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Jean Pierre Palm : « Nous avons justifié l’argent de la Can 2010 »

Publié le jeudi 23 septembre 2010 à 04h22min

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« Nous avons justifié l’argent dépensé par l’équipe nationale du Burkina lors de la Can 2010 ». Ainsi s’est exprimé Jean Pierre Palm, le ministre en charge des Sports, dans un entretien qu’il nous a accordé le vendredi 17 septembre dernier, à son cabinet. L’homme a également abordé avec nous, des sujets tels que l’audit des fédérations, le Tour du Faso, la reconduction du sélectionneur portugais des Etalons, Paulo Duarte, le cas du joueur Toussaint Natama, blessé, etc.

Fasozine.com : Qu’est ce qui a motivé l’audit que vous avez commandité et qui doit toucher toutes les fédérations ?

Jean Pierre Palm : Avec le ministre des Finances nous avons beaucoup échangé sur le financement des sports. Pour que notre sport avance, il ne doit pas êtreseulement financé par l’Etat. Donc il a fallu voir dans quelles mesures nous pouvons associer certaines structures privées dans la collecte des fonds pour pousser nos différentes disciplines vers des normes internationales. Pour ce faire, il faut d’abord savoir dans quels domaines ces structures ont des difficultés et pourquoi.

C’est ainsi que nous avons fait appel au Cabinet d’audit financier et d’expertise comptable-Komboïgo et Associés (lire aussi notre entretien avec Eddie Komboïgo, le gérant de Cafec-Ka, sur www.fasozine.com du jeudi 5 août 2010, ndlr) pour nous ressortir toutes les difficultés sur l’utilisation des fonds d’abord et ensuite élaborer une stratégie pour l’approche des sociétés afin qu’elles puissent accompagner les fédérations sportives. C’est pour voir dans quelles mesures, si une société vient épauler une discipline sportive donnée, l’Etat pourra lui être reconnaissant et l’appuyer aussi, d’une manière ou d’une autre. C’est ce que les Ivoiriens qualifient de para fiscalité et nous sommes en train d’explorer cette piste avec le cabinet qui doit rendre ses conclusions bientôt. Comment le privé peut vraiment accompagner le public dans l’émergence d’un sport d’élite de qualité ? Telle est la problématique à laquelle nous tentons de trouver une solution.

Certains voient plutôt une chasse aux sorcières derrière cet audit en cours…

C’est difficile d’empêcher ce genre de réflexion. Mais est-ce parce que les policiers soupçonnent les gens qu’ils les contrôlent dans la circulation ? Franchement, je pense qu’on ne doit pas s’arrêter à ces considérations, des états d’âmes et autres. Je n’ai pas ce temps et ceux qui me connaissent me comprennent. Ce n’est pas de la rancœur et si j’ai quelque chose à dire à quelqu’un, je préfère le faire les yeux dans les yeux.

A quand un audit pour vérifier si tout est « clean » dans votre ministère aussi ?

Pour le compte du ministère nous avons des contrôles. Il y a l’inspection des finances qui est même passé ici tout dernièrement. Il y a également l’inspection d’Etat qui vient vérifier nos comptes. Ce n’est pas uniquement les structures sportives qu’on audite, les comptes du ministère le sont aussi au niveau des finances.

L’inspection serait passée dernièrement parce que pour la Can 2010, qui s’est déroulée en Angola, il y a eu des fonds qui n’auraient pas été utilisés et qui n’auraient pas été restitués non plus...

Qui vous a dit ça ? Je suis étonné quand j’entends ces genres de choses. Pour notre séjour en Angola, il y avait un budget qui avait été voté en fonction de notre qualification au second tour et pour le reste. Les finances ont été débloquées. Tout était prévu, au cas où on atteignait les demi-finales et la finale. On ne va pas aller à la Can comme si on partait à l’aventure. Le Burkina est un Etat prévoyant. Si certains ont lu les chiffres à l’envers, ça c’est autre chose. Autrement, nous avons justifié l’utilisation de l’argent au niveau du ministre des Finances et les députés sont revenus sur la question. Ce séjour des Etalons en Angola a coûté 1milliard 200 000 francs CFA. Il y a même une enquête des Finances qui est revenue auditer sur notre participation à la Can et nous n’allons pas revenir tout le temps sur le sujet. Parce que certains ont même dit que cette participation a coûté 3 milliards de francs CFA. Mais le Burkina est le seul pays qui a payé le moins cher pour sa participation à la Can. Ne pensez pas que c’est Jean Pierre Palm qui a dit qu’il fallait une telle somme d’argent. Je ne suis pas le patron de ce pays, j’ai des chefs, et il y a des structures qui s’occupent de certains domaines, notamment les finances et autres. Il y a des normes auxquelles nous obéissons. Sachez aussi qu’on n’est pas gâté en ce qui concerne les frais de transport.

Ce fut d’ailleurs une chance pour nous, qu’on ait regroupé les joueurs au Portugal. Parce que s’il fallait que les joueurs viennent ici, et qu’on reprenne Air France pour aller à Paris et redescendre en Angola, calculez un peu le coût. Il y a tout de même une bonne nouvelle, la Caf est en train de nous rembourser les frais de transport et de séjour en Angola. On a même écrit au ministère des Finances et à la fédération, afin que cet argent remboursé par la Caf aille directement au ministère des finances. Ainsi, la Can 2010 n’aura plus coûté au Burkina, 1milliard 200 000 de francs CFA mais entre 800.000 à 700.000 millions de francs CFA. Le sport d’élite aujourd’hui a un coût. Nous tenons à être aux côtés de certaines nations pour contribuer au rayonnement de notre pays. C’est le prix à payer. Autrement dit on restera ici à jouer entre nous, on fera du sport de masse. De toutes les façons, c’est un choix politique et je ne pense pas être la personne indiquée pour le faire. Quelqu’un a été élu sur la base d’un programme que nous sommes chargés d’exécuter.

Le footballeur Toussaint Natama, affirme que depuis qu’il a été blessé avec les Etalons, il a été abandonné par les structures responsables du football burkinabè…

Je crois que ce garçon a un problème personnel. Il a joué avec les Etalons, au moment où la fédération était dirigée par Seydou Diakité. Quand il s’est blessé lors d’un match, il était assuré, et il a bénéficié de soins. Maintenant, il tient à ce qu’on le paye pratiquement par mois à cause de sa blessure. Il faut dire que ce garçon est un gros fumeur donc pour un sportif c’est dangereux et il ne peut pas, à cause d’une blessure devenir un fonctionnaire de football. Je pense que le président Diakité, il faut le lui rendre, l’a beaucoup soutenu personnellement et également par le biais de la fédération. Si ce garçon n’arrive plus à reprendre le football, il faut qu’il arrive à se reconvertir à autre chose. L’assurance ne va pas le payer toute sa vie. Je pense que la fédération, à l’époque, a, en tout cas, joué son rôle. C’est la cigarette qui est mise en cause dans le verdict médical à propos de son mal. Je suis un fumeur, je connais les problèmes qu’il a. Et s’il se met dans la tête qu’il est un très bon footballeur, je crois qu’à un certain moment, il faut savoir tirer sa révérence et chercher à faire un autre boulot, plutôt que de croire que suite à une blessure, on peut le payer toute sa vie. Nous assurons tous les joueurs pour les blessures, mais nous ne pouvons pas les assurer pour le restant de leur carrière s’il arrivait qu’ils soient blessés.

Quels seront les grands chantiers du ministère en charge des Sports, pour la saison 2010/2011 ?

Parlons plutôt de 2009/2010, ça sera plus exact. Vous avez pu suivre la prestation de nos différentes formations nationales, notamment celle des juniors qui est l’une de nos meilleures équipes. Malheureusement comme on dit le beau football spectacle ne paye pas toujours, il faut pouvoir marquer. Or, nos juniors n’ont pas pu marquer un seul but au Bénin, malgré tous les tournois qu’ils ont remporté en Europe. Espagne, Allemagne, etc., mais, comme l’a relevé un de vos confrères, on a oublié que le football africain ne répond pas aux mêmes normes qu’en Europe. En plus, en Afrique, il faut subir cette difficile épreuve de tricherie sur les âges. Malheureusement, les enfants, malgré tout le jeu qu’ils ont produit, sont tombés aux tirs au but. Je crois que ce fut l’une des déceptions de la reprise. Cependant, il y a nos cadets qui sont toujours dans la course pour la qualification à la prochaine Coupe d’Afrique des nations de leur catégorie (Rwanda 2011, ndlr), tout comme les seniors qui doivent entrer en lice le 9 octobre, contre la Gambie, dans les éliminatoires de la Can Gabon/Guinée équatoriale. Dans l’immédiat, ce sont les challenges à relever, sans oublier le Tour du Faso qui commence le 22 octobre prochain.

Depuis que le Burkina a repris à son compte l’organisation du Tour cycliste international du Faso la machine est-t-elle bien huilée maintenant ?

Je ne sais même pas pourquoi ce Tour a fait couler tant d’encre et de salive, parce que tous les financements ont toujours été assurés par les opérateurs économiques burkinabè, Aso (Amaury sport organisation, ndlr) n’apportant que son savoir faire pour nous accompagner. Nous pensons, comme le disent les Chinois, que lorsque vous apprenez à quelqu’un à pêcher, il faut un jour qu’il se débrouille pour trouver sa barque et continuer à pêcher tout seul. C’est ce que nous avons voulu faire, et les Burkinabè ont la capacité de bien organiser ce tour. Et le Tour passé l’a assez bien prouvé. On a quelqu’un d’Aso, Laurent Bezault, qui nous accompagne à chaque fois comme directeur de course. D’ailleurs, il veut bien venir, à titre personnel, nous donner un coup de main. Donc il n’y a vraiment aucun problème à ce niveau. Du reste, nous organisons beaucoup de tours cyclistes.

Les Etalons sont-ils prêts pour affronter ce tour, surtout que cela fait un bout de temps qu’ils sont absents des premiers rôles sur leur sol ?

Oui, mais je crois qu’il faut que nous soyons humbles et également accepter que souvent, le passage de relais entre les générations, met du temps. En sport il faut le comprendre. C’est ce qui est arrivé peut être à notre cyclisme. Il a eu de très grands coureurs et malheureusement on n’a pas pu préparer la relève pour reprendre le flambeau, ce qui explique l’actuelle baisse de régime. Aujourd’hui, Dieu merci, avec le président Ouangawa (Alassane D. Ouangrawa, président de la Fédération burkinabè de cyclisme, ndlr), je pense qu’il y a un travail de base qui a été fait. Je ne dis pas que nous allons gagner le Tour mais je sais au moins que nous ne serons pas ridicules. C’est une bonne équipe et je pense qu’elle sera en mesure de faire quelque chose à ce Tour du Faso.

Suite au forfait de la Mauritanie, les Etalons footballeurs sont-ils en mesure de se qualifier dans leur groupe, pour la prochain Can ?

Je ne peux pas affirmer qu’ils pourront se qualifier. Ce serait sous estimer les équipes qu’ils vont rencontrer, c’est-à-dire la Gambie et la Namibie. Certes, le match contre la Mauritanie n’a pas eu lieu, mais nous avons quand même joué en amical contre le Gabon qui n’est pas la dernière équipe-31ème au plan mondial selon le classement Fifa- D’ailleurs elle a eu à battre le Cameroun et je pense qu’elle été un bon sparring-partner pour les Etalons. Les Egyptiens aussi nous avaient invités, mais ils entraient dans le mois du Ramadan et la date qu’ils nous proposaient ne nous arrangeait pas. Nous avons donc préféré jouer contre le Congo en France. Pour une question de budget nous avons dû jouer les matchs en France. Cela revenait beaucoup moins cher, surtout pour les coûts du transport. Donc je pense que notre fédération de football et le sélectionneur s’attellent pour préparer l’équipe au mieux pour qu’on ait un beau match le 9 prochain, contre la Gambie.

Avez-vous des contacts avec Paulo Duarte, le sélectionneur national ?

Non, pas vraiment. Comme pour tous les autres coachs, je suis, de temps à autre, en contact avec lui. Quand il vient pour des problèmes d’intendance au niveau du ministère, quelques fois, il monte me dire bonjour. On en profite pour parler un peu des Etalons et d’autres sujets.

Qu’est ce qui a milité en faveur de la reconduction du Portugais à la tête des Etalons ?

C’est la fédération qui est la mieux indiquée pour répondre à cette question. Le bruit court que c’est le ministère qui choisit l’entraineur. Je tiens à vous le dire, Duarte, je ne le connaissais pas. C’est la fédération qui a amené son nom ici. Ils étaient un certain nombre d’entraineurs sur la liste et le critère qui a prévalu pour le choix de Duarte, c’est que c’est un jeune entraineur qui n’était pas connu, et qui pouvait faire ses galons ici. Le ministère n’a rien à voir avec le choix de Duarte. C’est la fédération qui l’a choisi. Toutefois, le ministère, c’est quand même la structure mère et on ne doit pas être à couteaux tirés avec les structures fédérales ou les dirigeants sportifs. C’est la fédération qui choisit ses entraineurs et je crois que c’est une bonne chose.

Le Burkina s’apprête à organiser une compétition internationale de football en salle…

L’organisation de la coupe d’Afrique de football en salle par le Burkina, vient du président de la Confédération africaine de football (Caf), Issa Hayatou qui a vraiment été charmé par le palais des sports de Ouagadougou. « En voyant cette salle je suis fier d’être Africain », avait-il affirmé. C’est ainsi que l’idée a germé et il a proposé à la fédération d’organiser le championnat d’Afrique de football en salle, qui, je le pense, n’est pas une petite compétition, bien que n’exigeant pas de gros investissements comme la Can et autres. Les premières autorités ont accepté cette proposition. La compétition se jouera en décembre. Le comité d’organisation a été mis en place et les gens s’attèlent justement à bien organiser ce tournoi.

En décembre, il y a également un autre évènement, le cinquantenaire. Quelle sera la part contributive du ministère des Sports ?

En sport il y a plusieurs volets. On a un tournoi international dont le ministère suit particulièrement l’organisation et il y aura des compétitions dans d’autres disciplines : le cyclisme, la lutte, etc., sous la férule du comité d’organisation du cinquantenaire. En ce qui concerne le tournoi international, on commence à avoir les réponses des équipes invitées, notamment l’Olympique de Marseille, l’AS Saint Etienne et le Portugal. Le Mans (ancienne équipe de Paulo Duarte, ndlr), et une équipe brésilienne nous ont également contactés, pour participer à ce tournoi. Mais ce qui a déjà été arrêté c’est Barcelone, Saint Etienne, OM et Léria. Au niveau africain c’était le Ghana, le Congo, le Maroc et le Burkina. Maintenant on verra dans quelles mesures on pourra associer les autres équipes qui veulent participer à ce tournoi. C’est une grande fête, et nous tenons à ce que notre pays ait une bonne visibilité à l’international, mais nous allons gérer l’organisation dans la limite de l’enveloppe financière qui nous est allouée.

Souvent les différents championnats ont du mal à démarrer par manque de ressources financières. Que fait le ministère en charge des Sports pour trouver le remède à ce mal récurrent ?

En ce qui concernant le championnat de football de la saison passée dont une journée n’avait pu être jouée, ce n’était pas un problème d’argent. C’était dû à un problème juridique. La fédération avait de l’argent dans ses comptes, mais à cause des procès qui lui étaient en cours contre elle, les banques ont fait saisir ses comptes et elle ne pouvait donc pas avoir accès à cet argent pour organiser le championnat de football. Il fallait alors trouver les voies et moyens pour faire une main levée sur les différentes saisies, afin que le championnat puisse se poursuivre. On ne peut pas dépenser de l’argent liquide parce qu’il n’y a aucune traçabilité. C’est toujours un chèque qu’on dépose pour qu’on sache que l’argent est rentré dans le compte. C’est ce qui a motivé l’arrêt du championnat, juste pour une journée. Non, je tiens à le répéter, l’Etat burkinabè finance tous les championnats, selon ses moyens et l’argent mis à la disposition des structures fédérales doit être justifié.

Que faut-il faire pour que les Etalons en football arrivent à de bons résultats ?

Le Burkinabè a toujours cette soif inextinguible de victoires, mais une équipe ne peut pas gagner tous les jours, sinon le Brésil serait champion du monde tout le temps. Nous revenons de très loin. D’un classement de 150 et quelques, nous sommes aujourd’hui 39èmes sur le plan mondial, ce n’est pas rien. Ce qui signifie qu’il y a un travail qui est fait. Il y a des écoles de football qui se créent et à partir de ce moment, il faut un suivi rigoureux. Alors, on aura 60 à 70% de chances de gagner des compétitions. J’entends des gens dire qu’il fallait changer l’entraineur, parce que tel ou tel pays l’ont fait. Non il ne faut pas suivre ces exemples.

Une équipe comme la Côte d’Ivoire par exemple, a une épine dorsale, contrairement au Burkina qui cherche toujours l’équipe type. C’est maintenant qu’on commence à avoir des joueurs qu’on fixe à certains postes. Laissez ce monsieur (Duarte, ndlr) construire cette ossature. Dès qu’on a une ossature et qu’il faut à chaque fois mettre un ou deux joueurs, en ce moment on pourra changer d’entraineur quand on veut. Des équipes comme la Côte d’ivoire, le Mali peuvent se le permettre, possédant des joueurs qui sont dans de grandes équipes. Mais je crois que changer d’entraineur tous les jours ne sert à rien.

Morin Yamongbè

Fasozine

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Vos commentaires

  • Le 23 septembre 2010 à 11:15 En réponse à : Jean Pierre Palm : « Nous avons justifié l’argent de la Can 2010 »

    Pour le tour du Faso, il faut reconnaitre que le niveau est en train de baisser ; Il faut laisser les pays comme le Togo, le Benin, le niger et le Ghana. Ils n’ont pas le niveau. Il faut inviter les pays comme le Rwanda, l’Egyote, le Maroc et en Europe l’espagne. Il faut relever le niveau. Et puis reconnaissons que sur le plan médiatique, il y a une baisse. RFI n’est plus impliqué comme avant Tv5 a dimunué etc....Bonne chance a nous

  • Le 23 septembre 2010 à 12:48, par Hamane En réponse à : Jean Pierre Palm : « Nous avons justifié l’argent de la Can 2010 »

    J’espère que le bilan de la CAN 1998, organisé ici au Burkina Faso a été fait. Je me souviens que Norbert ZONGO a réclame ce bilan jusqu’à sa mort.

  • Le 23 septembre 2010 à 14:23, par jean silete En réponse à : Jean Pierre Palm : « Nous avons justifié l’argent de la Can 2010 »

    Mr le Ministre,pour le cinquantenaire,s il vous plait organisez un vrai match SILLURES# KADIOGO ou les equipes seront composees rien que les vrais et anciennes gloire qui ont fait le beau temps de notre football ( Diarra Sidiki,Sap olympiq,Kallet Batieba,Hien Hubert,Balima) C est ca le vrai cinquantenaire.Juste une trentaine de minutes afin que nous voyons ce qu ils sont devenus et pour couronner ce match,une decoration car ils la merite.Merci d avance

  • Le 23 septembre 2010 à 14:46, par Condor En réponse à : Jean Pierre Palm : « Nous avons justifié l’argent de la Can 2010 »

    Le foot le foot vous ne voyez mais pas dans les autres disciplines ce qui pourrai nous faire connaitre internationalement.Toujours a claquer des millions sans pour autant remporter de coupe. Et c’est quand on a une petite etincelle qui se manifeste dans une autre discipine qu’on va les gens de leur fédé se manifester.
    Ce nul ça !!! Pfffffffff

  • Le 23 septembre 2010 à 15:39 En réponse à : Jean Pierre Palm : « Nous avons justifié l’argent de la Can 2010 »

    Tres bon article, sauf que le mot férule est inapproprié

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