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BAKARY SORO (Défenseur à Arles Avignon en ligue française) : « Je suis prêt à défendre les couleurs du Burkina »

Publié le jeudi 9 septembre 2010 à 03h04min

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Le dimanche 5 septembre 2010 lors du match amical face aux Panthères du Gabon en France, il était sur le banc de touche des Etalons avant de faire son entrée sur le terrain au cours de la deuxième mi-temps. Il s’agit du défenseur central ivoirien, Bakary Soro. Ce jeune est passé dans un centre de formation à Abidjan, puis a rejoint l’équipe première de l’ASEC Mimosas en 2003, club avec lequel, il a joué quatre ligues africaines des champions. En 2006, Bakary Soro s’est retrouvé à Charlton en Angleterre où il n’a véritablement pas joué pour des problèmes de papier mais il trouvera un point de chute au club de GBA en Belgique avant de jouer avec Lorient et depuis janvier 2010, il évolue sous les couleurs de Arles Avignon qui, de la ligue 2 est en ligue 1 cette saison. A la faveur de la rencontre amicale contre le Gabon, nous l’avons approché pour savoir un peu plus sur ses débuts avec les Etalons.

"Le Pays" : Comment analyses-tu ce match face au Gabon qui constitue ta première sortie sous les couleurs du Burkina ?

Bakary Soro : Dans l’ensemble, ce fut un bon match au vu du résultat et du contenu, nous avons respecté les consignes de l’entraîneur. Nous avons été mené et cela s’est un peu compliqué lorsque nous avions perdu deux joueurs sur cartons rouges. Après l’égalisation, il nous a demandé de resserrer et bien bloquer les couloirs et cela a été satisfaisant par la suite. Pour l’instant, il n’y a pas trop d’automatismes avec les autres coéquipiers mais comme c’est le football, cela n’a pas été aussi compliqué.

Peux-tu nous expliquer comment s’est passée ton intégration dans le groupe des Etalons quand on sait que tu frappais à la porte des Eléphants de Côte d’Ivoire après y avoir joué dans les petites catégories ?

Pour moi, c’est d’abord une prise de contact avec le Burkina et cela ne me déplairait pas de jouer avec les Etalons. A travers cette première convocation, il s’agissait de venir voir le groupe, discuter avec le staff dirigeant et si tout se passe bien, défendre les couleurs du Burkina par la suite. Il faut souligner que c’est Aristide Bancé qui m’a parlé de la sélection du Burkina en me faisant savoir que c’est un bon groupe et s’il y a une possibilité pour moi de jouer avec eux ce serait bien. Il a ensuite parlé de moi à l’entraîneur Paulo Duarte qui est entré en contact avec moi et m’a convoqué pour ce regroupement de Nice.

Que veux-tu dire en parlant de discuter d’abord avec les dirigeants avant de décider ?

Il s’agit de discuter avec les dirigeants parce que ce n’est pas un choix facile. Si je suis là, c’est pour m’impliquer et il faut que cela soit aussi réciproque. Mon objectif, c’est d’avoir une bonne carrière internationale et si le Burkina m’offre cette opportunité, pourquoi ne pas la saisir ?

Comment as-tu trouvé l’ambiance au sein du groupe ?

J’ai trouvé une bonne ambiance que ce soit avec les joueurs, l’encadrement technique, les dirigeants. Tout s’est bien passé et le respect est mutuel. J’avais déjà côtoyé certains joueurs comme Bakary Koné, Charles Kaboré en clubs en France et d’autres comme Mohamed Koffi en sélection des jeunes en Côte d’Ivoire, tandis que Aristide Bancé est un ami d’enfance. L’intégration s’est faite naturellement avec des joueurs qui sont tous sympathiques. Cela ne veut pas dire que j’ai gagné ma place. Et si tout se passe comme nous le souhaitons tous, je dois me battre pour obtenir une place de titulaire ou de remplaçant.

Qu’as-tu à dire aux Burkinabè qui te découvrent pour la première fois, au sein des Etalons ?

Je tiens d’abord à leur dire que si je suis là, c’est de mon propre gré et si je dois défendre les couleurs du Burkina, je donnerai le meilleur de moi-même pour les satisfaire, avec la joie au cœur.

Propos recueillis par Antoine BATTIONO

Le Pays

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