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Réhabilitation de l’avenue 56 : Au revoir les angoisses !

Publié le vendredi 23 juillet 2010 à 01h14min

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Les travaux de reconstruction de l’avenue de la Liberté (ex-avenue 56) de Ouagadougou ont été lancés, hier jeudi 22 juillet 2010, par le Premier ministre Tertius Zongo. Longue de 4,27 km, cette voie sera reconstruite sur financement du budget de l’Etat à hauteur de 5 milliards de francs CFA.

Les angoisses et autres frustrations des usagers de l’avenue de la Liberté, ex-avenue 56 de la ville de Ouagadougou seront bientôt terminées. Construite il y a maintenant 54 ans, cette voie est complètement dégradée et rendue presque impraticable. Elle est de nos jours, le "carrefour" des accidents. Toutes ces inquiétudes seront maintenant levées dans quelques mois. Hier jeudi 22 juillet, les autorités du pays ont procédé au lancement officiel des travaux de reconstruction de ladite avenue.

Le démarrage des travaux a été donné par le chef du gouvernement, Tertius Zongo. Pour lui, le Burkina Faso étant un pays de service, le bitumage des routes n’est donc pas un fait isolé. C’est un processus qui, dit-il, s’intègre dans un ensemble global. Il appelle ainsi l’entreprise attributaire du marché au respect strict du délai et à user de son professionnalisme pour livrer une infrastructure de qualité.

C’est également une façon de promouvoir les entreprises nationales, relève le chef du gouvernement et de rassurer : "Il y a un certain nombre de standards internationaux à respecter. Nous avons confiance aux entreprises nationales". En effet, c’est à l’entreprise ATP Sarl qu’a été confiée la réalisation des travaux. Le coût total de l’aménagement et du bitumage de cette route longue de 4,27 km est évalué à plus de 5,3 milliards de F CFA.

C’est un projet entièrement financé par le budget de l’Etat, gestion 2010. Le délai d’exécution des travaux est de sept mois. Tout comme le Premier ministre, le ministre des infrastructures et du désenclavement, Seydou Kaboré a lui aussi attiré l’attention de l’entreprise pour la conduite normale des travaux. Le responsable de l’entreprise ATP Sarl, Mahamadi Sawadogo dit "Kadafi" a donc reçu des instructions concernant le respect des normes de circulation sur les voies alternatives de sorte à livrer l’infrastructure selon les règles de l’art et dans les délais requis.

Selon le ministre Kaboré, la concrétisation de ce projet traduit la volonté du gouvernement de prendre en compte les préoccupations présentes des populations. Il s’agit également pour les dirigeants, ajoute M. Kaboré, d’entretenir un lien étroit avec la base à travers une utilisation judicieuse des ressources disponibles. Naturellement, la réhabilitation des artères principales, de construction et de bitumage de nouvelles voies s’inscrivent tous dans les priorités du gouvernement, a mentionné Seydou Kaboré. Figurent dans l’agenda gouvernemental, des actions diverses visant à l’amélioration des conditions de vie en milieu urbain.

Ce sont notamment les études, l’aménagement et l’élargissement des voies principales des entrées et sorties des villes. Ces routes, à entendre le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, seront désormais construites en double sens, sans oublier les ouvrages de franchissement. Il annonce également le démarrage d’autres chantiers du genre au dernier trimestre de l’année, toujours dans la capitale burkinabè.

Il s’agit précisément dans l’ordre, les travaux de l’interconnexion RN4 (route de Fada) entre l’échangeur de l’Est et le poste de police de Saaba, puis ceux du prolongement des Tansoba entre l’échangeur de l’Ouest et celui de Ouaga-2000 via le rond-point de la Patte-d’oie. Tous ces projets, soutient le ministre Kaboré, sont l’expression du partage des fruits de la croissance suivant les indications du Président du Faso. Présent à la cérémonie, le bourgmestre de la capitale, Simon Compaoré s’estime le plus heureux. Il avoue qu’environ 13 km de routes ont été bitumées à Ouagadougou après le passage du déluge du 1er septembre 2009.

Le montant investi pour ces réalisations a atteint les 3,7 milliards de F CFA. Au regard de l’augmentation des routes bitumées dans la capitale burkinabè depuis les indépendances à nos jours, Simon Compaoré juge les résultats satisfaisants. Pour lui, rien qu’en 1953, Ouagadougou ne disposait seulement que de 9 km de routes bitumées contre 500 km de nos jours. Tous les intervenants ont lancé un appel à la population riveraine à prendre toutes les dispositions nécessaires pour faciliter les travaux de l’entreprise.

Ouamtinga Michel ILBOUDO (ouamtingamichel@yahoo.fr)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 23 juillet 2010 à 04:50, par nyc En réponse à : Réhabilitation de l’avenue 56 : Au revoir les angoisses !

    Bonne initiative, mais svp songer a construire des voies plus large

  • Le 23 juillet 2010 à 09:35, par le discret En réponse à : Réhabilitation de l’avenue 56 : Au revoir les angoisses !

    Enfin !!!! Nous pourront mieux respirer

  • Le 23 juillet 2010 à 09:42, par le discret En réponse à : Réhabilitation de l’avenue 56 : Au revoir les angoisses !

    Ok mais qu’en est-il du projet de déguerpissement des populations qui sont dans le lit du barrage du coté de Dapoya !
    Il faudra y songer M. les gouvernants sinon !!!!!!!!!!!!!

  • Le 23 juillet 2010 à 10:04, par atto En réponse à : Réhabilitation de l’avenue 56 : Au revoir les angoisses !

    espérons que le premier aura un regard très attentif sur le bons respect des normes de bitume , car au burkina les discours et la réalité sont nettement diffèrent on vue le nouveau bitume de nonsin déjà dégrader

  • Le 23 juillet 2010 à 10:53, par la tepu En réponse à : Réhabilitation de l’avenue 56 : Au revoir les angoisses !

    oh ! vraiment tres bonne initiative. espérons que sa ne sera pas comme celui de nonsin au secteur 19. c’est la merde surtout en cette periode de saison pluvieuse.
    La tepu

  • Le 23 juillet 2010 à 17:18 En réponse à : Réhabilitation de l’avenue 56 : Au revoir les angoisses !

    Eh le pays. La nouvelle route coute 5.3 Mrd FCFA pour 4,3km (= 1,23 Mrd FCFA /km = 1,89 Mio €/km). D apres Simon C. Ouaga aurait eu depuis le 01/09/2009 pour 3,7 Mrd environ 13km de route (= 0,28 Mrd FCFA /km = 0,44 Mio €/km).
    La nouvelle route devrait etre vraiment de bonne qualité je suppose !

  • Le 23 juillet 2010 à 17:38, par Tigré En réponse à : Réhabilitation de l’avenue 56 : Au revoir les angoisses !

    dire qu’on a construit que 500km de route a ouagadougou en 57 ans .a cette allure il nous faudra 10 siecle pour nous developper.songé a la route de saaba svp.wake up please.

  • Le 23 juillet 2010 à 17:53, par midak En réponse à : Réhabilitation de l’avenue 56 : Au revoir les angoisses !

    C’est une bonne initiative et j’encourage les autorités nationales et municipales à poursuivre dans cette lancée. Mais je suis surpris du coût : 5,3 milliards pour 4,27 kms, soit plus d’un milliard par kilomètre. Alors que le Maire Simon nous chante chaque fois à la TNB qu’un km de goudron c’est 100 millions. Je ne comprends donc plus. Ou bien il y a goudron dans goudron. Qu’on éclaire ma lanterne !!! Et puis, autre chose, le marché a été attribué en conseil de ministres le mercredi 21 juillet 2010 et le lancement des travaux dès le lendemain. Quelle scélérité suspecte.

    • Le 23 juillet 2010 à 21:57 En réponse à : Réhabilitation de l’avenue 56 : Au revoir les angoisses !

      tu as raison pour le coût du goudron. difficile de comprendre. Oubien les prix ont augmenté entre temps.
      Pour ton information, sache que le marché a pu être attribué depuis longtemps, mais attendait juste l’aval du gouvernement. C’est comme ça que ça se passe pour les marchés publics.

  • Le 24 juillet 2010 à 19:43, par Lemanitou En réponse à : Réhabilitation de l’avenue 56 : Au revoir les angoisses !

    Il ne suffit pas seulment de goudroner, mais il faut aussi penser a la signalisation ( panneaux, marquages, et les feux tricolor) .Combien en perisse a cause de sa ?

  • Le 24 février 2011 à 04:13, par Akadi En réponse à : Réhabilitation de l’avenue 56 : Au revoir les angoisses !

    Il faudra aussi songer aux canniveaux car il en faut.

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