral que la constitution prône de nos jours est-ce qu’il n’existe pas un danger si les partis politiques ne peuvent pas jouer pleinement leur rôle constitutionnel. Nous sommes donc en pleine réflexion. Notre souhait était que toute l’opposition ait une même unité d’action. Mais nous sommes à quelques encablures de l’élection, les débats se poursuivront certainement.

Dans quelques jours, vous allez certainement célébrer les 23 ans de la disparition de Thomas Sankara ; que comptez-vous mener comme activité pour marquer cette journée ?

L’UNIR/PS en respect des lois de la République a demandé l’autorisation pour la cérémonie. Un comité d’organisation sera installé pour travailler à ce que la commémoration puisse bien se dérouler dans le calme et le respect des libertés publiques. C’est important parce qu’il faut donner la liberté à tout le monde, qu’on soit d’un parti politique où pas. Il y a des gens le 15 octobre qui viennent s’incliner devant la tombe de Thomas Sankara, mais qui ne sont nullement dans aucun parti politique sankariste. Il faut respecter ces gens.

Notre pays célèbre ses 50 ans d’indépendance cette année, quel bilan faites-vous de l’indépendance des pays africains et particulièrement la nôtre ?

L’ère des indépendances doit céder la place à la liberté. Il faut que dans les 50 prochaines années l’Afrique retrouve réellement sa liberté. C’est cela qui me paraît important parce que tout le monde a suivi, dans les années 60 que ce sont des indépendances octroyées. Aujourd’hui, vous êtes d’accord avec moi que le bilan est décevant. La vraie indépendance passe par un développement social, pour sortir les populations de la pauvreté. Avoir de rapports équitables avec l’ancien colon.

Que pensez-vous de la médiation de Blaise Compaoré dans la sous-région ?

Une médiation n’a jamais été une mauvaise chose. Personne n’a jamais condamné une médiation. Ce qu’il faut aujourd’hui condamner ce sont les crises. Nous souhaitons simplement que ces médiations puissent réussir.

Que pensez-vous des élections en Côte d’Ivoire et en Guinée ?

En Côte d’Ivoire on a des élections qui arrivent après une crise profonde. Il faut considérer qu’en Côte d’Ivoire il y a un gouvernement transitoire alors qu’en Guinée il y a des structures transitoires qui travaillent pour assurer la tenue des élections, pour un pays qui n’a pas connu véritablement de multipartisme, j’estime qu’avec les différentes médiations et concertations, on aboutira à des élections libres et transparentes acceptées par tous. La Côte d’Ivoire et la Guinée sont vachement riches. Ces pays peuvent être des moteurs de développement pour notre région.

Les regards des Africains sont rivés sur ces pays, parce que ces deux pays constituent historiquement des modèles. Le président Sékou Touré pour la Guinée dont les œuvres sont connues, la Côte d’Ivoire qui a été pendant longtemps avec le président Houphouët Boigny un pays de paix, nos pensées et nos prières accompagnent les Ivoiriens et les Guinéens dans leur quête de stabilité et de développement. Je n’oublie pas les Burkinabè qui vont aller aux élections pour consolider notre démocratie.

Il y a quelques jours 05 ressortissants français, un Malgache et un Togolais ont été capturés par Al Qaïda au Maghreb islamique. Que pensez-vous de la situation d’insécurité dans cette région de l’Afrique ?

C’est inquiétant. Je crois qu’il faudrait prévoir une conférence internationale autour de la question. C’est un point de vue. Je pense que la situation est préoccupante, le problème n’est pas de violer la souveraineté des Etats mais quand on kidnappe des honnêtes citoyens, c’est très grave. Si vous avez suivi, l’assassinat du Français Germaneau, cela me donne des sueurs froides. Si cet état de fait perdure imaginez ce que cela peut causer sur notre économie, parce que cela va décourager les investisseurs.

Cela crée une certaines panique, sans compter les effets de l’insécurité. Les efforts des Etats isolés ne sont pas suffisants, il faut que les Etats arrivent à conjuguer leurs efforts pour poser le problème de manière frontale, pour trouver des solutions. Il faut aussi que les populations s’investissent, mais elles ne peuvent pas le faire dans une situation d’insécurité où c’est l’arme lourde qui est souvent utilisée.

Je pense que les autorités doivent être plus interpellées parce que les causes sont très profondes. J’ai l’impression que ce sont les pauvres Etats que nous sommes qui sont en train de payer ce qu’on n’aurait pas dû payer ? Dans la guerre entre Al Qaïda et les Etats-Unis, qu’est-ce que le Burkina gagne ? Pourquoi aujourd’hui c’est le Burkina, le Niger, le Mali qui subissent les effets ?

Votre mot de la fin ?

C’est d’encourager votre journal, qui se bat dans le concert des journaux pour la pluralité des opinions. J’aime beaucoup le dire, dans les pays comme le nôtre faisons en sorte que le premier pouvoir soit celui de l’information. Si nos populations, sont bien informées, bien éduquées, les vrais pouvoirs viendront de là. Vous y contribuez. Félicitations à vous.

Entretien réalisé par Kibsa KARIM

L’Hebdo

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Vos commentaires

  • Le 4 octobre 2010 à 09:57, par Hamane En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS : « Notre souhait était que l’opposition ait une même unité d’action »

    "Me Bénéwendé Stanislas Sankara, un homme politique qu’on ne présente plus a été le premier à dévoiler ses ambitions de briguer la magistrature suprême. Me, Rien en sert d’être le premier à dévoiler tes intentions et être parmi les derniers à déposer si tu sais que c’est l’ordre de dépôt qui détermine en même temps leur rang sur le bulletin de vote de la présidentielle. Là tu t’es vraiment amusé avec ta base. Certains ont raison de douter de ton sérieux. c’est tout à fait logique de ce demander pourquoi tout les opposant sachant que l’ordre de dépôt détermine l’ordre sur le bulletin ont attendu que Blaise COMPAORE du CDP dépose avant eux. comment pouvez-vous nous expliquer qu’il n’y a pas d’arrangement entre vous et le parti au pouvoir. Pour ce 21 novembre, je te pardon, cette erreur mais pour 2015, année de notre victoire, tu n’aura pas droit à l’erreur.

  • Le 4 octobre 2010 à 10:29, par citoyen En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS : « Notre souhait était que l’opposition ait une même unité d’action »

    Mr BENEWENDE, ne te décourage jamais car la conquête du pouvoir passe par le chemin que tu as emprunté !
    sensibilise ! sensibilise ! sensibilise et ç a va donner !
    Ne t’inquiète pas pour les candidats qui se sons déclarés. Tu es jeunes et tu connais la réalité du Burkina FAso plus que tous les autres.
    Je t’informe queles burkinabé ne sont plus libre avec ce regime, ils votent sous contraintes( pressions morale, fincière, etc) mais ça va finir dans peu de temps.
    Fais toi entourer de gars sûr, tu verras que tu vas gagner.

  • Le 4 octobre 2010 à 11:10, par www.h-bado.blogspot.com En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS : « Notre souhait était que l’opposition ait une même unité d’action »

    JE PENSE QU’IL FAUT ARRETER D’ETRE AUSSI IRREALISTE (C’EST PRESQUE DE L’IRRESPONSABLITE). QUAND ON AIME SON PAYS, ON NE PEUT PAS LUI SOUHAITER DE CONNAITRE UNE 2EME REVOLUTION. FIDELE CARTRO, LUI MEME NOUS DIT AUJOURD’HUI, QUE LES 50 ANS DE REVOLUTION CASTRISTE SONT UN ECHEC RETENTISSANT. ALORS QUAND MEME !

    NOUS ALLONS DEVELOPPER NOTRE PAYS, ADVIENNENT QUE POURRA, EN NOUS BASANT SUR DES INSTITUTIONS DES PLUS ROBUSTES, EN LESQUELLES LES BURKINABES AURONT PLEINEMENT CONFIANCE, DES INSTITUTIONS SEUL GAGE DE LA CONSOLIDATION DE LA STABILITE. C’EST CELA MAITRE ! ET C’EST TRES CLAIRE !

    ET IL N’Y AURA PAS DE 2EME REVOLUTION ! ET C’EST TRES CLAIRE AUSSI.

    QUAND ON AIME SON PAYS, IL FAUT PENSER AINSI, C’EST CELA QUI EST RESPONSABLE,MAITRE.

    MERCI, GOD BLESS YOU.

  • Le 4 octobre 2010 à 11:43, par HECTOR En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS : « Notre souhait était que l’opposition ait une même unité d’action »

    Me Sankara, q’avez vous fait pour cette unité d’action l’opposition ?Quel effort avez vous fait ?Je vou rappelle que le 14 février 2009,l’opposition avait décidé d’avoir une stratégie commune.Vous étiez alors Préident de l’ADJ !Mais quelle fut notre surprise,quand dès le 21 mars, Me Sankara était déjà candidat !ça s’apelle saboter une stratgie.ça donne raison à ceux qui pense qu’il joue le jeu du pouvoir !
    Le PDS était même prêt à renoncer à sa canddature si toutefois l’opposition se mettait d’acord.Pourquoi Maître a refusé la proposition de la table ronde du PDS ?
    L’avenir nous en dira plus.Que Dieu benisse le FASO !

  • Le 4 octobre 2010 à 11:52, par demba En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS : « Notre souhait était que l’opposition ait une même unité d’action »

    "Voilà pourquoi nous sommes à l’aise quand nous parlons avec les libéraux, les démocrates et même les socialistes".
    Ah bon je croyais que le sankarisme trancendait du socialisme !C’est quelle histoire ça ?Si le sankarisme n’est pas du socialisme, arrêtons dès maintenant parce ce qu’il n ya rien comme contenu dans le sankarisme !

  • Le 4 octobre 2010 à 11:53, par Nonglem Zoa En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS : « Notre souhait était que l’opposition ait une même unité d’action »

    Me, tu as plusieurs fois teste tes capacités. Nous aurions été fier de toi si tu avais le courage et la force de désister en faveur de Hama Diallo qui a plus de chance de créer l’alternance. Un bon politicien doit être visionnaire et réaliste.

  • Le 4 octobre 2010 à 12:13, par Aminata En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS : « Notre souhait était que l’opposition ait une même unité d’action »

    Vus commencez à dvenir Ami, Ami aec l’Hebdo !ça sent pas bon !

  • Le 4 octobre 2010 à 13:25, par lefilonsur En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS : « Notre souhait était que l’opposition ait une même unité d’action »

    au lieu de s’attaquer à blaise, il s’attaque à arba diallo ; bon dieu, est-ce qu’on mérite ça au Faso ? Boycott

  • Le 4 octobre 2010 à 13:27, par marcel En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS : « Notre souhait était que l’opposition ait une même unité d’action »

    me sankara est l’homme le moins politique du pays ! comment peut-il dire que son appel à des fonds par les burkinabé est un fiasco ? Il devait le taire car c’est plutôt honteux !

  • Le 6 octobre 2010 à 19:31, par AROSS En réponse à : Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS : « Notre souhait était que l’opposition ait une même unité d’action »

    âître, quand vous prétendez que votre souhait était l’unité d’action, dites-nous ce que vous avez fait ou entrepris dans ce sens ? Il ne suffit pas de voeux pieux pour voir se réaliser cette unité, il faut bien de la volonté, de la bonne foi, de l’action, de l’audace, de la pugnacité et surtout, du sacifice, du compromis, des concessions......
    Alors, arrêtez de nous faire croire que vous souhaitez telle ou telle chose alors que vous même vous n’y coyez point et vous travailler contre.
    Enseuite, Maître dit avoir besoin de temps pour apprécier l’opportunité de son adhésion à la coalition 37 ! Quelles sont les raisons qui peuvent expliquer cette crainte, cette peur de maître à y adhérer ? Quel soupçon a-t-il contre cette coalition ? Il ya des non-dits dans cette affaire et apparemment, c’est parce que mître ne sera pas aux devant des choses, qu’il feind de réfléchir alors qu’au finish, on connaît sa réponse, c’est de nous sortir un argumentaire spécieux pour justifier son non-alignement.
    Et quand Maître se vante et se félicite du statut actuel de l’opposition, je crois que c’est à lui seul qu’il profite et nonà l’opposition entière. Car ce statut est plein de pièges. U chef de file de l’opposition n’a de sens que lorsque cette opposition est unie ou au moins coalisée autour d’un prograamme minimum. Or en l’espèce, ce n’est pas le cas. Au contraire, sonstatut de chef de file est rejeté purement et simplement par de nombreux opposants. En clair, pas de légitimité au sein même de l’opposition à lus forte raison au sein des populations ! Conséquence, pas de crédibilité, pas de sérieux.Et je termine en rappelant qu’en févreier 2009, l’opposition s’était réunie pour réfléchir sur les possibilités de candidature unique. Maître y était ! Mais par acte de haute trahision, il a déclaré subitement en mars sa candidature. Conséquence, il boycotte toute l’opposition pour des intérêts inavoués mais connus de tous : orgueil, narcissisme politique, avidité, boulimie.... Et dans tout ça, il s’étonne de ne pas à son tour être légitime comme représentant de l’opposition.
    Maître, la sagesse aurait voulu que Arba DIALLO, qui est déjà soutenu par 6 partis, soit désigné comme le candidat de l’opposition car il fait une certaine unanimité contrairement à vous dont on ne sait si en dehors de l’UNIR/PS, il ya autre soutien.
    Enfin, maître, la commémoration du 15 octobre n’est pas une manifestation politique. De grâce, arrêtez d’habiller les gens ave vos tee-shirts au cimetière ! ça sent mauvais, c’est de la récupération et la mort du capitaine SANKARA me semble exploitée par vous à des fins de marcha,des, de clientélisme politique. D’ailleurs, c’est sa photo qui trône sur vos tee-shirts car vous savez qu’en utilisant son image, vous pourrez abuser de la naïveté de certains de ceux pour qui Thom SANK reste immortel, le héros nationa, le sauveur du peuple.
    Maître, je n’ai rien contre vous, mais avisez-vous que vous êtes sérieusement contesté, illégitime par endroits. Par humilité, par honneur, par respect et amour du peuple, sachez souvent vous retirer de la tête de certaines choses. Vous avez assez déçu et vous étouffez l’opposition chaque fois qu’on vous voit associé ou aux devants de ses activités

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