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Régulation de la publicité au Burkina : Le CSC à la recherche d’une meilleure stratégie

Publié le vendredi 2 juillet 2010 à 00h40min

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Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a organisé un panel sur le thème : "Quelle réglementation pour une meilleure organisation du secteur de la publicité au Burkina Faso", le 30 juin 2010 à Ouagadougou.

En considération des nombreuses difficultés et conscient de l’importance de la publicité dans l’économie, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a tenu un panel, en vue d’une meilleure organisation de ce secteur. Ledit panel visait à assurer le respect du code de la publicité (en attendant sa relecture qui est en cours) et à garantir une concurrence loyale entre les professionnels de la publicité.

Cette rencontre avec les responsables des médias et des agences de communication s’est voulu être un cadre de sensibilisation et de recueil des avis et suggestions des professionnels de la publicité du secteur par le CSC. Il était également, question de dégager des idées voire des propositions concrètes pour la révision du code de la publicité. De même que d’exiger des agences de publicité, la signature des spots publicitaires et le respect du code de la publicité.

En réponse au thème "Quelle réglementation pour une meilleure organisation du secteur de la publicité au Burkina Faso", quatre communications ont été à l’ordre du jour. Notamment, "les forces et les faiblesses du code de la publicité", "Des infractions en matière de publicité : définitions, procédure de répression et responsabilité " ; "Quelle déontologie pour un meilleur assainissement des professions publicitaires ", "La commission chargée de la publicité : quelles attributions pour plus d’efficacité" ?

Ces sous-thèmes ont été respectivement développés par Dr Victor Sanou, un expert en communication au Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES), Arnaud Ouédraogo, un magistrat, Jean-Paul Hilaire, le président de l’association "Publicitaires associés" et Adama Barro, conseiller technique au ministère en charge de la communication.

Dr Victor Sanou a insisté sur le fait qu’aucune publicité ne doit rappeler une boisson alcoolisée ni le tabac. "Mais il y a des publicités venant d’ailleurs et qui envahissent nos écrans", a-t-il déploré, insistant que cela doit prendre fin . Il a ajouté que la publicité devrait tenir compte de la culture burkinabè et de son environnement.

Il a salué la réglementation en vigueur au pays des hommes intègres, malgré les imperfections qui se font remarquer. Arnaud Ouédraogo, le magistrat, a souligné que les moyens par lesquels le droit protège la publicité sont de divers ordres : civil, pénal, etc. Selon lui, les responsabilités pénales impliquent l’existence d’une infraction et son imputabilité à une personne physique ou morale.

Jean-Paul Hilaire, pour sa part, a soutenu que la publicité doit être axée sur des faits concrets et vérifiables. Il a expliqué qu’il s’agit d’un domaine commercial ouvert à tout le monde, si bien qu’on y trouve aussi bien des experts que des acteurs sans qualification.

Adama Barro a rappelé les dispositions prises au sein du code de l’information pour réglementer la publicité et qu’il faut des structures appropriées et des compétences à même d’assurer une telle mission. La présidente du CSC, Mme Béatrice Damiba, a rappelé que les premières journées nationales de réflexion sur la publicité se sont tenues les 24 et 25 mai 2007.

Ces journées visaient une meilleure appropriation du contenu du code de la publicité. Mais trois ans après, le CSC constate une lenteur dans la mise en œuvre des recommandations, d’où l’organisation de ce panel.

Aimée Florentine KABORE

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 2 juillet 2010 à 09:23, par Zack En réponse à : Régulation de la publicité au Burkina : Le CSC à la recherche d’une meilleure stratégie

    Bonjour Madame la Présidente
    Je profite de cette tribune pour vous féliciter et vous encourager à poursuivre cette œuvre.Je poursuis en disant que nous somme dans un pays pauvre dont la population est en quête permanente du bonheur. Aussi tout ce qui passe à la radio ,la télé et dans les journaux n’est que vérité.N’importe qui demande de téléphoner ou de faire des SMS à tel numéro pour avoir ceci ou cela.tout en sachant que c’est faux à 99%.2000 francs pour une semaine de connection à l’internet alors que c’est faux.les exemples font lésion .Aider nous à profiter au mieux du peu que nous gagnons en ne présentant à la télévision que ce qui est vrai.ou peut l’être à 70% au profit de la population.
    Je vous remercie. ZACK

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