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Infrastructures routières : 2,7 km de bitume sur le prolongement de l’échangeur de l’Est

Publié le mardi 28 septembre 2010 à 02h46min

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Les travaux de bitumage et de renforcement du tronçon échangeur de l’Est-carrefour route de Saaba (Route nationale n°4) ont été officiellement lancés le samedi 25 septembre 2010 par le Premier ministre Tertius Zongo. Long de 2,7 km, l’infrastructure coûtera 8 milliards de FCFA, entièrement financée par la Banque ouest africaine de développement (BOAD).

Dans 12 mois, le calvaire des usagers du tronçon échangeur de l’Est-carrefour route de Saaba prendra fin. La route parsemée de grands nids de poules, qui causent de nombreux accidents souvent mortels, fera place à une large avenue à double sens. Les premiers coups de bulldozer pour l’aménagement de cet interconnexion Route nationale n°1 et celle n°4 (lot 2, section 2) ont été donnés le samedi 25 septembre 2010 par le Premier ministre Tertius Zongo. La future voie, longue de 2,7 Km a été financée à près de 8 milliards de CFA par la Banque ouest africaine de développement (BOAD). Pour le maire de la commune de Ouagadougou, Simon Compaoré, le trafic était devenu très difficile dans ce quartier de la ville, voie d’entrée de toutes les remorques en provenance du Niger, du Togo et du Bénin.

« Ces investissements ne sont pas des réalisations de prestige, car avec 60 000 habitants en 1960, 2 millions en 2010, Ouagadougou comptera plus de 3 millions en 2025. En plus de rendre la ville attractive, la nouvelle voie permettra à tous de l’emprunter en toute sécurité », a indiqué le bourgmestre de la capitale. Le représentant des riverains, Roger Bougsaré, s’est réjoui de la réfection du tronçon qui leur pose pas mal de désagréments. Conscients des nombreuses perturbations que causeront les travaux, les riverains se sont engagés à respecter les différentes règles. Quant au tout nouveau représentant-résident de la BOAD au Burkina Faso, Hugues Messan Edorh, il s’est félicité déjà du fait que l’infrastructure puisse contribuer à l’assainissement de la ville et à la fluidité de la circulation.

« Plus la capitale grandit, plus elle doit être pensée et réalisée suivant les canons de la modernité, matérialisée par des projets urbains d’envergure », a justifié pendant le discours de lancement des travaux, le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Seydou Kaboré. Selon lui, ces réalisations sont la résultante d’efforts budgétaires du gouvernement qui matérialise sa volonté de partage des fruits de la croissance. Il a en outre sollicité la bonne collaboration et la compréhension des riverains pour une exécution diligente de l’ouvrage. A l’endroit de l’entreprise Oumarou Kanazoé chargée de la réalisation de l’infrastructure, Seydou Kaboré, lui a demandé un ouvrage construit dans les meilleurs délais et selon les règles de l’art. Ce tronçon réalisé, il restera l’autre partie, c’est-à-dire celui allant de l’échangeur de l’Est au croisement de l’hôpital Yalgado.

Sié Simplice HIEN et Vincent KIENDREBEOGO (Stagiaire)


Les principales caractéristiques de la future route

Une largeur de chaussée de 14 m, soit 2 x 2 voies de 7 m ;

Un terre-plein central de 2,5 m ;

Deux pistes cyclables de 3 m chacune ;

Deux trottoirs en pavé de 1 m chacun ;

Des caniveaux de sections variables

La chaussée se composera d’une couche de fondation en litho stabilisation de 15 cm, dune couche de base en grave bitume de 15 cm et d’un revêtement de béton bitumineux de 4 cm d’épaisseur.


Le Premier Ministre Tertius Zongo à l’issue du lancement des travaux

« La voie était en effet au stade de dégradation avancée. Il faut que les gens sachent que le gouvernement a de la suite dans les idées. Le développement est un processus. Nous avons investi des sommes importantes pour construire l’échangeur de l’Est et avec le bitumage de ce tronçon, nous apportons la preuve que le gouvernement a une vision pragmatique.

Le deuxième élément important, est que cette voie bitumée désengorgera la ville. Nous savons aussi qu’il ne s’agit pas seulement d’aménager les routes, il y a aussi les questions d’assainissement qui sont revenues au centre des discussions lors des inondations du 1er septembre. Dans notre programmation, nous devrions lancer le deuxième tronçon de la route en même temps que le canal qui passera par Brangr-Wéogo.

Malheureusement, la procédure des marchés a été un peu compliquée. Ouagadougou est un carrefour par où passent ceux qui viennent du Bénin, du Niger, de la Côte d’Ivoire et nous devons faire en sorte que les infrastructures soient durables pour une qualité de service indéniable. »

Sidwaya

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