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17e CHAMPIONNAT D’AFRIQUE JUNIORS DE HANDBALL : « Le Burkina s’est bien tiré d’affaire », dixit le DTN Sylvestre Dacosta

Publié le mardi 17 août 2010 à 01h23min

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Libreville, la capitale du Gabon, a été du 1er au 9 août 2010 le cadre du 17e championnat d’Afrique des nations juniors de handball qui a enregistré la participation de douze équipes nationales dont les Etalons qui ont occupé le septième rang. Au soir de la compétition, nous avons échangé avec le directeur technique national de la Fédération burkinabè de handball (FBHB), Anani Sylvestre Dacosta avec qui nous avons en quelques mots fait le bilan de la participation du Burkina et abordé les perspectives.

Le Pays : Quels sont les enseignements techniques que vous retenez de cette sortie des Etalons au 17e championnat d’Afrique juniors de handball ?

Sylvestre Dacosta : Nous pouvons dire que notre équipe nationale s’est bien tirée d’affaire dans la mesure où au niveau du classement, nous terminons septième sur douze équipes participantes. C’est encourageant parce qu’en venant à Libreville, ce n’était pas très évident d’atteindre ce résultat parce que la préparation n’a pas été très à la hauteur si bien qu’on doutait un peu. Malgré tout, nous nous étions fixés comme objectif de parvenir au deuxième tour et nous pensons qu’il a été atteint.

Est-ce que ce n’est pas décourageant d’avoir été battu sur des scores assez larges ?

Je ne le pense pas, puisqu’en prenant l’équipe, nous recensions environ 96% des joueurs qui n’étaient pas encore arrivés à ce stade. Ce qui a fait la différence avec les autres, c’est que nos joueurs sont venus avec un certain complexe d’infériorité. Il faut relever en plus que face à certains adversaires, nos garçons étaient battus d’avance sur le plan de la morphologie et du gabarit mais dans l’ensemble, ils se sont bien comportés.

Comment appréciez-vous la compétition dans son ensemble avec une domination des pays du Maghreb ?

Il faut souligner que le handball en Afrique est subdivisé en trois grands groupes. Le premier groupe est composé des pays du Maghreb et ceux qui participent régulièrement aux compétitions continentales et se qualifient souvent pour les compétitions mondiales. Pour les Maghrébins par exemple, le challenge est toujours d’aller à la Coupe du monde. Il y a ensuite le deuxième groupe où nous retrouvons des pays qui sont également présents aux compétitions et dont les résultats évoluent en dents de scie. Nous avons enfin le troisième groupe où il y a des pays qui viennent de temps en temps et repartent. On pourrait classer le Burkina dans ce dernier groupe et pour nous, il était important d’être présent. Notre équipe a pu franchir le premier tour mais nous avons des efforts à fournir et cette compétition va nous permettre de mieux planifier notre travail pour parvenir à de bons résultats .

Quelles sont dans ce sens les perspectives ?

Dans un premier temps, il faut se dire que cette équipe nationale constitue la base d’un travail futur. Nous allons conserver le noyau et essayer de poursuivre la détection en fonction du gabarit, de la prestation des uns et des autres et faire des stages de regroupements périodiques dans les provinces, régions en fonction de nos moyens dans la perspective des futures échéances.

Propos recueillis par Antoine BATTIONO

Le Pays

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