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Constitution burkinabè : Alain Yoda dénonce “les agitations autour de l’article 37”

Publié le vendredi 6 août 2010 à 00h08min

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Le 3e congrès extraordinaire du parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), se tient les 6 et 7 août 2010 à Ouagadougou avec comme point focal la désignation du candidat du parti à la présidentielle 2010, en l’occurrence le président Blaise Compaoré. Dans cette perspective, nous avons interrogé le secrétaire national à l’information du CDP, Bédouma Alain Yoda, également ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale. Il donne sa lecture des médiations de paix du président du Faso et pense que la Côte d’Ivoire devrait pouvoir organiser la présidentielle en 2010.

Parmi les points inscrits à l’ordre du jour de ce congrès figurent :
- le bilan du programme quinquennal du président Compaoré (2005-2010) ;
- des réflexions sur les réformes politiques et institutionnelles dans l’optique d’un Burkina Faso émergent. Sur le sujet le plus sensible qui alimente la polémique, c’est-à-dire la révision constitutionnelle concernant les réformes, B. Alain Yoda précise qu’il n’y a jamais de constitution faite pour l’éternité et que les constitutions de par le monde évoluent selon les spécificités des pays et de leurs peuples. Il indique les points qui ne peuvent être modifiés dans la Constitution burkinabè ! Cela donne un avant-goût du ton du congrès dont on sera mieux situé sur les conclusions.

La médiation de la diplomatie burkinabè sous l’égide du chef de l’Etat en sa qualité de Médiateur dans les conflits régionaux (Togo, Côte d’Ivoire, Guinée) a permis d’établir le processus démocratique au Togo et en Guinée. Le cas de la Côte d’Ivoire semble une équation non encore résolue. Votre commentaire et votre analyse des faits ?

• Aucune médiation ne ressemble à une autre. Les crises du Togo et de la Guinée sont totalement différentes de celle de la Côte d’Ivoire. Ce pays a connu une guerre civile. Le retour progressif à la paix après une telle situation nécessitait beaucoup plus de temps pour établir le dialogue ainsi que la cohésion sociale et promouvoir la réconciliation nationale. Ce qu’on qualifie de péripéties dans le processus de paix en Côte d’Ivoire, sont des passages nécessaires pour aboutir à une situation de paix durable et sereine. Sans réconciliation, vous ne pouvez pas avoir une véritable paix durable qui permette le développement.

On peut estimer que la finalisation de la liste blanche connaît actuellement des avancées notables avec le déroulement normal du contentieux, et que, d’ici au 10 août 2010, on devrait aboutir à une liste définitive fiable. Il ne restera que la fixation d’une date pour l’élection présidentielle, qui devrait pouvoir intervenir en 2010. Je reste confiant que les frères Ivoiriens et les acteurs politiques ivoiriens mettront tout en œuvre pour réussir le processus de sortie de crise et faire de la Côte d’Ivoire ce qu’elle a toujours été, à savoir un pays entreprenant qui joue un rôle important dans l’intégration sous-régionale.

Le Président du Faso est partant pour briguer le second quinquennat (2010-2015) du mandat présidentiel auquel il a droit selon les dispositions constitutionnelles. Que pensez-vous des débats relatifs à la limitation ou non des mandats présidentiels au Burkina Faso ?

• Nous nous attelons pour le moment à préparer l’élection présidentielle de 2010. Vous reconnaissez qu’il a le droit, selon la Constitution, de briguer ce mandat présidentiel. Nous en sommes pour le moment aux préparatifs, même si ma conviction est que nous allons gagner ce scrutin parce que nous avons un très bon candidat, qui a un bilan convaincant, une stature qu’aucun de ses opposants n’a et qui a une vision pour le Burkina Faso. Je me contente de cela pour le moment, et quand le temps viendra d’entrer dans des détails, nous le ferons. Je voudrais cependant faire quelques constats.

Le Burkina Faso n’a que 50 ans. Mais le pays a eu beaucoup d’expériences durant cette période : des régimes d’exception, des régimes semi-militaires et militaires, la Révolution. Je dois avouer cependant que, depuis 1991, nous tenons, de façon régulière, et à des dates constitutionnelles précises, un certain nombre d’élections : présidentielles, législatives, municipales, qui se déroulent sans heurts dans la transparence et qui sont saluées par tous les observateurs nationaux et internationaux.

Je dois également dire que nous avons une Constitution qui régit l’organisation politique, sociale, économique et culturelle de notre pays. Comme toutes les constitutions, elle doit être vivante. On n’a jamais fait une Constitution pour l’éternité. Prenez les cas de grands pays comme les Etats-Unis ou d’autres Etats d’Europe, vous verrez que leurs constitutions ont connu des évolutions en fonction de l’environnement, des enjeux que les peuples se fixent et de la spécificité de chacun de ces peuples. Il me semble donc normal que, si le Burkina Faso veut modifier sa Constitution en fonction des objectifs qu’il se fixe, il lui appartient de le faire.

Il y a quand même des règles pour une modification constitutionnelle

• Notre Constitution a fixé, elle-même, les règles de sa modification. Tant qu’on ne sort pas de ces règles, il n’y a pas lieu de faire des tergiversations outre mesure. J’entends des gens dire qu’on ne doit pas toucher à l’article 37. Bien que ce ne soit pas le moment d’en débattre, je tiens à préciser que la Constitution a prévu trois (03) aspects qui ne peuvent pas être modifiés : la forme républicaine de l’Etat, le multipartisme et l’intégrité territoriale. Tous les autres points peuvent donc être modifiés, et la forme de cette modification est prévue.

Les agitations autour de l’article 37 doivent se fonder sur la loi et la Constitution et non sur des arguments individuels, personnels ou sur une vision apocalyptique de notre pays. Lorsqu’il sera question de débattre de la modification constitutionnelle, nous le ferons, et nous avons des arguments juridiques, politiques, philosophiques et historiques pour cela. Les citoyens burkinabè ont une maturité d’esprit contrairement à ce que d’aucuns pensent et sauront faire la part des choses.

En votre qualité de responsable à l’Information du parti au pouvoir (CDP), avez-vous des préoccupations particulières concernant la campagne présidentielle 2010 ?

• Nous ne sommes pas à notre première consultation électorale. Nous avons même impulsé la transparence jusqu’à créer une Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui a son budget, ses organes centraux et décentralisés et forme ses membres pour la transparence des élections. Nous faisons confiance aux institutions de la République. Jusqu’à présent, la CENI a organisé les élections de façon professionnelle ; il n’y a pas de raison qu’il en soit autrement. Dans tous les cas, les partis politiques ou les candidats doivent avoir leurs représentants dans toutes ces structures. Il appartient à chacun de jouer sa partition. Nous n’avons aucune inquiétude et sommes prêts à apporter notre contribution lorsqu’on nous la demandera.

Et à propos de la couverture médiatique, qui défraie sans cesse la chronique en matière d’équité entre le parti au pouvoir et l’opposition ?

• Des temps d’antenne sont donnés habituellement aux uns et aux autres, tant pour les élections locales que pour celles nationales, et chacun s’exprime à égalité. Le budget de la CENI devrait lui permettre d’organiser toutes ces activités : l’organisation matérielle du scrutin, la couverture médiatique, etc. Nous n’avons pas d’inquiétude relatives à cela. Pensez- vous qu’il y aura des problèmes de couvertures médiatiques ?

En tout cas le CDP a d’ores et déjà lancé un appel aux populations à la paix sociale et au discernement.

• Nous sommes un parti organisé et pensons que ce qui s’est passé pour les élections précédentes continuera positivement. Il y a une distinction à faire entre la couverture médiatique des élections et la question de la responsabilité des partis politiques dans leurs messages. Ces messages doivent être pour la conquête du pouvoir bien entendu, mais dans le respect de la laïcité du pays, de l’unité de la République et du renforcement de la démocratie. Nous aurons des messages allant dans ce sens et nous inviterons nos concurrents à en faire de même. Car ce que nous recherchons tous, c’est de construire le Burkina Faso et d’en faire un pays prospère, accueillant et qui crée des richesses pour l’ensemble des Burkinabè.

Au plan de l’âge, vous êtes, à l’instar du Chef de l’Etat, une personne avançant dans la soixantaine. Mais, physiquement, vous reflétez une certaine jeunesse. Quels sont vos secrets ?

• (Rires) ! Soixante (60) ans, ce n’est pas si vieux que ça ! J’espère que ce que vous constatez de visu est réel. Vous avez des acteurs politiques qui ont plus de quatre-vingts (80) ans à travers le monde et qui sont toujours actifs ! C’est une question de constitution et d’hygiène physiques personnelles que chacun doit cultiver. Si vous avez tendance à être régulièrement stressé, vous paraîtrez plus âgé que si vous êtes beaucoup plus jovial et prenez la vie du bon côté. Mais le sport est très important et en tant qu’ancien ministre de la Santé, j’encourage les gens à faire du sport pour éliminer des graisses en trop et pour une bonne circulation sanguine, qui vous maintient dans de bonnes conditions physiques pour la vie active.

Où passerez-vous les vacances ministérielles de 2010 ?

• Je pense que je n’aurai pas de vacances. Je me consacrerai à mon champ, à ma famille, que je ne vois pas souvent, car tout le temps en voyage. Bien que vous pensiez que je suis en bonne santé, je vais quand même réviser « la machine » pour voir si elle est toujours bien fonctionnelle. Comme vous le savez, nous sommes en année électorale, et en tant que responsable politique, il faut que je me rapproche de ma base, que je ne vois plus beaucoup en raison des responsabilités nationales que j’ai, qui sont très passionnantes. Si donc j’ai l’occasion de rester auprès de ma base, je le ferai pour préparer les uns et les autres au combat politique qui nous attend dans le but d’avoir les meilleurs résultats possibles.

Agence de Presse Labor

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 6 août 2010 à 08:08, par gobnangou En réponse à : Constitution burkinabè : Alain Yoda dénonce “les agitations autour de l’article 37”

    Franchement, est ce le meme yoda qui disait que tant qu il ne verra pas la tombe de lingani, il ne va jamais toucher la main de Blaise Compaore ?
    Mon Dieu, epargnez le burkina des griots de ce genre.
    En ce qui concerne les modifications constitutionnelles, dites nous les grands pays qui les modifient au hasard ?
    Depuis 1886, les USA n ont connu que 22 modifications monsieur le ministre.
    Oui il y a des agitations autour de l article 37 par ce que nous voulons le bien de ce pays et non des interetts personnels car les interets personnels c est vous qui le poursuivez.
    Vous dites que c est par ce que c est une annee electorale que vous partez voir votre base ? Mon Dieu, donc vous vous ne vous souvenez des electeurs que lors des votes ?

  • Le 6 août 2010 à 08:25, par Paris Rawa En réponse à : Constitution burkinabè : Alain Yoda dénonce “les agitations autour de l’article 37”

    La logique que Monsieur Yoda défend, c’est que tous les moyens sont bons pour garder le pouvoir, pourvu qu’on les légalise.

    - Le CDP veut garder au pouvoir son éternel candidat-Président du Faso au delà de 2015. Mais puisque cela est actuellement illégal au vue de l’article 37, les chefs de ce parti veulent le légaliser en modifiant l’article 37. Où se trouvent encore la morale et la loyauté en politique vis-à-vis du peuple dont on vente la maturité politique ?

    - Avec une méthode pareille qui utilise la violence politique, dans la mauvaise foi totale regard des principes, comment peut-on en parler de débat ou de dialogue politique ? Ne reste plus que l’épreuve de force que l’on imposera aux Burkinabè qui tiennent à défendre la démocratie dans ce pays : les peuples ont les dirigeants qu’ils laissent les gouverner.

  • Le 6 août 2010 à 11:13, par bleck En réponse à : Constitution burkinabè : Alain Yoda dénonce “les agitations autour de l’article 37”

    Arrete de distraire les gens Alain Yoda. manges ton placali et tais toi comme les autres. Mias ne nous fait pas croire les inepties que tu as developpees ici. On sais ce que tu veux, mais souviens toi du proverbe qui dit qu’un homme prevenu en vaut deux. ZDans votre vous valez trois. je vais vous demander tout simplement d’aller prendre conseils aupres de tandjan et comme vous allz tous fermer vos bouches. Si vous insistez alors bonjour les degats.

  • Le 6 août 2010 à 11:30, par mackiavel En réponse à : Constitution burkinabè : Alain Yoda dénonce “les agitations autour de l’article 37”

    Il faut modifier et on va voir la suite. Je comprends des personnes qui n’entendent pas, qui ne voient pas… Mais qui ne regardent même pas aussi au tour d’eux !!!! on a une manière de les appeler que je vais taire.

  • Le 6 août 2010 à 20:08, par vincent En réponse à : Constitution burkinabè : Alain Yoda dénonce “les agitations autour de l’article 37”

    Un autre vovouzeleur de Blaise. Tout pouvoir a une fin. Mais il est interressant d’avoir une bonne fin, une fin honorable.

  • Le 6 août 2010 à 20:28, par kgb En réponse à : Constitution burkinabè : Alain Yoda dénonce “les agitations autour de l’article 37”

    une interview de ce genre n’honore pas un journal comme L’Observateur.votre entretien est très complaisant.pas une seule relance par rapport à toutes les choses insensées que raconte ce monsieur.on dirait pas le même L’Obs mais plutôt un journal de parti politique.sincèrement celui qui a fait ce entretien et celui qui a accepé le diffusé sont t-ils vraiment fier de leur travail ? J’en veux plus aux journalistes qu’à Yoda. au fait combien avez vous empoché ?ce n’est pas bien.

  • Le 7 août 2010 à 01:42, par ERIC SOW En réponse à : Constitution burkinabè : Alain Yoda dénonce “les agitations autour de l’article 37”

    le peuple agira en 2015 peut etre avant . vous vous croyez malin mais non alain , vous allez tous partir .

    ERIC SOW

  • Le 7 août 2010 à 02:14, par ERIC SOW En réponse à : Constitution burkinabè : Alain Yoda dénonce “les agitations autour de l’article 37”

    MR alain l’integrite du BURKINA FASO depend desormais de l’article 37. Croyez moi . Sincerement
    Eric sow . New york . Je te souhaite une longue vie

  • Le 7 août 2010 à 06:45, par antiR37 En réponse à : Constitution burkinabè : Alain Yoda dénonce “les agitations autour de l’article 37”

    Pour parapharser le sacre ministre d’Etat" autant une constitution n’est pas eternelle, autant un homme ne doit pas etre au pouvoir eternellement".

    Si la constitution doit etre vivante, il faut également un "VIVANT" pour l’animer. De grace, arrretez de nous prendre comme des idiots.

    Aider le President Compaore a inscrire son nom dans l’histoire en quittant le pouvoir.

    Sachez une chose, chaque peuple a une histoire et chaque homme a sa place dans l’histoire. Libre a chacun d’etre heros, matyrs, tyran ou personae non gratas.

    Demander a un certain TANDJA, TAYLOR, GEUI...

    Le Burkina est devenu par Blaise un harvre de paix. Doit-il etre un enfer aujourd’hui par l’effet de la même personne ?

    Faites ce que vous voulez, l’histoire jugera.

    Dieu benisse le BURKINA

  • Le 7 août 2010 à 09:38 En réponse à : Constitution burkinabè : Alain Yoda dénonce “les agitations autour de l’article 37”

    Vraiment pauvre Afrique ; precisement notre Patrie le Faso ! quand est ce qu’ on va changer et avoir un système politique vraiment democratique. Parent Yoda l’ Europe et les USA ont une autre vision politique, pas comme nous les Africains. Eux le peuple compte au niveau des decisions. Mais chez nous c’est le contraire. On utilise le peuple quand on veux comme on veux. Qui vous a dit que l’opposition n’ a pas de bons programmes. Laisser la place et vous verrez s’il ne sont pas capable. On a jamais organiser une election transparente au Faso , c’ est pour celà vous crier deja victoire. Ya trop des choses a rectifier au sein de la politique du Faso. Le peuple souffre et ne faites semblant. N’ uliser pas le peuple seulement pour vos elections, mais impliquer aussi le peuple dans les decisions. Donc on a besoin de changement des dirigeants.......

  • Le 7 août 2010 à 17:46, par Podré beindaa En réponse à : Constitution burkinabè : Alain Yoda dénonce “les agitations autour de l’article 37”

    Mon cher BEDOUMA ne semble pas s’inspirer de TANDJAN qui en sait bcp sur le tripatouillage de la constitution.Enfin il peut dire ce qu’il veut,parce que la lois pour lui et ses camarades c’est manger et dire ce que veut entendre le gd chef.Tout a une fin et cette fin arrive comme une surprise pour ceux qui sont au commande donc sachez chers soient disant dirigeants que c’est Dieu qui est fort et il ecoute bcp plus les faibles.Il faut toujours savoir partir car nul n’est indispensable.

  • Le 7 août 2010 à 21:59, par averti En réponse à : Constitution burkinabè : Alain Yoda dénonce “les agitations autour de l’article 37”

    nous sommes sincèrement navré par des déclarations de ce genre. dans tous les cas, nous attendons de voir, car il est inutile d’aller à l’encontre de ce qui arrive. Alain YODA peut dire ce qu’il veut aujourd’hui, mais qu’il n’oublie pas hier et demain. de toute façon, certains ont essayé, ils ont vu les conséquences ; peut être que chez nous aussi, certains veulent voir les conséquences. le conseil constitutionnel a déjà une jurisprudence au cas où l’article 37 venait à être modifié. le debat juridique ne doit plus etre ardu comme de par le passé. qu’on modifie ou non l’article 37, la sitaution juridique, si nous sommes dans un état de droit, doit demeurer la même.

  • Le 7 août 2010 à 23:23, par ERIC SOW En réponse à : Constitution burkinabè : Alain Yoda dénonce “les agitations autour de l’article 37”

    Je demande au peuple Burkinabe de sortir massivement dans la rue le jour du changement de l’article 37 .

    ERIC SOW

  • Le 8 août 2010 à 10:34, par paix et amour En réponse à : Constitution burkinabè : Alain Yoda dénonce “les agitations autour de l’article 37”

    HEY Dieu mais pourquoi ?Pourquoi les hommes sont si méchants, pourquoi si insatiable ; pourquoi si impitoyable pour leur peuple.c’est vrai, vous êtes convaincu que les morts dans cette lutte ne seront pas vos enfants,mais le bas peuples " les peut être vos compatriotes" c’est comme- ça en Afrique , toujours les mêmes choses ; DIEU tout puissant montre manifestement aux dirigeants que les mêmes causes et le même endettement produise les mêmes effets ; mais non, ils clameront toujours que le burkina n’est pas la Cote d’ ivoire, ni le Niger encore moins le LIBERIA ; mais de grâce ouvrez les yeux l’histoire , l’histoire "ça fini toujours mal ! toujours mal ;nous vos enfants, voudront une sortie honorable pour vous, un papa c’est un encêtre,on l’humilie pas ; mais si manifestement vous persitez à nous brimer, soyez en sûr que même ceux qui ne vivront pas lors du changement verront leurs faits ignobles publiés ; pour ceux qui resteront vivants même dans une chaise roulante, ils seront jugés ;que DIEU vous ramène à la raison ; fraternellement paix , justice et cohésion sociale pour mon pays

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