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Commune de Kaya : L’UNIR/PS exige la tête du maire

Publié le mardi 7 septembre 2010 à 02h00min

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La Fédération de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) du Sanmatenga a convié la presse locale kayalaise à une rencontre sur la commune de Kaya, 4 années après l’élection du maire Mahama Bélemviré. Conférence de presse tenue le jeudi 2 septembre 2010 au siège du Mouvement burkinabè pour les droits de l’homme et des peuples (MBDHP) et au cours de laquelle la fédération locale de l’UNIR/PS a exigé la démission du premier responsable de la commune de Kaya.

"La démission du maire de la commune de Kaya est plus qu’une nécessité ; elle est même une condition sino-qua-non pour que pousse le cri du développement. C’est la conséquence à travailler indépendamment, librement pour la population et non à la satisfaction machiavélique d’un individu".

C’est le message essentiel de cette conférence de presse animée par le président de la Fédération de l’UNIR/PS du Sanmatenga, Samdpawendé Ouédraogo et ses proches collaborateurs.

La Fédération UNIR/PS du Sanmatenga est la première formation politique de la localité à initier une rencontre avec la presse après la houleuse session du Conseil municipal de Kaya tenue le vendredi 27 août dernier.

Très connu dans la région du Centre-Nord pour son franc-parler le président fédéral du Sanmatenga du parti de l’Œuf Samdpawendé Ouédraogo, a, lors de cette conférence de presse, critiqué vigoureusement la gestion de la commune de Kaya par le maire Mahama Bélemviré, quatre années après son élection.

"L’histoire, selon Samdpawendé Ouédraogo, retiendra qu’un maire vieux sage, papa pour certains et grand-père pour d’autres a plongé la commune de Kaya dans une léthargie à jamais égalée, non pas par incompétence, mais par soumission et insubordination à des élus nationaux".

Que reproche la Fédération UNIR/PS du Sanmatenga au maire de Kaya ? Son président, Samdpawendé Ouédraogo, a rappelé que depuis l’installation du Conseil municipal de Kaya en 2006, les différentes commissions n’ont jamais fonctionné car royalement ignorées par les caciques du Conseil qui pensent tirer leur souveraineté ailleurs.

Selon l’animateur de la conférence de presse, le Conseil municipal de Kaya qui possède en son sein le premier président de la Commission de décentralisation au Burkina, exploite peu ses compétences internes et fonce inéluctablement vers le chaos social.

L’absence de compte rendu des diverses missions, la situation des parcelles de l’ancien conseil municipal, la divagation des animaux, le recensement exhaustif des boutiques, kiosques et hangars de la commune, la mauvaise attribution et l’imposition de prix exhorbitant des boutiques du marché du secteur 4, la non-existence d’un plan de développement communal définitif, l’inexistence du service d’hygiène et d’assainissement, le déficit de communication sont, entre autres, les griefs retenus contre le maire de Kaya.

Il a d’autre part lancé un cri de détresse à l’endroit des chefs coutumiers de la commune à savoir du Sanmatenga, de Pickoutenga, de Kritenga, de Diguila et tous les intellectuels résidents ou non afin qu’ils sauvent Kaya des mains de leurs oppresseurs.

La Fédération UNIR/PS du Sanmatenga se réserve le droit d’utilisation de tous les moyens républicains afin que justice soit rendue à la commune de Kaya, a assuré son président, Samdpawendé Ouédraogo. Affaire donc à suivre...

D.D. Ouédraogo, Collaborateur

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 7 septembre 2010 à 15:53, par SIMPO En réponse à : Commune de Kaya : L’UNIR/PS exige la tête du maire

    Bonjour Prési, tu as mon soutien inconditionnel. Alors, vas droit au but, Kaya a tant besoin de ton courage et de ta loyauté !

  • Le 8 septembre 2010 à 11:02 En réponse à : Commune de Kaya : L’UNIR/PS exige la tête du maire

    "Le camarade Ouédraogo" n’aurait certainement pas mérité son appartenance à l’UNIR/PS s’il ne s’était pas illustré de cette manière cavalière en volant dans les plumes du pauvre maire dont la faute la plus grave est d’occuper un fauteuil convoité par de sinistres politiciens.
    Depuis 2006 que ça dure, qu’a fait l’UNIR pour arrêter cette "mascarade" ? Combien de fois l’UNIR qui a des conseillers dans ce conseil a-t-il interpelé le maire ou le conseil municipal sur le non-fonctionnement de des commissions ? Que peut-on sauver encore à une année de la fin du mandat ?
    Tout cela se résume à une et une seule chose : le jeune a commencé à battre campagne. Ce qui est de bonne guerre. Par contre, ce contre quoi je m’insurge, c’est le ton, l’insolence et l’impolitesse dans certains propos. Par ailleurs, l’honnêteté doit être une valeur cardinale de toute personne se réclamant de l’idéal du Président Sankara.

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