En raison de la fête de Ramadan, prévue à Abuja pour le jeudi 9 septembre prochain, les matchs des premiers jeux de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), prévus ce jour là ont été avancés au samedi 4 septembre dernier, soit la veille de la cérémonie d’ouverture de la compétition, qui, elle, a finalement eu lieu hier dimanche 5 septembre.

Hormis la Côte d’Ivoire, absente, les 14 autres pays membres de la Communauté ont pris part au défilé d’ouverture au National Stadium de la capitale politique nigériane. Le 1er match de ce tournoi dédié aux moins de 23 ans a opposé en handball Dames, le Nigeria au Niger.

Le moins que l’on puisse dire est que les Supers Eagles, bien plus fortes aussi bien physiquement que techniquement, n’ont fait qu’une bouchée des Mena qu’elles ont écrasées 40-10. Ironie du tirage au sort, c’est la même confrontation qui a suivi, cette fois, en Hommes. Les Nigériens, sans doute animés par le désir de « venger » leurs Dames, vont tenir la dragée haute aux Nigérians en collant systématiquement au score. Cependant les Super Eagles soutenus par un public naturellement acquis à leur cause vont reprendre le dessus pour finalement s’imposer 23-16.

Vient alors le tour de la première équipe du Burkina, d’entrer dans la compétition pendant qu’il était 22h30 au palais des sports de mains du Complexe sportif du National Stadium d’Abuja. Les deux formations, sensiblement du même niveau, vont peiner chacune à prendre véritablement le large. 12-10 pour le Bénin, c’est le score à la pause.

Dès la reprise, les Burkinabè vont rétablir la parité, 14-14 grâce surtout à leur portière, Naondon Somé, qui, dans un grand jour, a repoussé, et avec la manière souvent, les attaques béninoises. Mais les fautes de mains doublées de passes imprécises du coté burkinabè vont permettre aux Béninoises de prendre le large.

Malgré les raids de Mariam Simporé et de Léila Nayoko, très percutantes, le Burkina ne reviendra pas au score. Au finish, le Bénin s’impose 30-24. La tâche se complique pour les Burkinabè qui devront battre le Nigeria (le dimanche 5 septembre) et le Ghana (le mardi 7 septembre) pour conserver toutes leurs chances.

Un défi qui n’effraie guère le coach burkinabè, Ousmane Diarra, qui se dit confiant pour la suite car le Bénin est, pour lui, au dessus du lot. A l’en croire, décrocher une place honorable est l’objectif qu’ils se sont fixé dans ce tournoi où ils sont venus « apprendre la haute compétition ». C’est demain mardi, sous le coup de 13h que les volleyeurs burkinabè entreront en jeu face à la Sierra Leone.

Hyacinthe Sanou à Abuja

L’Observateur Paalga