Madame Traoré/Lingani Asséto, la déesse de la gastronomie burkinabè : Le jour où je rencontrerai le Président du Faso…
Brochette de soja, vermicelle de riz, spaghettis de maïs, « gonré surprise », etc. Ce sont les fruits de recherche de Asséto Traoré, une créatrice hors pair. Dans le domaine de la transformation des produits agricoles notamment les céréales, elle s’est hissée au plus haut sommet, grâce à son ingéniosité et à son talent culinaire. Cette innovatrice aux formes généreuses et au sourire franc, sème la joie autour d’elle par ses mets délicieux.
Dans les rayons des supermarchés, il n’est pas rare de voir ses produits « tout super » ou « Faso Balo » fièrement exposés. Difficile de résister à ces délices qui rompent avec la monotonie à laquelle nous ont habitués certains restaurants de la place. Telle une Chimiste dans son laboratoire, madame Traoré ne cesse de faire des expérimentations. Toute chose qu’elle a commencée depuis sa tendre enfance.
Aussi, lorsqu’elle est allée à l’école,la petite Asséto n’a pas trouvé son compte. Après le Certificat d’études primaires (CEPE) et une formation de dactylographe, elle a abandonné les bancs pour se consacrer à sa véritable passion : la restauration. D’abord vendeuse de bouillie et de galettes devant sa cour, sa boulimie de la recherche et de l’innovation l’a conduite à expérimenter les grumeaux petits mils séchés pour la bouillie et le dèguè.
C’était le début d’une carrière de transformatrice de céréales locales et de produits forestiers non ligneux. En 2005 elle fait sa première apparition dans les médias grâce à l’émission « Bien Manger mieux Vivre ». Mais c’est la première édition des journées agroalimentaire (JAAL) qui la révélera au public ou elle remporte le premier prix du ministère des Ressources animales.
Depuis lors, elle multiplie les prix et reconnaissance aussi bien sur le plan national qu’international, avec ses innovations dont la dernière en date est la brochette de soja. Pour la prochaine édition du FRSIT qui se tiendra cette année en décembre à Bobo-Dioulasso, elle promet deux nouvelles recettes.
Malgré le succès qu’elle connaît, madame Traoré ne cache pas sa déception. Elle trouve que les autorités ne s’intéressent pas beaucoup à son activité. Pendant les expositions, ce qui les intéresse, dit-elle, ce sont les œuvres d’art, tandis que les braves transformatrices qui contribuent à la sécurité alimentaire du pays sont royalement ignorées. « Je ne suis même pas sûre que le ministre en charge de l’Agriculture connaît mon existence », confie-t-elle, avec regret. Son souhait est de pouvoir rencontrer le Président du Faso ainsi que bien d’autres autorités, afin de faire un plaidoyer pour la transformation et la valorisation des produits locaux.
Son plus beau souvenir, elle le doit au Président du Mali ,Amadou Toumani Touré dit ATT, lors de la Foire de Bamako, où elle a eu l’occasion de serrer non seulement sa main, mais aussi d’échanger avec lui. « Il a dit que je faisais honneur au Burkina. Cette nuit-là, je n’ai pas pu dormir. J’étais si fière et heureuse », note la brave dame.
Fatouama Sophie OUATTARA (Sofifa2@yahoo.fr)
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 3 septembre 2010 à 03:48, par Toussida En réponse à : Madame Traoré/Lingani Asséto, la déesse de la gastronomie burkinabè : Le jour où je rencontrerai le Président du Faso…
Messieurs les journalistes !Songez à nous donner les adresses.
Le 3 septembre 2010 à 09:35 En réponse à : Madame Traoré/Lingani Asséto, la déesse de la gastronomie burkinabè : Le jour où je rencontrerai le Président du Faso…
Bonjour ; juste pour demander l’adresse de Madame Traoré, la déesse de la gastronomie burkinabé.
Le 3 septembre 2010 à 15:04 En réponse à : Madame Traoré/Lingani Asséto, la déesse de la gastronomie burkinabè : Le jour où je rencontrerai le Président du Faso…
Cette innovatrice aux formes généreuses et au sourire franc de grace chers journalistes, si vous voulez faire la pub de quelqu’un faites le sans le(la) manquer de respect. C’est quoi cette histoire de formes genereuses ? Revoyez un peu votre vocabulaire !!
2. Le 3 septembre 2010 à 08:50, par Mamadou En réponse à : Madame Traoré/Lingani Asséto, la déesse de la gastronomie burkinabè : Le jour où je rencontrerai le Président du Faso…
ici au faso nos autorites preferent ce qui vient de loccident.nous le publique nous tadorons pour ce que tu fais.courage Madame
3. Le 3 septembre 2010 à 09:50 En réponse à : Madame Traoré/Lingani Asséto, la déesse de la gastronomie burkinabè : Le jour où je rencontrerai le Président du Faso…
Vous aurez dû nous donner toutes les informations relatives à la situation géographique dans cette brave dame ; est elle à ouaga, bobo , fada banfora ....vous ne le dites ; l’article est incomplet.
4. Le 3 septembre 2010 à 11:15, par Dosso En réponse à : Madame Traoré/Lingani Asséto, la déesse de la gastronomie burkinabè : Le jour où je rencontrerai le Président du Faso…
Mrs les journalistes il faudrait terminer ce que vous avez commencé. Vous avez voulu promouvoir cette brave dame, il fallait communiquer ses adresses.
Mais c’est déjà bien de savoir qu’il ya des gens qui travaillent.
5. Le 3 septembre 2010 à 11:47, par Sniper de Chicado En réponse à : Madame Traoré/Lingani Asséto, la déesse de la gastronomie burkinabè : Le jour où je rencontrerai le Président du Faso…
Eh bien. apparemment les gens niveau CEPE comme moi font plus honneurs que les intellectuels au faso. elle n’a rien a envier aux cheurcheurs du cnrst qui cherchent en vain et l’interprete du pasteur n’a pas a rougir devant les interpretes pro. Bravo a vous qui nous donnez espoir
Le 3 septembre 2010 à 14:29 En réponse à : Madame Traoré/Lingani Asséto, la déesse de la gastronomie burkinabè : Le jour où je rencontrerai le Président du Faso…
vous burkinabe parlent mal mais ce bon courage decouragemement pas burkina.
6. Le 3 septembre 2010 à 14:25, par l En réponse à : Madame Traoré/Lingani Asséto, la déesse de la gastronomie burkinabè : Le jour où je rencontrerai le Président du Faso…
SVP Monsieur le journaliste, qu’est que LES FORMES GENEREUSES de la Dame ont a voir avec l’histoire. est-ce un detail necessaire pour votre article ?
s’il vous plait !!!!
7. Le 3 septembre 2010 à 14:54 En réponse à : Madame Traoré/Lingani Asséto, la déesse de la gastronomie burkinabè : Le jour où je rencontrerai le Président du Faso…
Il faut une suite a cet article...en ce qui me concerne, je crois que l’on peut ne pas avoir fait de longues etudes et reussir..l’essentiel c’est de savoir ce qui te passionne et d’innover...et en matiere d’innovation, le Burkina n’est pas dernier..si cela on les ecoutait....regarder comment la bonne dame a ete contente de la poignee de main avec le Presi du Mali...c’est cela la ’reconnaissance, la decoration...si notre Presi prenait du temps pour feliciter les gens...ceux qui reellement contribuent au dvlpt du pays, cela boostera les autres...courage Mme...
8. Le 3 septembre 2010 à 18:26 En réponse à : Madame Traoré/Lingani Asséto, la déesse de la gastronomie burkinabè : Le jour où je rencontrerai le Président du Faso…
C’est quoi cette insolence ? (ou manque de professionalisme ?!?!) parlez de ce qu’elle fait. Qu,est-ce que sa forme physique a à voir avec ce qu’elle fait ?
Le 4 septembre 2010 à 11:40, par Mouï kalgo En réponse à : Madame Traoré/Lingani Asséto, la déesse de la gastronomie burkinabè : Le jour où je rencontrerai le Président du Faso…
Je vous en prie ne vous attardez pas sur cette expression . C’est certainement un lapsus. Il a eu néamoins une bonne initiative en publiant cet article. Ne dis ton paas que le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions ?
Le 4 septembre 2010 à 22:53, par Modeste En réponse à : Madame Traoré/Lingani Asséto, la déesse de la gastronomie burkinabè : Le jour où je rencontrerai le Président du Faso…
Je crois que si cette expresssion malheureuse a attiré l’attention de nombreux lecteurs attentifs. Il faut bien le souligner. J’ai été interloqué par cette mise en scène "formes généreuses". Il est malsain de décrire une dame de cette sorte, quelque soit la bonne intention qu’on a. Et si des lecteurs ont tenu à le relever, c’est sans nul doute pour améliorer la qualité des écrits. Au journaliste de tirer toutes les leçons pour les prochaines fois. Bon courage.
9. Le 4 septembre 2010 à 15:52, par Monsieur Gilles En réponse à : Madame Traoré/Lingani Asséto, la déesse de la gastronomie burkinabè : Le jour où je rencontrerai le Président du Faso…
Celà me donne envie de raconter mes souvenirs de la gastronomie burkinabé, je suis un peu vieux et je me souviens du temps de la haute volta le guitare bar près des barrages à Ouaga où on mangeait le capitaine et le silure avec de la bonne musique, et où les serveuses étaient one-one. Pour Bobo il y avait le transfo et ses brochettes ddélicieuses, existe-t-il encore ? (la dernière fois où j’y suis allé c’était en 1983). Nostalgie, quand tu nous tiens. Merci aux journalistes de Faso news
10. Le 5 septembre 2010 à 07:55, par Morino Duarté En réponse à : Madame Traoré/Lingani Asséto, la déesse de la gastronomie burkinabè : Le jour où je rencontrerai le Président du Faso…
Je me rappelle que lors de la celebration d’une de nos fetes de l’independance SEM Blaise Compaoré avait invité un cuisinier français. Celui-ci avait meme été invité à la RTB pour nous présenter les mets français qui devaient etre preparés pour le Président du Faso, la première dame et tous leurs invités. Je vous assure que je n’étais pas du tout content et que c’était une mauvaise vision du PF.
J’aurai souhaité que pour le 11 décembre, tous les cordons bleus qui ont été déjà primés lors des différents concours (les 5 dernières années par exemple) soient conviés à preparer des mets locaux pour les autorités et les différents invités. Il ne faut pas avoir honte en vous disant que certains affirmeront que c’est une idée de Tom Sank. Il faut prendre les bonnes idées et abandonner les mauvaises actions (Excellence, vous l’avez déjà fait pour d’autres).
Un burkinabé fier de l’etre car il n’a pas le choix. Etre burkinabé, ça se mérite dit-on. S’il y avait des concours pour avoir des nationalités, je n’allais pas m’inscrire sur la liste du Burkina Faso. Mais comme je n’ai pas le choix, il faut qu’on se donne des idées afin qu’il fasse bon vivre au BF.