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MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

Publié le jeudi 19 août 2010 à 23h26min

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S’il y a un sujet qui alimente le débat politique actuellement, c’est bien l’éventuelle modification de l’article 37 pour sauter le verrou limitatif du mandat présidentiel, qui a été proposée par le CDP lors de son dernier congrès extraordinaire. La question divise l’opinion politique. Mais qu’en pense le Burkinabè ordinaire. Micro-trottoir.

Théophile Zourré , étudiant en sociologie : "Je suis contre la révision de l’article 37"

Si le gouvernement persiste à dire que la modification de l’article 37 est la volonté du peuple, je l’admets, parce que les textes disent que s’il arrive à avoir 30 000 voix il peut le faire. Mais c’est quel peuple ? 30 000 voix sur 15 millions d’habitants, ce n’est pas représentatif. Même si légalement on peut l’admettre, on doit se dire la vérité. L’article 37 mérite du respect. On ne l’a pas adopté inconsciemment. Si aujourd’hui on trouve qu’il faut le modifier, c’est qu’on l’avait fait inconsciemment. Je trouve qu’on veut le modifier pour l’intérêt d’une seule personne qu’on veut maintenir au pouvoir. Et pourtant cela ne doit pas être ainsi. S’il a fait plus de 20 ans au pouvoir et que le peuple juge qu’il doit partir, il doit le faire. S’il le fait, nous saurons qu’il est là pour notre cause. Mais s’il refuse de partir, il est là pour ses propres intérêts. Je suis donc contre la révision de l’article 37.

Malick Konaté , juriste : "Respecter la Constitution et l’esprit de la Constitution"

On essaie de modifier l’article 37 pour des intérêts personnels. Mais je pense qu’on doit chercher une Constitution stable pour un meilleur avenir pour le pays. Si on modifie les articles tout le temps pour des intérêts personnels, cela portera un coup à notre démocratie, alors que ce sont des dirigeants qui se disent faiseurs de paix, de démocratie et de stabilité. Ce qu’ils veulent faire n’est pas anticonstitutionnel, mais c’est contre l’esprit de la Constitution. Comme l’a dit notre professeur Ibriga, il y a la loi, et il y a l’esprit de la loi. C’est-à-dire, ce pourquoi on a fait cette loi. On n’a pas fait la loi pour la faire. C’est pour qu’il y ait alternance qu’on a limité les mandats. Maintenant, si on bafoue cela et on pense qu’on respecte la Constitution, c’est très incorrect. Il faut donc respecter la Constitution et l’esprit de la Constitution.

Florent Ouattara, sociologue : "L’essentiel est qu’on ait à manger"

Nous ne devons pas calquer la démocratie occidentale. La démocratie n’est pas universelle. L’Europe a sa démocratie, l’Amérique a la sienne... D’ailleurs, qu’est-ce qui nous dit que l’alternance est une garantie de développement ? Et puis, les démocraties n’ont pas les mêmes âges. On ne peut pas vouloir faire typiquement ce qui se passe en Europe. Pour moi, la non-limitation des mandats n’est pas un problème. L’essentiel est qu’on ait à manger. Si ceux qui sont au pourvoir arrivent à nous donner à manger, je ne trouve aucun problème. Ce n’est pas parce qu’on limite les mandats en Europe qu’on doit les limiter ici. Dans les temps anciens, nous avions nos chefferies traditionnelles mais le problème d’alternance ne se posait pas. Nous avons notre démocratie à nous aussi. On ne sait même pas comment sera celui qui viendra.

Issaca Guira, vigile : "C’est Blaise qu’on connaît"

Je veux qu’on modifie pour que Blaise reste au pouvoir. C’est Blaise qu’on connaît. C’est lui qui gère bien le pays. S’il part, ce n’est pas sûr que celui qui va venir puisse gérer le pays comme lui.

Abibata Diakité, élève : "C’est mieux que Blaise reste"

Je pense que si Blaise reste au pouvoir, c’est mieux parce qu’il sait comment diriger le pays. Par contre, si une autre personne vient, avec la corruption qu’il y a dans ce pays, il ne pourra pas bien diriger. Ceux qui sont là ont bouffé et ne cherchent plus à se remplir les poches. Si une autre personne vient, elle va chercher d’abord à se remplir les poches avant de servir le pays. C’est donc mieux qu’on modifie pour qu’il reste.

Moussa Soma, professeur : "La base de la démocratie même, c’est le changement à la tête du pays"

La modification de l’article 37 nous fait reculer. Pour un pays qui se dit démocratique, si on va modifier des articles pour maintenir des gens au pouvoir, c’est antidémocratique. La base de la démocratie même, c’est le changement à la tête du pays. Pour un président qui a passé plus de 20 ans au pouvoir et qui veut encore modifier la Constitution pour y rester, je pense que c’est un grand recul pour la démocratie. C’est vraiment regrettable.

Halidou Sawadogo, professeur : "C’est assez !"

Je trouve que ce n’est pas sérieux. Je ne suis pas d’accord. C’est depuis 1987 qu’il est là. Si en 23 ans, il n’a pas pu faire quelque chose, je ne vois pas ce qu’il peut faire encore. C’est assez ! Il faut qu’il quitte afin que l’on puisse voir le changement.

Marie Marthe Kiendrebéogo, étudiante : "Plus de modification de cet article !"

A mon humble avis, il doit s’en aller maintenant. Après plus de 4 mandats, il ne doit plus se présenter. Il est temps que quelqu’un d’autre prenne la relève. Donc, plus de modification de cet article !

Abdoulaye Kiebyenga, expert couturier : "Ça va engendrer beaucoup de choses"

Je pense que le président Blaise Compaoré a bien vu le cas du Niger où Mamadou Tandja n’a pas bien terminé quand il a modifié la Constitution. Je pense donc qu’en disant qu’il va modifier la Constitution, il veut voir la réaction de ses proches afin de connaître ses vrais et ses faux amis. En tant que médiateur dans plusieurs crises, il est assez expérimenté pour savoir que la modification de l’article 37 ne l’avantage pas. Il n’ose pas le faire, parce qu’il sait que s’il le fait, ça va engendrer beaucoup de choses.

Georges Ouédraogo, étudiant en génie électrique : "Ce n’est pas normal"

Moi, je suis contre la modification de l’article 37. On a pris une décision, il faut qu’on aille jusqu’au bout. On a dit qu’un candidat ne peut pas se reconduire plus de 2 fois. Ce n’est pas parce qu’une personne veut rester au pouvoir qu’on va modifier la Constitution. Ce n’est pas normal.

Kicahiré Adizing, gérant de kiosque : "Si Blaise modifie l’article 37, les gens vont trop marcher"

Je pense que s’il laisse le pouvoir à quelqu’un d’autre, on aura un grand changement et ce sera bien. Il faut voir le cas de John Jerry Rawlings au Ghana. Si Blaise Compaoré modifie l’article 37, les gens vont trop marcher. Ce n’est pas bon et ça va engendrer des troubles dans le pays. Il doit laisser la place à d’autres pour qu’il y ait la paix.

Frédérique Sankara, agent de maîtrise en génie civil : "Pourquoi persister à modifier cet article ?"

Vraiment, je ne suis pas d’accord pour la modification de l’article 37, pour que Blaise Compaoré puisse rester au pouvoir. Si en 23 ans, il n’a pas pu faire grand- chose, ce n’est pas en modifiant pour rester qu’il pourra faire quelque chose. Je ne sais pas pourquoi il persiste à modifier cet article ? Je crois qu’il faut l’alternance pour que d’autres aussi puissent travailler pour le progrès du pays.

Lassina Tera, technicien en bâtiment : "Blaise Compaoré n’est pas le seul à pouvoir diriger ce pays"

Je ne suis pas pour la modification de l’article 37. Blaise Compaoré n’est pas le seul homme à pouvoir diriger ce pays. Il y a aussi d’autres personnes qui peuvent le faire. Peut-être même mieux que lui. S’il modifie cet article, c’est pour son intérêt personnel. En tout cas, le peuple n’a aucun intérêt à ce que l’article en question soit modifié.

Propos recueillis par T.N et Y.S

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 20 août 2010 à 05:58 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    hahahahahahahaha ca me fais rigoler :
    Une Sociologue qui parle comme cela ? Quand on me parle de type de Democratie, j’envi de sortir de moi meme. Le Morgho Naaba est la et nous savons que la constitution voudrait qu’il y reste jusqu’a se que la mort l’emporte. C’est claire. Si nous faisons du Burkina un royaume, dites le clairement ! Appelez le chat par son nom !

    J’ai honte de certains burkinabe !

    • Le 20 août 2010 à 16:31, par Windga Ouédraogo En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

      Tu as raison mon frère ! Cette fois si Blaise s’entête il saura que le fer tranche toujours !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    • Le 21 août 2010 à 17:30, par warios En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

      le mogho naba n’a rien à faire là ;melange pas les choses mon ami ;elle a le droit d’exprimer ses pensées.

    • Le 22 août 2010 à 13:49 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

      TU AS RAISON .NOTRE PAYS A BESOIN DE CHANGEMENT.LA DEMOCRATIE C’EST LE POVOIR DU PEUPLE.LA NOUVELLE GENERATION DOIT DIRE NON..................JE PENSE QU’IL YA 35 A 50 pour cent de jeunes votants.ALORS LA JEUNESSE DEBOUT TOUS ENSEMBLE POUR LE CHANGEMENT.UN BURKINABE DE LA BELGIQUE

    • Le 22 août 2010 à 14:28, par Bouda Z. H-N En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

      Avec les propos de Florent Ouattara ("L’essentiel est qu’on ait à manger"), sociologue (excusez moi du peu), ceux qui disent "Ventre plein nègre content" auraient absolument raison. C’est décevant qu’un diplomé universitaire raisonne de la sorte (comme s’il manque la raison).
      Pour ceux qui disent que l’Europe a fait de une longue expérience démocratique avant d’arriver là où elle se trouve, et que nous ne devrions pas copier l’Europe, mais aller à notre rythme, je leur demande de jeter leurs téléphones portables et leurs ordinateurs car c’est purement et simplement du "parachitage", l’Afrique n’est pas encore arrivé à ce développement technologique.
      Cryez-vous que chaque peuple doit mener son expérience d’évolution sans tirer expérience des autres ? Croyez-vous qu’on ne peut pas copier ce qui est bien chez l’autre ? Croyez-vous que "la courte échelle" entre sociétés (ne pas recréer la roue, mais compter à partir des acquis des autre pour avancer plus loin)n’est pas pour le bien de l’humanité ? Alors, revenons aux petits royaumes et au clans, pour évoluer à notre rythme.
      De grâce, mettons de coté nos égoïsmes et soyons sincères, les mouvement en aller-retour sur l’article 37 relève de la tricherie et de la malhoneteté intellectuelle.

  • Le 20 août 2010 à 06:55, par LeBurkidePuteau En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    Voilà un micro trottoir qui en dit long. 13 personnes de différentes catégories interviewées, 10 qui sont clairement contre la modification de l’article 37, soit 77%. ça n’est pas une élection, mais ça donne une idée.
    Le CDP, Blaise et tous les râteliers doivent comprendre qu’il est temps de respecter la Constitution. Comment convaincre que la modification annoncée n’est pas faite pour l’intérêt d’une seule personne, Blaise Compaoré en l’occurence ?
    ça saute aux yeux de tout le monde.

  • Le 20 août 2010 à 07:32, par lino En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    ce vigile est un idiot.et si blaise mourait ?on restera sans président ?

  • Le 20 août 2010 à 08:05, par citoyen En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    sur la question de la non modification de la constitution notamment l’article 37 je pense que ce n’est pas à discuter car ça été la volonté du peuple à travers un consensus politique qui a définit cela. Donc modifier cet article c’est remettre en cause ce consensus avec tous les risques possibles. s’il force et reste au pouvoir ce ne sontpas les burkinabé qu’il va diriger mais autres personnes !
    Au lieu de s’acharner sur l’article 37 qu’il se préoccupe des conditions de vie des populations ! où bien ?
    ceux qui le supportent sont les mêmes qui sont impliqués dans la mauvaise gestion du pays.
    Nous ne voulons plus de trouble dans ce pays encore car le peuple souffre trop comme ça !

  • Le 20 août 2010 à 08:09, par Z.M En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    Je suis profondément déçu des propos du soit-disant sociologue (Florent OUATTARA). C’est pitoyable de voir un intellectuel parler de la sorte. Je remets en cause tous les diplômes de sociologue qu’il a obtenu je ne sais comment d’ailleurs. Je lance un appel aux sociologues de ce pays afin qu’ils signent une pétition adessée au Président de l’UO pour l’invalidation des diplômes de Monsieur OUATTARA.Cela y va de leur honneur.

    • Le 20 août 2010 à 20:49 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

      chacun caracole pour s’ en sortir avec sa petite licence/c2 de maitrise socio, ne peut meme pas formuler une probl ;ematique a plus forte raison une question de recherche et met sur sa carte de visite, je suis sociologue. Niamba Andre, Professeur de son etat, a toujours denonce cette sociologie du chop chop. Florent, dis nous si tu as vraiment lu Auguste Comte. Je ne dis pas si tu as ecris le cours qu’ on t ’ a dicte en intro a la socio. Tu fais pitie, mon pauvre faux Ouattara. Ouattara bien sur est loin d’etre ton vrai nom. Quat a Florent, c’est un nom de calendrier.

    • Le 21 août 2010 à 01:51 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

      Ce ne pas parceque vous n’ aviez pas la meme opinion qu’il faut mettre en cause les diplomes de l’autre. Apprener a respecter les opinions des autres sinon vous vous ridiculiser.

    • Le 21 août 2010 à 17:27, par warios En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

      ecoute c’est son point de vue.il est libre de dire ce qu’il pense ;c’est çà aussi la democratie ;

  • Le 20 août 2010 à 08:23, par RISKI En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    NAAN LAARA AN SAARA HAN BE NALOMA DOUGOU LO LA HAN YE HAN GNAN YEERE

  • Le 20 août 2010 à 08:39 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    Dans ces différentes interventions, les renseignements les plus utiles à mon sens ne sont pas de la modifications ou non de l’article 37 de la constitutions mais montrent le niveau d’ancrage de la notion même de l’Etat chez les citoyens. On aurait pu dire que les citoyens ayant un certain niveau d’éducation formelle auraient pu mieux comprendre la notion même de l’Etat et de la démocratie mais hélas, on se rend compte qu’ils sont pas mieux avancés que les autres citoyens. On peut citer par exemple, le sociologue qui confond l’Etat à nos chefféries traditionnel ou qui pense que sa nourriture doit provenir de l’Etat. Le cas de l’élève est aussi un autre. Par contre, on est un peu surprise que certains comme le gérant de kiosque soit plus cultiver que nos futurs intellectuels. Dommage pour le Burkina.

  • Le 20 août 2010 à 09:04, par abdoul le massa En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    encore une foi c est pa normal on n ai pa d accor l article 37 mais il ya 20 ans le burkina etait comment rien il ya quelq un qui a fait du faso un pays respecte partout meme moi je suis pa d accor pour change l article 37 mais dans c est momen la il faut le change je voir personne

  • Le 20 août 2010 à 09:28 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    je crois que Blaise COMPAORE ne dois pas modifier la constitution. Ces collaborateurs qui le poussent à le faire ne font que protéger leurs intérêts égoïstes et non pas pour la dignité du président ni pour l’intérêt du peuple. ceux qui pensent qu’il est le seul à pouvoir diriger le pays qui est l’un des derniers au monde devront se préparer à être enterrer en même temps que lui le jours qu’il va mourir car ils N’auront plus une personne au Burkina pour les diriger en l’absence de leur messie.

  • Le 20 août 2010 à 09:34, par faso En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    que blaise et ses vuvuzéla comprenne qu’on ne peut brimé un peuple eternelement

  • Le 20 août 2010 à 09:41, par Patoinyé En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    Il ne faut pas toucher à l’article 37 .jamais !meme si les trois millions d’électeurs recuellis en deux phases de recensement sont prés à voter pour cette revision n’oublions pas qu’il reste plus de six millions en age de voter et plus qui ne se sont meme fait recenser(mecontents).oui le burkina est stable et paisible mais il peut tomber dans l’instabilité à tout moment ;nous ne sommes pas exeptionnels. ça n’arrive pas qu’aux autres.Le NIGER en est un exemple."Ceux" qui ne parlent pas n’ont pas dit leur mot.

  • Le 20 août 2010 à 10:01 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    Un adage de chez nous dit :"le fétiche n’est pas dangereux, c’est les démons qui l’entourent". En fait, le problème c’est pas Blaise mais c’est ceux qui l’entourent. Ils doivent le rapeller qu’en faisant cela, il ravivera les tentions qui ont aboutit à la limitation du mandat présidentiel à deux. Que les adolescents qui baignaient dans le lacrymogène après le décès de Norbert sont aujourd’hui prêts à se sacrifiés pour maintenir les acquis, fruits de leurs luttes.
    Ils doivent aussi attirer son attention de l’occasion qui lui permet de marquer l’histoire au regard de sa popularité au niveau international.
    Je sais monsieur le président, comme vous l’avez toujours clamé, que vous aimer votre peuple ; merci de le lui témoigner en respectant la loi fondamentale qui détermine leurs aspirations.

  • Le 20 août 2010 à 10:31, par Zamalèk En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    Tout es clair
    ça se voit que c’est le niveau d’instruction des gens, l’analphabétisme qui constitue vraiment le freins à notre développement. Il faut arriver au suffrage censitaire parce que à ces vigiles et autres on a bourré la tête avec des fausses idées, du genre Blaise c’est l’irremplaçable.

  • Le 20 août 2010 à 10:58 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    VOILA DES GENS QUI NE PENSE QU’A LEUR VENTRE "MANGER",C’EST BIEN CA MR OUATTARA FLORENT ET EN PLUS UN "SOCIOLOGUE"AS TU PENSER UN PEU A TES ENFANTS ET TES PETIT FILS.....

  • Le 20 août 2010 à 11:27, par le riche En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    Seulement 3 de ces personnes interviewées peuvent recevoir le titre de "bons burkinabè". C’est : Issaca Guira, vigile "C’est Blaise qu’on connaît" Abibata Diakité, élève "C’est mieux que Blaise reste" Florent Ouattara, sociologue "L’essentiel est qu’on ait à manger". Ils sont plus de 14 millions de burkinabè qui vivent en campagne ou en ville et qui pensent comme les 3 autres ci-dessus cités. Ils sont conscients que Blaise est l’homme de la situation mais malheureusement ils n’ont pas rencontré notre journaliste interviewer. Comme par hasard......

  • Le 20 août 2010 à 11:32, par MCG En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    Démocratie ou autoritarisme, il faut choisir ! Si le peuple peut et veut participer au devenir de son pays,il doit être respecté et consulté.
    Un président qui ne considère que ses intérêts personnels n’est pas digne d’être à la tête d’un pays,quel qu’il soit,car le pays déclinera.
    Nous sommes dans une ère de concurrence, le BF a du potentiel tous secteurs à exploiter pour son développement et réussite internationale.Tous doivent donc se sentir concernés par la gestion du pays,qui touche aussi aux relations extérieures.
    Bonne gouvernance= investissements d’étrangers= emplois !
    Que Dieu bénisse le Burkina !

  • Le 20 août 2010 à 13:20, par Toilet-Man En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    A mon avis cette question de l’article 37 est problematique.
    Je m’explique.
    D’une part, la modification est anti-democratique, car cette modification sera faite principalement pour des raisons personnelles. Qui ne veux pas rester au pouvoir ? Vous croyer que Blaise a construit Kosyam pour laisser quelqu’un d’autre y habiter ? Qui est fou ? Meme si c’est moi, je constr8 mon palais et p8 c’est toi petit fouineur qui va y habiter ? je ne suis pas malade.
    D’autre part, il faut reconnaitre que l’opposition la c’est de la comedie. On n’entend jamais parler d’eux si ces pas a l’approche des elections. Et leur plan est toujours pour le futur. Il peuvent bien commencer a implanter leur nom dans les villes en faisant des infrastructures par ci et par la. Mais rien. C’est au moment des elections on entend dire que il ya un tel qui est candidat. Moi je ne le connais pas, et puis je vais voter pour lui ? Je suis pas con.

    En tout cas, quelque chose va se passer, sois on continue dans notre course vers le development sois on sombre dans une guere civile.

  • Le 20 août 2010 à 13:23, par Mousbil En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    Bonjour,bel article ! J’ai beaucoup apprecié les commentaires des uns et des autres ,mais j’ai honte pour mon pays avec un president qui tourne pour soit disant instaurer la democratie chez les autres tandis que chez lui c’est l’autocratie ,la mangicratie ,que-sais-je encore,qui règnent.Ceux qui disent qu’ils prefèrent encore Blaise doivent savoir que l’article 37 de la constitution n’a pas eté voté contre la personne de Blaise mais c’est plutòt contre ceux qui veulent rester au pouvoir pour l’eternité sans pour autant se soucier de l’avenir de leur peuple.Au Burkina,il n’ya pas de justice sociale,les jeunes n’ont pas d’avenir,trop de corruption,d’abut du pouvoir, et ceux qui veulent developper le pays sont assassinés.Ceux qui pensent que sans Blaise le pays ne connaìtra pas une stabilité doivent beaucoup prier Dieu pour que leur president vive eternellement,mais nous prions pour le contraire. Je demande par ailleurs aux journalistes d’aller interroger Blaise pourquoi il veut rester au pouvoir à vie ? Que Dieu sauve le Burkina Faso.

  • Le 20 août 2010 à 14:23 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    euh les gas, laissez les faire ce qu’ils veulent, les cdpistes ! la nature nous proposera le president que nous meritons.

  • Le 20 août 2010 à 15:08, par SOMA En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    la démocratie,telle que méné dans nos pays d,afrique avec ses dites élections aux multiples partis et candidats est facteur de non sense ,donc pas d,avancé pour nos pays ; les peuples africains ont besoins de dirigeants a la vision de nos anciens rois : satisfaction de la majorité a la santé,a l,auto suffisance alimentaire,a l,éducation de savoir et réalisation pour une mise en ouevre de notre développement, dans la liberté fondamentale des droits de homme.En la personne de Mr BLAISE COMPOARE dont je pense que nous burkinabé avons trouvé notre cheval meneur après tant de parcours démocratique depuis le passé qui ne nous a jamais rapproché de l,orbite de pays en voie de développement tel sous Mr Blaise compaoré aujourdhui.Maintenons-le comme les chinois ont pu adapté leur politique communisme qui les fait poindre à la deuxieme economie mondiale.
    A.B.SOMA

    • Le 21 août 2010 à 12:32, par podos En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

      quelle méconnaissance des problèmes politico-judiciaires du Burkina Faso. et quand vous dite que nous avons trouvé notre cheval meneur je préfère que vous vous exprimiez que pour vous car Blaise n’est en rien mon cheval meneur.Allez tenir ces propos devant les familles de victimes lors de l’accession au pouvoir de Blaise et qui est président depuis 87 tout de même. et pour finir je vous rappelle que la douleur que la disparition physique d’un proche provoque ne peut être compensée ni apaisée d’aucunes manières.

  • Le 20 août 2010 à 16:54 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    Sur 13 personnes interrogées, 3 semblent être d’accord avec la révision de l’article, les 8 autres la rejettent de façon claire et nette ; Donc le titre de l’article " L’HOMME DE LA RUE ENTRE REJET ET PRUDENCE" est mal indiqué pour qualifier l’opinion des burkinabè face à la révision de l’article 37 ; En terme de pourcentage ce petit sondage donne 27,27 pour la révision et 72,72 contre ; C’est donc un rejet massif et non une prudence comme le dit l’article ; Les journalistes doivent rélever leur niveau pour mieux éclairer l’opinion par rapport à cette question cruciale pour la démocratie au faso ;

  • Le 20 août 2010 à 17:33, par gbèko En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    le boss faut faire pardon.si tu veux toujours rester regarde ton ex collègue poutine en russie et suit son exemple. sinon faut permettre à un jeune de gerer maintenant. fait pardon et ne touche pas à la constitution sa ne sert à rien, sort la tête haute du jeu politique. si tu n’est pas président sa va pas te tuer. n’écoute pas les Roch et Simon, ils ne t’aiment pas en vérité.

  • Le 20 août 2010 à 17:51, par El presidenté En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    Son excellence le président Blaise COMPAORE l’a bien dit que tandja, le président déçu nigérien fonçait droit dans le mur. En mon sens tout homme est avant tout son propre conseillé.
    De grâce monsieur le président pensez y. Et ne vous laissez pas téléguide par les intérêt des autres parce que ceux parle de modifier l’article 37 cherchent à protéger leurs propre intérêt. Ou se trouve tandja présentement ? ceux qui le supportaient ou sont ils ? ils pouvaient sortir dans la rue demander la libération de tandja mais non ; au contraire ils soutiennent les putschistes.

  • Le 20 août 2010 à 19:49 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    Voici une democracie qui marche : Les deputes peuvent demande aux president des comptes. Nos deputes ne pensent qu’a leur salaire.

    Extrait du Journal du Jeudi
    "Quelle barre pour Yayi ?
    C’est une véritable bataille de procédure qui s’engage maintenant au Bénin, dans le dossier de mise en accusation du chef de l’Etat, Thomas Yayi Boni. Des députés béninois somment, en effet, le président de s’expliquer devant la justice, suite à la tonitruante affaire ICC Services, du nom de cette société de placement d’argent, qui éclabousse, depuis peu, le pouvoir en place.
    Lancée juste à la veille de la célébration, le 1er août 2010, du cinquantenaire de l’indépendance du pays, la demande de poursuite a finalement été transmise le week-end dernier au président de l’Assemblée nationale, Mathurin Nago. La conférence des présidents s’est alors réunie pour se pencher sur le dossier.
    Il faudra donc, dans un premier temps, statuer sur la recevabilité de la demande. La loi dispose qu’il faut une majorité de 56 députés pour mettre, dans ces conditions, le chef d’Etat en accusation. A l’étape actuelle, indique-t-on, seuls 48 députés ont signé la requête de poursuite du chef de l’Etat. Tout est donc de savoir s’ils réussiront à rallier huit autres parlementaires à leur cause.
    Cependant, persistent ces derniers, « la même loi n’exige pas qu’il y ait 48 députés avant que le dossier ne soit accepté par la conférence des présidents et soit aussi porté au niveau de la plénière ». La bataille s’annonce donc très serrée, et les députés qui veulent voir le chef de l’Etat devant la Haute cour de justice espèrent bien gagner leur pari si le dossier est soumis à la plénière.
    Ces députés sont, en effet, très remontés contre le chef de l’Etat béninois, à qui ils reprochent, outre la propagande politique en sa faveur, d’avoir laissé, depuis 2006, date de son avènement au pouvoir, « ICC-Services s’installer au Bénin pour mener ses activités au détriment des pauvres épargnants escroqués ». Cette vaste opération de placement d’argent, qui s’est révélée être une gigantesque escroquerie, porte sur environ 100 milliards de francs CFA et touche près de 250000 personnes. On attend donc de voir si, en 2011, Yayi Boni sera à la barre du pouvoir ou plutôt devant celle de la justice...

  • Le 20 août 2010 à 19:56, par Sakande Issaka En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    Mes chers freres et seours rien ne sert de trop parler, il est temps d’agir,unissons nous.Unissons nous autour de l’UPC (l’Union pour le progrès et le changement).
    A vous tous qui reagissez je vous prie de lire le manifest de L’UPC vous comprendrez pourquoi Blaise doit partir.
    L’UPC prone l’alternance,l’UPC veut améliorer ce que Blaise a déjà fait de corriger ce qu’il a mal fait et de réaliser ce qu’il n’a pas encore fait.
    Le Burkina nous appartient tous.

  • Le 20 août 2010 à 23:29, par ISAK En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    LES DIRIGEANTS AFRICAINS SONT SANS AUCUNE DIGNITÉ ET ILS PENSENT QU.ILS RESTERONT ETERNEL SUR TERRE, VOUS N,ETES PAS LES SEULES LAISSER LA PLACE D,AUTRE FILS DU PAYS.

  • Le 20 août 2010 à 23:37, par ISAK En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    J,ai pitié pour le dit sociologue qui a parlé comme un paysan il etais sous l,efet de l.alcool o bien, c,est manger seulement tu as apris a l,ecole, ton professeur ne t,a pas apris la moral la dignié le respect surtout du peuple ? nos chef d,etats dont des lettrés non inteligents et c,est a nous de les deloger de cette chaise.

  • Le 20 août 2010 à 23:53, par inthewok En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    c’est vrai que un grand nombre de burkinabe parle du changement et rien ne garantie que le successeur de blaise compaore va mieu faire en tou ka je na voi pa parmi ls faut oposant. bien vrai que ya la paix ya un peu de liberte dans le pays mais la coruption l’impunete sont devant plus tu vole l’etat on te decore a la fin de l’annee. tu es a la tete d’un minestere tu refuse les affaires bidon pour oeuvre la justice tu te retrouvera au cimitere de goughin c’est pa sa la democratie son mal-excellence blaise compaore et son deriere.
    J’ai 22 ans maintenant et je veux un autre precident qui travail bien pour son peuple dans ce cas meme s’il veut il na cas fair 100 ans. En gros on a mare du meme refrin blaise compaore

  • Le 21 août 2010 à 00:00, par JBoss En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    A mon humble avis, la modification de l’article 37 qui fait la polimique aujourd’hui au BF est une affaire que nos dirigeants doivent regarder avec soins. Soit on est un pays democratique ou on est pas. Quand le patriot President leader Thomas Sankara, est arrive au pouvoir il avait trouve que ce sera trop tot pour un pays comme la H.V.( BF aujourd’hui) de d’embarquer dans le train de la pure democratie. Alors les vampires des pays africains, parlant ainsi de l’occident, ne lui ont pas donne le temps de construire le pays. Et pourtant cet homme en viendrait a la democratie un jour mais d’abord il faut preparer les esprits de la jeunesse au patriotisme...Aujourd’hui plus de patriotisme mais plutot l’individualisme mal compris qui a engendre la corruption, la course a l’interet personnels egoist, au pris meme de donner la mort a autrui pour y parvenir....Bref trop de choses a dire...
    L’article 37 ne devrait pas constitue l’object de modification si reellement on est un vrai patriot qui pense au future des enfants et notre famille, s’il vous plait ne touchez pas a cet article car meme si ce n’est pas vous Mr. le President car vous etes pas eternel, quelqu’un d’autre pourrait en profiter pour semer la merde pour ce pays dont tu penses developper.Un auditeur disait que les democratie ne se resemble pas a travers le monde c’est vrai, mais aussi la democratie n’a pas plusieurs definitions dans le dictionaire. Ou on adopte la democratie et on respect l’alternance au pouvoir, tous les droits de l’homme...ou on adopte le communisme avec ses vices...Je pleur tous les jours pour mon cher pays le Burkina, car on est vraiment un pays paisible mais si on ne prend garde ce qui est arrive en Cote Ivoire pourrait bien nous arriver et ce ne sera pas les mediateurs qui en manqueront pour envoyer au Burkina jouer au sapeur pompier apres l’incendie...

    Je ne blame personne de ceux qui on oser mettre a nue leur opinion, ne les en voulez pas mais plutot ayons une conversation plus respectueux avec eux peut-etre ils comprendront mieux, car c’est aussi ca la democratie-la liberte de s’exprimer, et la liberte de s’accorder au desaccord...La difference entre un lettre et un illettre c’est ca.... Savoir comprendre l’opinion des autres et les respecter meme si on n’y s’accorde pas. Donc en bon entendeur salut ! Pas de modification de l’article 37 et aussi pardon Mr le President presente un dauphin cette fois-ci....

  • Le 21 août 2010 à 00:52 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    A y reflechir de pres je pense ke la situation est tres embigu. ces vrai il faut alterner mais alterner avec ki ? a part le peuple souverain je ne vois pas de vrai opposition pour une vraie alternance. je crains que, pire meme si Blaise decidait de s en aller que l alternance ne soit intra- CDP ce sera la le vrai malheur, le pire cauchemar pour le digne peuple burkinabe. On aurait eu des opposants valeureux ke le CDP n oserait meme pas penser a un tel tripatouillage. Je pense ke toilet-man n est pas loin de la plaque.

  • Le 21 août 2010 à 06:46, par Kenzo En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    Les gars, il parait que Charles Taylor cherche un co-locataire. Suivez mon regard............
    Le vrai pleuple du Burkina Faso se mettra debout comme un Homme pour defendre la démocratie

  • Le 21 août 2010 à 09:22, par sankara En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    Il est impensable ce qui est entrain de vouloir se faire au faso.comment peut-on parler de democratie ?le faso n’est pas un royaume.Blaise lui meme il sait comment il a fait pour venir au pouvoir !qu’il se rapelle de ses declarations a la au sujet du cnr de l’epoque dont lui meme est issue.de grace plus de gabegie au faso .

  • Le 21 août 2010 à 11:19 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    Blaise et son CDP tiennent à rester éternellement au pouvoir. Quand on se repproche de beaucoup de choses la defense ne peut être que essayer de se maintenir au pouvoir par les moyens.
    Si non, le verrou était sur l’article37 au départ. Ensuite ce sont les mêmes qui ont sauté ce verrou pour des mandats illimités. Enfin vint le 13 decembre 1998 (le sacrifice de Norbert Zongo). Ce sont les mêmes qui ont remis le verrou à sa place initial sans faire de réferendum. Aujourd’hui, le pays semble stable et ces individus veulent faire un passage en force pour vouloir maintenir Blaise au pouvoir. Vous avez oublié le 13 decembre ? Le sens de la democratie c’est bel et bien l’alternance. L’exemple du Mali, du Ghana et du Benin doit nous inspirer enormement. Que Dieu sauve le Burkina en nous débarrassant de ces dirigeant inconscients.

  • Le 21 août 2010 à 13:02, par BOLA En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    DANS TOUS CA N’AJOUTEZ PAS MR LE PF DANS VOS ACCUSATIONS CAR LUI IL NE S’EST PAS PRONONCE CE SONT SES ENNEMIS LA QUI FONT CES BRIUTS POUR LEURS INTERETS PERSONNELS MAIS PAS POUR AIDER BLAISE.BLAISE SAIS BIEN QUE CES GENS NE L’AIMENT. PAS ILS VEULENT VOIR LE MALLEUR DU PRESIDENT BLAISE. DONC ATTENDONS LA DECISION DE BLAISE QUI SERAIT TRES MALIN.

  • Le 21 août 2010 à 17:35 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    bonjour a tous
    si j’étais l’homme de rue qu’on ainterviewé, j’allais repondre ceci il faut craindre la récupération dans cette affaire de révision de l’article 37.parce qu’apparemment pour le CDP il n’ya pas de débat possible sur la question et l’expérience a demontré que dans tous les pays au monde où il n’ya pas de debat démocratique des civils sur des questions aussi serieuse que l’alternance démocratique d’autres acteurs se sont vus contraint d’intervenir.

  • Le 21 août 2010 à 17:49, par jules_2004 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    Le Pays a trompé l’opinion avec son titre : quand on fait le total des gens interrogés, plus des 3/4 sont contre la modification ! alors, pourquoi écrire entre rejet et prudence ? Ce n’est pas professionnel et même totalement partisan pour un quotidien qui se prétend indépendant

  • Le 21 août 2010 à 21:27 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    les hibous aux yeux guillants,abat ;les buffles terrorises,abat ;les dindons glonfles de la bascoure,abat ;les dirigeants mal intentionnes,abat ;ceux qui baillionnent le peuple,abat.Pain et Liberte pour le peuple.
    je suis contre la revision de l’article 37.apres 23 ans echec,on est fatigue.carance de plan de developpent,corruption,esprit de conservation et de dictature,interet individuel,famine,crime:TROP c’est TROP.
    Mobilisons nous contre cette injure.!!!!!!
    Depuis New York......

  • Le 22 août 2010 à 14:05, par Saala En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    Nos journalistes ne vont pas finir de nous surprendre avec leurs insuffisances, c’est quoi ce titre de "l’homme de la rue", c’est un terme impropre et très pejoratif ca, ces personnes que vous nommez homme de la rue, ou villageois, ou je ne sais quoi sont autants de nobles citoyens du Faso qu’un professeur d’université ou meme un journaliste !
    Franchement il faut arreter de denigrer les populations avec vos termes à la ramassie.

  • Le 22 août 2010 à 16:58, par avogjunior En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    je pense que pour un président qui se comporte dans la sous région comme un donneur de leçons, il serait honteux de revenir sur l’article 37 de la constitution.Pour ceux qui cherchent encore une démocratie à l’africaine, sachez que la démocratie est universelle et que nous n’avons aucune leçon à donner à ces nations qui l’ont expérimentée dépuis des siècles.
    Aussi je suis très attristé par M. OUATTARA "sociologue" qui pratique pour ma part une sociologie du ventre.Qu’adviendra-t- il de nos enfants et nos petits enfants ? Ils mourront certainement de faim car BLAISE COMPAORE n’est pas étérnel.

  • Le 22 août 2010 à 17:39, par Salon Le Burk En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : L’homme de la rue entre rejet et prudence

    Vous aurez tous remarqué que ce sont les petits esprits comme les vigiles et petits élèves, ceux qui ne savent pas grand chose de leur propre future qui acceptent la modification de l’article 37. Issaca Guira et Abibata Diakité doivent comprendre avec leurs petits frères et enfants que dans aucun pays un seul homme a les qualités pour "sauver" ou diriger un pays. A ces deux moutons, je demande, et si par exemple Blaise Compaoré mourrait d’une mort naturelle ?( ne ne souhaitons jamais, même si c’est ça aussi le sens de la vie). Est-ce que le pays va disparaître de la planète ? ce sont ces personnes de ce genre qui flattent le sieur Compaoré Blaie. Ce qui est sûr, Il (Blaise) n’est pas aussi con pour s’estimer seul irremplençable ou indispensable au pays. La paix qu’il cherche à maintenir au Togo, en Guinée et en Côte d’Ivoire a le même goût pour lui Blaise, quand, par la force des choses, il sera obligé de vivre comme citoyen simple au pays et observer le pays gouverné par un autre fils du pays. C’est en ce moment qu’il saura que la vraie paix, c’est quand on comprend que même fort, demain on devient forcément faible, et on paie forcément ses compromissions.
    A moins qu’il (Blaise) ne décide d’aller vivre loin de sa chère patrie comme les Hissène Habré, les Taylor... lorsqu’il ne sera plus président du Faso. Là au moins, il aura la paix. sinon, au pays réel, ce sera "pauvre de toi, Blaise !"

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