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Cheick Oumar Koné, entraîneur de l’ASFA-Y : Un adieu dans la douleur et le regret

Publié le mercredi 8 septembre 2010 à 03h14min

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Le divorce est consommé entre l’ASFA-Y et son coach, le Malien Cheick Omar Koné. L’idylle n’a duré que deux ans avec à la clé, deux titres de champion, une coupe nationale. Bon bilan non ? Alors pourquoi, s’est-on séparé ? In extrémis, nous avons pu arracher une interview à l’entraîneur Koné à quelques heures de son vol retour. Un homme aigre.

Quel regard jetez-vous sur vos deux saisons passées à l’ASFA-Y ?

J’ai passé deux merveilleuses saisons à l’ASFA-Y, que ce soit sur le plan sportif ou sur le plan humain. Bien que mes relations avec ce club se soient terminées en queue de poisson. Vous autres journalistes, vous êtes mieux indiqués pour dresser mon bilan. Je puis dire que je suis un technicien comblé.

J’ai vécu une belle expérience. Je suis arrivé à enrichir mon C.V. Je suis le deuxième entraîneur malien à sortir hors de nos frontières après feu Mamadou Keita, que son âme repose en paix, et à réussir son challenge. En deux saisons, j’ai fait deux défaites cette année, une en coupe du Faso et une autre en championnat, pour plus de 60 matchs. C’est positif.

Pourquoi après un tel fabuleux parcours vous décidez de partir ?

L’homme propose et Dieu dispose. Je vous le dis, mon avenir et mon devenir ne m’appartiennent pas. Tout est dans les mains de Dieu. Je suis un croyant. Mon contrat avec l’ASFA-Y finit le 31 août. A partir de cette date, je ne suis plus entraîneur de ce club. Ce n’est pas à moi d’aller vers eux mais c’est à eux de venir vers moi. Après analyse de mon bilan, il leur appartient de décider de me reconduire ou pas.

Mais le 31 août, cette date butoir c’est aujourd’hui ?

Le 31 c’est bien aujourd’hui (ndlr : interview réalisée le 31 août 2010) et Cheick Oumar Koné va demain matin à 6h00 à Bamako. Jusqu’à présent je n’ai pas été contacté donc cela implique que mon contrat ne sera pas reconduit.

Si vous n’êtes pas reconduit alors que votre bilan plaide en votre faveur c’est que quelque chose d’autre ne va pas ?

Je pense qu’il sera plus approprié de poser cette question aux dirigeants. C’est eux mes employeurs. Moi je n’en sais rien. Personnellement on ne m’a pas saisi pour me reprocher quoi que ce soit. Donc si je vous dis « voici ce qu’on m’a fait ou ce que j’ai fait », je risque de verser dans le mensonge. Pour le moment, rien ne m’a été dit officiellement. Une chose est sûre et certaine, mon contrat ne sera pas renouvelé.

En effet, si jusqu’aujourd’hui un entraîneur n’a pas vu son contrat renouvelé, c’est qu’on ne le renouvellera pas. Je l’avoue, je déplore l’attitude des dirigeants, surtout du comité central. Depuis la fermeture de la saison, aucun dirigeant ne m’a appelé pour me dire « merci pour tout ce que tu as fait pour le club mais nous te reprochons ceci ou cela et c’est pour cela que nous ne voulons plus te reconduire ». Rien. Pas de coup de fil. Rien. Je n’ai vu personne. Donc pour moi, mon contrat est fini et je rentre heureux. Je rentre surtout la tête haute.

Mais avec certainement quelque chose sur le cœur ?

Oui. J’ai un petit regret. Il y a un petit pincement parce que le travail entamé n’est pas fini. J’aurais aimé poursuivre avec cette équipe et terminer le travail entamé. Mais je le répète encore, l’homme propose et Dieu dispose.

Le regret ou le petit pincement que j’ai, c’est qu’on n’a pas été reconnaissant à mon égard. La moindre des choses était de m’appeler même si c’est pour me dire « merde on ne veut plus de toi ». Mais on ne m’a rien dit et on m’a laissé dans l’inconnue et dans l’anonymat. Je repars donc dans l’inconnue et dans l’anonymat.

A vous entendre, la structure dirigeante du club est tout de même divisée sur votre compte. C’est surtout le Comité central qui ne veut plus de vous ?

Je ne peux pas dire officiellement qu’il y a deux camps. S’il y en a, ce serait peut-être à eux de le dire. Officieusement, on m’a raconté des choses mais officiellement pas. Si vous voulez faire des reproches à quelqu’un, vous l’appelez et vous l’écoutez. Mais rien de tout cela n’a été fait. Etonnant non ? Je n’ai tout de même pas tué quelqu’un à l’ASFA-Y ! En tout cas, je quitte le club, mais je reste de cœur avec l’ASFA-Y.

Je me suis juré, je n’entraînerais plus une équipe au Burkina à part l’ASFA-Y ou une sélection nationale. Les relations humaines que j’ai eues avec les dirigeants et les supporters de ce club sont si solides que je n’ai pas la capacité d’aller travailler avec une autre famille sportive.

Voulez-vous insinuer que des clubs burkinabè voulaient vous enrôler ?

J’ai eu des contacts très avancés ici au Burkina. Mais j’ai dit non parce que je veux rester fidèle à l’ASFA-Y. Entre cette équipe et moi, ce n’est plus une question d’entraîneur mais une question d’amour.

Officieusement que vous reproche-t-on à l’ASFA-Y ?

Si officiellement, on m’avait fait des reproches, je pouvais m’y aventurer. Je ne veux pas relayer des rumeurs. Je me garde de chercher des poux dans le corps du singe. Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait en mon âme et conscience. Officieusement, j’ai appris beaucoup de choses mais j’ai dépassé ce stade. Tout ce que je sais, c’est qu’on m’a donné mon billet et je rentre.

Vous aviez laissé entendre auparavant que vous avez entamé un travail que vous n’avez pas terminé. N’était-il pas judicieux d’approcher le comité central pour entamer des démarches afin de reconduire votre contrat pour vous permettre d’achever votre œuvre ?

Pour un entraîneur qui se respecte, l’initiative de cette démarche ne lui revient pas. Je ne suis pas cet entraîneur-là qui court vers les dirigeants. C’est à eux de me courtiser vu mes prestations et non l’inverse. S’ils trouvent que je n’ai pas fait une bonne prestation, ils ne me courtiseront pas. Mais je n’irai jamais vers un dirigeant pour vendre mes prestations.

Est-ce vous qui aviez effectué le recrutement afin que votre équipe soit forte et solide à ce point ou bien, les dirigeants se sont immiscés dans ce secteur ?

Quand je suis arrivé, j’avais déjà trouvé un noyau en place et en fonction de cela, j’avais déjà commencé à travailler avec ce noyau. Après, les Mandela et autres sont venus. J’ai dit en son temps, on ne prendra pas un joueur à l’ASFA-Y tant que je ne lui fais pas un test. Et s’il n’y a pas de test, il n’y a pas de recrutement. Jusqu’à ce que mon contrat s’achève, tout joueur qui est arrivé à l’ASFA-Y, je lui faisais un test et je donnais mon point de vue.

Et mon point de vue était pris en compte car si j’ai besoin d’un joueur, j’exprime mon besoin et si je n’en ai pas besoin, c’est comme cela. L’année dernière à la fin de la saison, j’avais exprimé des besoins sur certains joueurs mais malheureusement, on n’a pas pu les avoir. Mais certains quand même sont venus. C’est pour vous dire donc que c’est moi qui ai fait les recrutements parce qu’ils amènent le joueur et moi je fais le test. S’il n’y a pas de test, je ne le prends pas.

Quels rapports entretenez-vous avec vos proches collaborateurs qui sont vos adjoints ?

Je n’aime pas les hypocrites. Je n’aime pas les gens qui me plantent le couteau dans le dos. Je suis un homme impulsif, un homme direct. Si on me fait quelque chose, je vous le dis en face que vous le vouliez oui ou non. La vérité est amère à avaler mais on finira toujours par l’admettre. J’ai une relation de franchise avec eux.

Celui qui me fait quelque chose, si cela ne me plait pas, je le dis ouvertement et si je dois prendre une sanction contre toi je n’hésiterai pas car je suis le seul à être jugé au résultat. On doit faire ce que je dis. Ce n’est pas une question de dictature mais une question de principe. Je préfère me tromper avec mes propres idées que de me tromper avec les idées d’autrui.

Vous aviez été entouré par des anciens joueurs du club. Vous ont-ils aidé à mener à bien votre tâche ?

J’ai été entouré par Gabriel Gnimassou, Assimy Zerbo et Simporé des anciens du club. Sylla, c’est moi qui l’ai fait venir du Mali.Bien qu’il y ait eu quelques bévues et quelques quiproquos entre nous, il y a eu une relation de franchise entre nous. J’ai eu à affronter pas mal de trucs, ce n’est pas ma première année d’entraîner un club. Je fais ce métier depuis 1984. Pour donc vous dire qu’on n’apprend pas à un vieux singe à faire la grimace.

N’est-ce pas cette trop grande franchise qui vous coûte votre contrat aujourd’hui ?

Je ne sais pas, c’est aux dirigeants de me le dire. Mais ce que je tiens à dire, dans tout travail que nous faisons, il faut être franc envers les autres. Tant qu’il n’y a pas de franchise dans le travail, ça ne peut pas aller. Il y a un adage de chez nous qui dit que quand deux femmes pilent le mil et que l’autre ne veut pas que sa partenaire voie ses aisselles, l’échec est garanti. Si je suis clair et eux ils ne le sont pas, il est difficile que la collaboration réussisse. Je suis un entraîneur expérimenté, j’ai les épaules assez larges pour tout supporter. Mais ce qui m’a un peu dérangé, c’est cette phrase du président du comité central lors d’une de nos réunions : “cet entraîneur, il se prend pour qui ?

Il pense qu’il est le meilleur entraîneur du Burkina alors qu’il n’est rien. Il descend dans les vestiaires de l’USFA contre la Côte d’Ivoire et va donner des conseils”. J’étais étonné qu’on me dise : « cet entraîneur ». Mais je lui ai répondu qu’au Mali, c’est ce qu’on fait. Quand une équipe joue contre une formation étrangère, tout le monde est autour d’elle pour l’aider. Pour moi, un homme n’a pas de patrie. Là où tu gagnes ton pain, c’est là-bas ta patrie.

Donc, je me suis considéré comme un Burkinabè et c’est pour cela je suis descendu pour apporter ma contribution. Ce jour-là, avant de descendre, j’ai demandé la permission au même président du comité central Armand Béouindé qui m’a autorisé. Mais après il a tourné encore la veste, c’est triste ! Béouindé est un bon président mais c’est son entourage qui est mauvais . Il doit prendre souvent le soin de vérifier ce qu’on lui rapporte.

Mais outre Béouindé il y a le PCA Antoine Zoungrana qui coiffe tout ? Qu’en pense-t-il ?

Monsieur Zoungrana est quelqu’un de respectable et une personne qu’il faut respecter car il se respecte. Il coiffe tout c’est vrai mais il suit le règlement. Il peut décider mais à quoi ça va servir de semer la division dans l’équipe ? C’est pour cela qu’il a opté pour la voie de la sagesse.

Vous aviez dit que l’ASFA-Y est votre famille. Pourquoi ne pas rester laver le linge sale en famille avant de partir ?

Non, mon contrat est fini, je n’ai pas le droit de rester, je rentre. Qu’est-ce que je vais éclaircir ? Je peux me défendre si on me charge. Mais là rien ! Pourquoi rester ? Je n’ai pas eu mes diplômes pour une seule équipe, je peux aller là où je veux. Si je veux rester et que eux ils ne le veulent pas, je m’en vais.

Mais je ne vais pas rester pour éclaircir des choses dont je suis censé ne pas être au courant. Rien ne va quitter le fleuve pour étonner le caïman. Un temple peut se briser, on va le reconstruire. Une mosquée peut s’effondrer, on va la rebâtir, mais on ne peut pas racoler un cœur brisé.

Mais à qui en voulez-vous particulièrement dans cette affaire ?

Je n’en veux à personne. Si je suis venu à l’ASFA-Y, c’est par amitié pour Antoine Zoungrana. Je ne peux en vouloir qu’à moi-même. Tout ce qui nous arrive est fonction de ce que nous sommes. Je remets mon destin entre les mains de Dieu. Mais laissons le temps faire et le temps donnera raison à qui de droit.

Je tiens à remercier le monde sportif burkinabè car il m’a adopté. Que ce soit au niveau de la presse parlée, écrite ou audio-visuelle, la Fédération, la ligue, les supporters, toutes les composantes du football burkinabè, je me suis senti en parfaite harmonie avec elles. Je rends un vibrant hommage aux supporters de l’ASFA-Y car le club ne sera pas ce qu’il est tant que les supporters ne le voudront pas. Si en deux ans, nous avons réussi ce parcours, c’est dû d’abord aux joueurs et après eux, ce sont les supporters.

Je dis merci à ces jeunes joueurs qui ont accepté adhérer à mes méthodes de travail et je dis aussi merci à ces supporters qui m’ont adopté. Je reste et demeurerai ASFA-Y à 100%. Je souhaite que ce que je n’ai pas pu réussir à l’ASFA-Y, un autre le fasse. Les dirigeants, je les remercie tous pour tout ce qu’ils ont fait pour moi que ce soit en bien ou en mal. J’en ai tiré de quelque chose.

Interview réalisée par Béranger ILBOUDO et Jérémie NION

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 8 septembre 2010 à 11:05, par ZyeuVoiTout En réponse à : Cheick Oumar Koné, entraîneur de l’ASFA-Y : Un adieu dans la douleur et le regret

    Mon frère meme si on te rappelle, ne reviens plus car c’est des foutaises ! L’africain ne saura jamais faire la part des choses entre l’interet supérieur et ses propres interets ou son subjectivisme. Meme si Mourinho venait ici, avec son caractère, ya des gens qui malgré ses résultats le limogeraient soit parce qu’ils n’aiment pas sa tete, soit parce qu’ils veulent "placer" quelqu’un d’autre...

  • Le 8 septembre 2010 à 13:38, par abdoulaye En réponse à : Cheick Oumar Koné, entraîneur de l’ASFA-Y : Un adieu dans la douleur et le regret

    Quel dommage ! un grand entraineur qui a 2 années durant fait des merveilles au sein de l’ASFA. Mais décidément le propre des dirigeants des clubs Burkinabé, habitués à saper le travail des techniciens au lieu de se consacrer à l’organisation et la recherche de moyens financiers. Cette décision, l’ASFA le payera cher et celà ne saurait tarder. Prenez le cas de L’EFO qui s’est également séparée de DIABATE lequel fait des merveilles aujourd’hui dans l’équipe militaire du Niger, qualifiée pour des phases de poule de la coupe des confédérations Africaines,et également championne en titre et détentrice de la coupe Nationale du Niger. Où est l’EFO aujourd’hui. En réalité le mal du Football Burkinabé ce sont les dirigeants.

    • Le 8 septembre 2010 à 16:59, par fana En réponse à : Cheick Oumar Koné, entraîneur de l’ASFA-Y : Un adieu dans la douleur et le regret

      c’est du gachis car ce monsieur avait le talent et l’expérince avec lui. qui l’asfa ira-t-elle cherché ? Domenech ? lui est libre et ne sait pas quand il faut partir. l’asfa confirme par là qu’elle est la mère de toutes les demesures de notre football, ce que Koné a réussi n’avait jamais été vu sous nos cieux, il a fait une défaite et non deux comme il l’a dit. contre le RCB en coupe du faso c’était un nul même si le club bobolais s’est qualifié aux tirs au but. dommage et esperons que la famille asfasienne ne le regrette jamais.

  • Le 8 septembre 2010 à 17:28, par wendwaoga En réponse à : Cheick Oumar Koné, entraîneur de l’ASFA-Y : Un adieu dans la douleur et le regret

    salut l’artiste . a mon sens c’est un grand monsieur du foot. il allie bien humilité et savoir faire. les grands hommes sont toujours regrettés apres leur depart. bon vent a toi grand coach.

  • Le 8 septembre 2010 à 20:46, par ancien asfasien En réponse à : Cheick Oumar Koné, entraîneur de l’ASFA-Y : Un adieu dans la douleur et le regret

    Mon cher Koné et chers lecteurs,

    Dans le foot, il n’ya pas de sentiments ni d’amis : rien que des intérêts. C’est le lieu de la parfaite "prostitution". M.Koné, tant que tu attendras que les dirigeants viennent à toi, tu risques de passer à côté de réelles opportunités. L’asfa te laisse partir parce qu"elle a un autre pour te remplacer.
    Avt toi, il y’a eu Malick Jabir avec qui jai travaillé à l’asfa : il a atteint avec nous les 1/4 de finale de ce qui est aujourd’hui la ligue des champions.Il a aussi remporté le championnat, la coupe du faso, la coupe des leaders. J’ai eu le bonheur de le rencontrer en europe quand il a été selectionneur des étalons. Il a aussi été viré, même si quelques temps apès, il a été rappelé ! bref c’est dire si nos dirigeants asfasiens ont un ego demesuré.
    Par contre, ton immixtion dans un tiers vestiaire pour "conseiller" à la mi-temps d’un match, me semble très prétentieux et pas du tout professionnel pr un "technicien". J’aurais été le coach concerné, je t’aurai proprement renvoyé du vestiaires. C’est très gonflé ! ca fait donneur de leçons et fait passer l’autre pour incompétent.
    bon vent !
    un ancien asfasien

    • Le 9 septembre 2010 à 00:20 En réponse à : Cheick Oumar Koné, entraîneur de l’ASFA-Y : Un adieu dans la douleur et le regret

      "Donneur de léçons" ? Je ne le crois pas du tout ! Parce que nul n’étant parfait, le point de vue de l’Autre est toujours bien à prendre ! En l’occurrence, il s’agissait d’une rencontre entre un club burkinabé et un autre de la Côte d’Ivoire ! L’argument avancé par Mr Koné à l’appui de son intervention auprès de son collègue burkinabé en difficulté, c’était de bonne guerre ! C’est l’expression même de ce qu’on appelle la "Solidarité" ! Qu’il y ait eu des gens comme vous qui n’aient pas apprécié à sa juste valeur l’acte de MR Koné est un fait ! Mais, on ne peut pas dénié à cet acte son caractère hautement symbolique ! C’est, à mon sens, un acte exemplaire ! Car logiquement quand un club burkinabé joue contre un autre d’un autre pays, le bon sens veut et impose que tous les Burkinabé dépassent leurs clivages habituels pour faire un front uni, et supporter le club en compétition ! Après quoi, les rivalités quotidiennes, qui ne doivent rester qu’au plan interne, peuvent reprendre de plus belle au plan, biensûr, strictement ... national ! Merci !

    • Le 9 septembre 2010 à 15:25, par john,bf En réponse à : Cheick Oumar Koné, entraîneur de l’ASFA-Y : Un adieu dans la douleur et le regret

      Bonjour monsieur l’ancien asfasien. Heureusement que vous avez quitté l’asfa. sinon une association entre vous et l’actuel dirigeant conduirait l’asfa à la ruine.M. Koné a agi comme ils ont l’habitude de faire au Mali. C’est une expérience que les matures devaient adopter. Voyez vous-mêmes les résultats des clubs maliens. rien à comparer avec ceux des clubs burkinabè. Mais que voulez vous ? L’égoïsme est la chose la mieux partagée au Faso !Bonne chance à Monsieur Koné. l’asfa te regrettera comme c’est le cas de l’efo pour monsieur DIABATE. par john,bf ancien supporteur de l’efo.

  • Le 9 septembre 2010 à 11:03, par ablassé En réponse à : Cheick Oumar Koné, entraîneur de l’ASFA-Y : Un adieu dans la douleur et le regret

    C’est vraiment bête pour l’ASFA-Y de perdre un homme comme celui-la

  • Le 9 septembre 2010 à 13:10 En réponse à : Cheick Oumar Koné, entraîneur de l’ASFA-Y : Un adieu dans la douleur et le regret

    Que c’est ahurissant ce que je viens de lire. Les journalistes ont su poser les questions qu’il fallait. Vraiment le football de notre pays a mal en ses hommes. Pourquoi, et au nom de quelle vertu, un entraineur aussi talentueux que M. KONE peut-il être traité de la sorte ? Je suis un supporter de l’ASFA, mais j’ose croire que les dirigeant ne regretteront pas cette décision, moralement indescente et sportivement sans fondement.

    Quand à cet ancien asfasien, le football doit être un facteur de rassemblement et non du chacun pour soi. Si l’intervetion de M. KONE pouvait aider l’USFA à battre son vis-à-vis, où est le problème ? En 1992, lorsque la CI remportait la coupe d’Afrique, la majeur partie des joueurs était de l’ASEC. Cela n’empêchait pas l’entraineur national, bonze de l’Africa, ennemi de terrain de l’Asec de participer au entrainement de celle-ci. C’est ça le football.

    Gageons, nous supporters de l’ASFA, que nos dirigeants ont eu raison de poser un tel acte. Et le club grandira en envoyant un émissaire présenter ses excuses à ce grand entraineur pour ce qu’il a fait pour notre club.

  • Le 9 septembre 2010 à 13:47, par Donatien En réponse à : Cheick Oumar Koné, entraîneur de l’ASFA-Y : Un adieu dans la douleur et le regret

    Cher monsieur "ancien asfasien", vs parlez d’"ego démesuré" des dirigeants mais on sent ce sentiment en vous dans votre appréciation du comportement de l’entraineur Koné lors du match de l’USFA. Je pense qu’en descendant dans les vestiaires, C. Koné n’avait autre chose que l’envie d’apporter humblement son aide à un collègue et compatriote. Nous devons nous départir des pensées qui bloquent notre progression : on voit le diable partout, c’est typiquement africain. N’imaginons pas ce que pensent les gens mais plutôt ce qu’ils font. Pensons positif

  • Le 10 septembre 2010 à 00:27, par ancien asfasien En réponse à : Cheick Oumar Koné, entraîneur de l’ASFA-Y : Un adieu dans la douleur et le regret

    Je ne connais pas M.Koné, je loue ses résultats. C’est pas pour autant que je concois sa "contribution" dans un tiers vestiaire à la mi-tps d’un match ; pour la bonne et simple raison que n’ayant pas participé à la préparation de l’équipe et srtt ne sachant pas la stratégie de jeu mis en place par son homologue, c’est un peu une navigation à vue de sa part.
    Il n’y a aucune animosité ni égoïsme de ma part. C’est simplement une question technique. Tant mieux si c’est une pratique au Mali : une exception sans doute, en temoigne la réaction d’un de ses ex-dirigeant.
    Je ne me rejouis guère de son éviction, surtout quand les résultats sont en sa faveur. Avec un tel CV, il ne restera pas longtemps sur le carreau.

  • Le 14 septembre 2010 à 18:25, par lebonfootball En réponse à : Cheick Oumar Koné, entraîneur de l’ASFA-Y : Un adieu dans la douleur et le regret

    salut je ne sait quoi dire si les joueurs sont conscients et reconnaissants puisse que les dirigeants sont bizards doivent reclamer leur entraîneur. sinon bonjour la descente aux enfers et la recherche inesperée d’autres clubs de la place. je suis 1000000fois désolés.

    • Le 17 septembre 2010 à 14:41, par LE NANTAIS En réponse à : Cheick Oumar Koné, entraîneur de l’ASFA-Y : Un adieu dans la douleur et le regret

      C’est pas du tout étonnant comme nouvelle car depuis l’élimination de l’ASFA-Y de la ligue des champions par l’Espérance de Tunis,le torchon brùlait en le coach et ses dirigeants.Il semblerait qu’on lui reprochait la gestion difficile de certains éléments comme Mamadou THIOMBIANO qu’il n’a pas utilisé lors de la campagne africaine alors qu’il a été le meilleur défenseur du faso-foot version 2009/2010. Mais est ce tout cela qui a poussé KONE dehors ? Difficile d’en connaitre la vraie raison.
      Personnellement je rend hommage à ce grand monsieur qui a su donner de l’alan ,de la personnalité et surtout des couleurs à l’ASFA-Y. Son humilité,sa rigueur et son respect de l’adversaire ont fait de lui,une personnalité respectable et respectée dans notre faso-foot. Salut l’artiste !
      Une seule défaite en 60 matchs joués durant les 2 saison passées au Faso avec les jaune et vert avec au passage une invincibilité au cour de 2009/2010 suivi du second triplé(championnat+coupe du faso+coupe AJSB) du club après 1995 ( temps des Seydou et Brahima TRAORE et Ismael KOUDOU) ; un titre de meilleur défense (8 buts en 26 journées)et de meilleur buteur la même année (OCANSEY Mandela ALIAS Mandelagoal) ; parmi l’équipe type de cette saison figuraient 6 Asfasiens dont Adama SAWADOGO,Aly ZOUNGRANA CAPI, Amsa OUEDRAOGO,Idrissa SACKO,Wassiou ISHOLA et le luthin et meilleur joueur du faso foot Salomon ASANTE.
      Mieux, KONE a été élu meilleur coach de la saison.
      Bref, du point de vu bilan, Cheick Oumar KONE a tout gagné en deux ans. Mais cela a t-il suffit à son maintien au sein du club ? Non ?
      Au dela de tout, nos clubs devront apprendre à travailler sur le long terme avant espérer avoir des résultats probants sur la scène continentale. L’éternel recommencement ne rendra jamais service à notre football.
      L’EFO avait laissé filer Cheick Oumar DIABATE en son temps. V oilà aujourd’hui il est dans les phases de poule de la coupe CAF avec l’ASFAN du Niger.
      L’ASF-Y va t-elle regreter KONE un jour elle aussi ? L’avenir nous donnera raison.
      Mais en attendant,elle devra se trouver un nouvel entraineur avec de nouvelles méthodes et espérer allez loin en compétition africaine et espérer faire mieux qu’avec KONE.
      Bon vent à Mr KONE dans sa carrière d’entraineur qui est un métier bien ingrat.
      Courage aussi à l’ASFA-Y pour les futures compétitions.

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