LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

Maxime Kaboré, candidat indépendant à la présidentielle : « Non ! Je ne suis pas un plaisantin »

Publié le lundi 20 septembre 2010 à 03h22min

PARTAGER :                          

Inconnu du landerneau politique il y a quelques mois, Maxime Kaboré est, en tout cas jusque-là, le seul indépendant parmi les candidats déclarés à la présidentielle burkinabè du 21 novembre prochain. Il est celui que certains ont vite fait de surnommer « le candide » voire un comparse venu amuser la galerie. Dans l’entretien ci-après, l’intéressé, attendu en principe aujourd’hui à Ouagadougou de la Belgique, tente de rassurer ceux qui ne le croient pas encore qu’il n’est pas un plaisantin.

Vous avez déclaré votre candidature à la présidentielle ; pouvez-vous nous rassurer que vous ne jetterez pas l’éponge à la dernière minute et donner raison à ceux qui voient en vous un plaisantin ?

• Etre candidat à l’élection présidentielle est un acte important qui ne peut en aucun cas être pris à la légère. J’ai beaucoup du respect pour la fonction présidentielle mais aussi pour mes compatriotes pour m’amuser à un jeu malsain. Il y a quelque temps votre journal titrait « Maxime Kaboré ira-t-il jusqu’au bout ? ».

Je voudrais faire comprendre clairement que je ne suis pas un plaisantin qui est venu amuser la galerie. Vous pensez qu’avec la situation de notre pays, je vais venir juste pour faire de la figuration ?

C’est mal me connaître que de penser que je suis un homme à renoncer à ce que je crois être un acte patriotique et d’amour pour mon peuple. Je suis candidat parce que j’estime avoir un projet crédible et salutaire pour le pays.

A quelque deux mois du scrutin, avez-vous pu résoudre la question du parrainage, l’une des conditions pour la validation de votre candidature ?

• Oui je n’ai pas de problème pour remplir ce critère de l’article 125 du code électoral. Un élu qui accepte de parrainer un candidat autre que son parti manifeste par là sa bonne compréhension de l’esprit de la loi et son ouverture d’esprit. Il fait preuve de maturité politique et renforce par là le processus démocratique.

Parrainer ne veut pas dire soutenir. Quand on estime que le candidat a des choses intéressantes à communiquer au peuple souverain, on lui donne la possibilité d’exposer son projet de société en le parrainant.C’est vraiment avoir du respect pour le peuple que de lui permettre de choisir librement en ayant connaissance de ce que chacun veut exprimer.

C’est un débat d’idées, une confrontation de projets. Il ne s’agit pas d’un affrontement de personnes. Les partis qui acceptent de parrainer d’autres candidats montrent leur ouverture d’esprit, prouvent qu’ils n’ont pas peur de confronter leurs projets au mien, enrichissent le débat et renforcent le processus démocratique.

C’est l’évidence même de la maturité politique ! Comment voulez-vous qu’un candidat indépendant puisse avoir les 50 parrainages de députés/et /ou conseillers municipaux répartis dans au moins 7 des 13 régions du Burkina si les partis qui ont des élus lui refusent les signatures nécessaires pour valider sa candidature ? Le peuple a droit d’entendre mon message.

La candidature indépendante est autorisée par la constitution. Me parrainer, c’est respecter le peuple en lui donnant la liberté de choisir parmi les postulants son président. Je suis en forme et je sens la fébrilité de certains concurrents qui ont peur de la confrontation. Laissons le peuple décider ! C’est le peuple qui me veut sur la ligne de départ et je serai au rendez-vous.

Si oui, combien de signatures avez-vous pu récolter et de quels partis sont issus de ces élus ?

• J’en ai eues largement au-dessus de ce qui est nécessaire dans plus de 7 régions du pays. Certains partis ont joué le jeu et ont respecté la parole donnée. Il est normal que les partis qui clament à longueur de journée leur attachement au processus démocratique et qui ont des élus acceptent de parrainer un candidat indépendant qui n’a pas de parti et par conséquent aucun élu.

Parrainer ne veut pas dire me soutenir. C’est accepter le jeu démocratique en me permettant d’être sur la ligne de départ. J’ai reçu aussi le parrainage d’autres partis. Lorsque toutes les candidatures seront déposées, vous aurez la précision à votre question.

En tant que candidat indépendant, n’avez-vous pas rencontré de difficultés dans la collecte des parrainages ?

• Non je n’ai pas eu de problème particulier. Certains responsables politiques m’avaient donné le sentiment de vouloir collaborer mais ils ne sont pas allés au bout de leur démarche en refusant de me parrainer. Je ne comprends pas cette attitude surtout envers un candidat sans parti. Je n’en veux à personne mais je sais maintenant qui est qui et qui est digne de confiance.

Vous savez si on ne respecte pas la parole donnée, on perd de sa crédibilité. Quand on parle de la volonté d’approfondir le processus démocratique, les actes posés doivent le démontrer ! Si on aspire à diriger ce pays, il est important d’être crédible. Je ne viens pas en sauveur mais en homme libre pour apporter ma contribution à l’édification d’un Burkina prospère et équitable. Beaucoup de politiciens ont encore du chemin pour comprendre la nécessité d’avoir des comportements qui honorent la démocratie.

Le débat doit prendre de la hauteur. Le peuple a assez des mesquineries et des affrontements d’ego. Faire de la politique, c’est respecter le peuple souverain, c’est respecter ses adversaires, c’est respecter ses engagements. Je suis pour la confrontation des idées et je resterai sur cette ligne de conduite. Ce qui importe pour le peuple c’est de créer toutes les conditions pour améliorer son quotidien.

Avez-vous vos dix millions en poche pour la caution ?

• C’est une exigence de l’article 127 du code électoral. Je remplirai toutes les exigences pour valider ma candidature auprès du Conseil constitutionnel. Par la grâce de Dieu, je peux vous assurer que je serai sur la ligne de départ le 21 novembre 2010.

Quelle stratégie de campagne mettrez-vous en place pour conquérir l’électorat sur toute l’étendue du territoire burkinabè ?

• Nous serons présents dans toutes les régions et déjà certaines d’entre elles ont manifesté concrètement leur soutien en mettent en place des bureaux pour mieux diffuser notre projet de société. Je reste convaincu de l’adhésion des gens qui ont compris le pourquoi de ma candidature qui est une avancée majeure dans le processus démocratique de notre pays.

Plus que des structures, ce sont les citoyens qui partagent notre vision qui vont transmettre, partout où ils se trouvent, notre message solennel du changement pour un Burkina solidaire, moderne et profondément tourné vers l’avenir.

Les responsables dans les 13 régions auront une autonomie et prendront des initiatives pour convaincre l’électorat de la nécessité du changement. Ces responsables auront la mission de faire passer le message dans le Burkina profond. Le message ne sera dirigé contre personne, ce sera un message positif et optimiste.

Nous irons partout dans les contrées reculées pour dire aux gens qu’ils ne seront pas oubliés et qu’ils ont droit aussi à la même considération que ceux des grandes villes. Pour moi, il n’y a pas de Burkinabè de seconde zone. Nous tiendrons compte des préoccupations et des spécificités de chaque région dans la prise des décisions dans un souci d’équité et d’efficacité.

De quel trésor de guerre disposez-vous ?

• Nous comptons sur les dons des particuliers, de sympathisants, de mes fonds propres et de toutes les bonnes volontés qui pensent que le pays mérite d’avoir des gens compétents et déterminés à le sortir de la pauvreté

Etant en Belgique, comment comptez-vous coordonner votre campagne ?

• Je suis un candidat indépendant mais pas solitaire. J’ai des gens engagés qui font le travail de coordination. Je sais faire confiance à mes collaborateurs qui agissent en mon nom avec détermination, rigueur et loyauté. Je serai au pays dès le 20 septembre et nous allons passer à la vitesse supérieure.

J’ai un timing précis et nous agissons avec méthode et lucidité. Je ferai connaître dans les jours qui viennent mon staff national et en début du mois d’octobre je vais installer les représentants régionaux. Je travaille avec des gens motivés, disponibles et désintéressés qui ont à cœur de défendre nos idées et de convaincre l’électeur burkinabè que le meilleur choix pour l’avenir c’est incontestablement le choix du changement.

J’incarne ce choix qui allie en même temps le respect de ce qui a été déjà accompli mais aussi la volonté d’aller plus loin pour qu’enfin la misère ne soit plus le mot le plus cité dans la bouche de millions de Burkinabè. En d’autres termes, nous nous sommes engagés à redonner l’espoir au peuple.

Votre projet de société est-il enfin prêt ?

• Mon projet de société est prêt. J’ai déjà eu l’occasion de livrer à la presse et au peuple les grandes lignes. Nous l’exposerons de façon plus détaillée et chacun se fera une idée de ce que nous voulons pour ce pays.

Nous sommes convaincus qu’avec une réelle volonté de combattre la misère qui frappe nos concitoyens, en associant toutes les forces vives de la nation dans un esprit de réelle collaboration pour le bien commun, nous réussirons à faire de notre cher pays un endroit où il fait bon vivre.

Nous devons être la tête et non la queue ! Oui nous pouvons si nous le voulons. Avec l’aide de Dieu et l’engagement citoyen, nous ferons des exploits pour le bonheur de tous les Burkinabè sans discrimination aucune !

Entretien réalisé par Hamidou Ouédraogo

L’Observateur Paalga

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 20 septembre 2010 à 04:56 En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à la présidentielle : « Non ! Je ne suis pas un plaisantin »

    En voyant la photo de ce monsieur je sens meme que c’est un comedien (rigolo). Il ne deviendra jamais predident du faso ici.

    • Le 20 septembre 2010 à 13:51 En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à la présidentielle : « Non ! Je ne suis pas un plaisantin »

      Hey man, ne te fie jamais aux apparences, salut plutôt ce courage et arrête de penser qu’on est tous comme toi ; no challenge man…
      Bonne continuation à ce monsieur.

    • Le 20 septembre 2010 à 15:46, par braogo En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à la présidentielle : « Non ! Je ne suis pas un plaisantin »

      Au lieu de le condamner avant même de l’avoir juger, il faut prendre le temps de l’écouter et voir dans le fond quelles sont ses idées. Ce qui est sûr je ne pense pas qu’en tant que président il nous fasse descendre plus bas que là nous en sommes !

      • Le 22 septembre 2010 à 21:45 En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à la présidentielle : « Non ! Je ne suis pas un plaisantin »

        Si le prochain president doit juste nous elever du niveau auquel nouis sommes, ce n’est pas la peine. On est tres bas et onh veut au moins le niveau d/’ avant 1980. Sionon actuellement on touche le fond. Regardez tout est en panne dans ce pays. La sante, l’education, l’ environnement, la gestion cahotique de l’etat, les detournements, les enrichissem,ents illicites. O Dieu. Au moins sous la 3eme Republique, ca detournait a tour de bras mais ils ne creeaient pas des enclaves genre Ouaga 2000 pour fuir la racaille qu’ ils ont creee. donc s’ il vous plait, le temps et l’ espace actuel que la 4 eme republique nous fait vivre ne devra jamais etre une reference pour un politiciwen qui aime ce pays.

  • Le 20 septembre 2010 à 10:40 En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à la présidentielle : « Non ! Je ne suis pas un plaisantin »

    Un vrai plaisantin ce monsieur...

  • Le 20 septembre 2010 à 11:43, par yeral dicko En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à la présidentielle : « Non ! Je ne suis pas un plaisantin »

    voilà tout un programme !!!!!!! Nous convaincre qu’il n’est pas un plaisantin.Vous avez du boulot

  • Le 20 septembre 2010 à 15:17, par zz En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à la présidentielle : « Non ! Je ne suis pas un plaisantin »

    Un vrai plaisentin ce Monsieur. Je sens qu’on va se marrer. Il ressemble plutôt a Adama Daïko

  • Le 20 septembre 2010 à 15:17, par ibra En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à la présidentielle : « Non ! Je ne suis pas un plaisantin »

    "C’est un débat d’idées". Croyez-vous que ce peuple analphabète pourra supporter ? Cherchez plutôt à battre votre campagne pour les législatives à venir car cela vous ira mieux
    Merci de publier

  • Le 20 septembre 2010 à 16:31 En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à la présidentielle : « Non ! Je ne suis pas un plaisantin »

    eh allah !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    au faso on verra du tout !!!!!!!!!!!!!!!!!!

    politique est vraiement bizarre quoi !!!!!!!!!!!!!!!!!

    à vrai dire sa photo dit tout de kel genre de candidat c’est !!!!!

    ici au Faso la politique est dur !!!!!
    leb n wa ka laf da log yé ya foo maxime bal lab data.
    il ne sera même pas sous-prefet ce Monsieur.
    s’il gagne deux voix ce sera celle de lui, sa femme(pas sûre même), son goss s’il en a.

  • Le 20 septembre 2010 à 20:03, par Mino En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à la présidentielle : « Non ! Je ne suis pas un plaisantin »

    Dites moi,à quoi ressemble un candidat sérieux (physiquement) ?A lire certains internautes,ce Monsieur est un plaisantant rien qu’à voire sa photo.C’est vraiment dommage pour des soit disant intellos.
    PRIERE NOUS EPARGNER DE VOS COMMENTAIRES A DEUX BALLES SANS ARGUMENTS QUI SENTENT L’AIGREUR...
    Merci

  • Le 20 septembre 2010 à 21:23 En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à la présidentielle : « Non ! Je ne suis pas un plaisantin »

    je me suis posé la question (et finalement je la pose a tous et a personne tout compte fait) : qui est derriere ce monsieur ? quels individus, reseaux, puissances, etc ont suscité cet individu ? Decidemment l’afrique a encore (ou trop) a faire !!!
    SOME

    • Le 20 septembre 2010 à 22:38 En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à la présidentielle : « Non ! Je ne suis pas un plaisantin »

      Toi SOME là hô, à qui tu penses être derrière ce monsieur autre que ses trippes et son amour du burkina. Que ceux qui ne peuvent pas tomber et casser une calebasse, laissent ceux qui sont audacieux et ambitieux pour notre peuple. Maxime, je soutiens le principe de votre candidature depuis la France, mais mon Candidat est le Président Sortant. Mais j’ai un respect absolu pour vous. Les 15 000 euros pour la caution, les 50 signatures d’élus, l’amour du pays, l’affrontement de tous ces "chiens de Mitterand" qui vous aboient à la suite. Tenez bon car vous allez marquer une date et l’histoire est ponctuée de dates certaines. Un de vos admirateurs. Fo ya Gandaogo, poursuis le noble combat que tu as engagé.

  • Le 20 septembre 2010 à 22:16, par Truman En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à la présidentielle : « Non ! Je ne suis pas un plaisantin »

    Ce mec se fout de nous !!!
    On le lui rendra bien.

  • Le 21 septembre 2010 à 00:10, par zamikarie En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à la présidentielle : « Non ! Je ne suis pas un plaisantin »

    ça fait pleurer de voir des gens qui regardent la photo de quelqu’un pour le juger. c’est vraiment triste car pour des gens qui savent au moins lire raissonnent comme sa je me demande ceux comment ceux qui ne savent lire et qui comprenne rien de la politique vont raisonner. Mon pauvre burkina tu as du pain sur la planche. A savoir si ces personnes on leur carte d’électeur.
    Maxime pouvais bien rester dans son Belgique,travailler gagner son gombo au lieu de venir au pays pour chercher à apporter sa touche. Mais s’il a osé venir c’est qu’il peut tout faire sauf plaisanté.
    Vous pensez que l’actuel président avait ce physique quand il venait au pouvoir.
    C’est désolé mais si on devait raisonner comme vous SARKO n’allait jamais être à la tête de la France.
    Soutient à toi Maxime, on attend ton programme pour voir. N’ecoutes pas les jaloux !

  • Le 21 septembre 2010 à 13:08, par pour ma part En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à la présidentielle : « Non ! Je ne suis pas un plaisantin »

    Je suis d’avis avec ceux qui pensent que c’est assez mal inspiré que de discréditer un candidat sur son apparence physique. Les bonnes questions à se poser peuvent être les suivantes : quel est son programme ? sa stratégie de conquête du pouvoir ? Mais hélas, on juge sur le physique ! Tenez, je connais quelqu’un qui a eu à juger une personne sur l’expression de son visage en ces termes : "il est faux, il n’y a qu’à regarder son visgae" !. Pire l’auteur de cette phrase se dit intellectuel avec cependant un visage et un physique disgrâcieux et il entend bien être pris au sérieux. Pour ma part, je veux bien (le prendre au sérieux) mais je n’y arrive pas.

  • Le 21 septembre 2010 à 15:58, par Ludovic En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à la présidentielle : « Non ! Je ne suis pas un plaisantin »

    Je ne me lancerais pas dans ce débat sur le sérieux ou non de ce candidat venu de loin ! Je pense que chacun en République est présume être de bonne foi (jusqu’à preuve du contraire), et mérite qu’on lui accorde le bénéfice du doute raisonnable, surtout que c’est sa première fois et qu’il a pu réunir les conditions ! Cependant, je crains que ce ne soit encore un coup d’épée dans l’eau.

    Tout est prêt ici pour la sacralisation du BLAISO : encre dite INDELBILE, isoloirs, urnes, véhicules banalisés de transport du bétail électoral, armée de chefs coutumiers prêts pour les malédictions et autres pressions, la tune, les bons de carburant, les membres du conseil constitutionnel ... et même les résulats (1er et second tour le cas échéant) !

    • Le 22 septembre 2010 à 10:49, par Burkinabé En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à la présidentielle : « Non ! Je ne suis pas un plaisantin »

      Qu,est ce qui dérange les gens ? Le fait qu,il vive à l,extérieur ? Qui est plus Burkinabé que lui ? Ou c,est sa photo qui fait de lui un plaisantin ? Que ceux ci se mettent devant une glace, ils ne sauront même pas dire à quoi eux ils rensemblent. C,est vraiment triste, pitié pour des citoyens Burkinabés qui veulent le changement et à la fois contre une nvle tête à la Présidence. Qui est né Président ? Est ce que le Burkina est un village oû un individu doit y règner pdt des décennies et à vie ? De grâce, ne jugez pas quelqu,un sans le connaitre. Mr KABORE est un homme de bonne foi, crédible, intellectuel et qui aime son pays et ses frères et soeurs burkinabé. Jeunesse burkinabé, croyons en lui un tout petit peu et les faits parleront d,eux mêmes.

  • Le 22 septembre 2010 à 21:41 En réponse à : Maxime Kaboré, candidat indépendant à la présidentielle : « Non ! Je ne suis pas un plaisantin »

    Maxime n’est pas un plaisantin. Il ne me fait pas rire. C’est simplement un mauvais acteur, donc un cabotin. Cabotin et plaisantin c’a rime mais c’est pas meme chose. Je l’ aurais pris au serieux s’ il s’ etait fait connaitre du public d’ une certaine facon a part les soit- disant les 100 millions de dons en materiels qu’ il clame a tue- tete avoir donne a l’ Hopital Yalgado. Mais il ne suffit pas de faire des dons pour avoir la stature d’ homme d’etat. Blaise meme avant le 4 aout 1983 n’ avait pas la stature d’ homme d’ etat. Meme apres Octobre 1987, il a fallu qu’ il legalise la corruption au Burkina pour que les mangeurs le suivent. Sinon il n’avait toujiours pas l ;a stature d’ homme d’etat. C’est diore que la stature d’ homme d’ etat ne se gagne que par les actions et avec le temps. Je suis desole si tu trouves mon analyse blessante mais a dire vrai, seuls les gars pas serieux te prendraient au serieux, pas parce que tu n’as pas des capacites pour diriger ce pays (encore que ces capacites se revelent surtout quand on est face aux responsabilites) mais parce que dans ce pays, des candidats - apparition fantome, on en a connu. DEt ils n’ ont jamais dementi qu’ ils etaient crees de toutes pieces, pour la circonstance. Tu montreras seuelemtn a posteriori que tu es un candidat serieux a[pres ces elections. Et on te lira a la loupe, tes accointances politiques, ta relation avec la societe civile, etc. Sinon, pour le moment, pourquoi je croirais que tu es different de Frederic Guirma ? Grande gueule, mais rien dans le coeur comme conviction.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique