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Soirée de gala de l’UEMOA : L’intégration sous-régionale par la culture

Publié le lundi 28 juin 2010 à 00h30min

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Dans le cadre des commémorations des cinquantenaires de bon nombre d’Etat africains, l’UEMOA a initié une soirée culturelle pour magnifier l’intégration des peuples de ses pays membres. Le gala a eu lieu, ce samedi 26 juin 2010, à Ouagadougou.

« L’Afrique peut s’unir à travers sa culture », dixit l’égyptologue sénégalais Cheikh Anta Diop. C’est sans doute fort de cet état d’esprit que le président de la Commission de l’UEMOA, Soumaila Cissé, a initié la soirée culturelle musicale du samedi dernier.

Une façon pour M. Cissé de magnifier l’intégration des peuples et d’accompagner les pays membres de l’Union qui commémorent le cinquantenaire de leur indépendance. « L’intégration n’est pas que l’aspect économique. Elle est faite pour les hommes. Donc, si nous voulons nous développer, nous devons être ancrés dans nos cultures », a-t-il-dit.

C’est ainsi que tous les huit Etats membres ont été représentés par des artistes de renom. Zeynab Abibou du Bénin, Aïcha Koné de la Côte d’Ivoire, Sambala Canuté de la Guinée-Bissau, Oumou Sangaré, du Mali, Coumba Gawlo du Sénégal, Jimi Hope, du Togo, le groupe Sogha, du Niger, Bil Aka Kora, Améty Meria, Smockey, du Burkina Faso. Ils ont tous été accompagnés par l’orchestre Standard de Tounkagouna du maestro Boncana Maïga.

Le rappeur burkinabè Smockey a donné le ton avec sa chanson « 50 ans, 2 dépendances », un titre de son dernier album. Avec ce titre évocateur, Smockey, à travers ses propos, se demande ce sur quoi les Etats africains se basent pour célébrer 50 ans d’indépendance. Le « faro-faro » (distribution de billets de banque) a commencé lorsque la diva Aïcha Koné est apparue sur le podium. Quant à la cantatrice malienne, Oumou Sangaré, avec sa mélodieuse voix, elle a eu le mérite d’enlever quelques pas de danse à l’épouse du chef de l’Etat, Chantal Compaoré.

Mme Chantal Compaoré a affirmé soutenir cette initiative du président de l’UEMOA qui permet aux peuples de croire à un meilleur avenir. Cette soirée a été une opportunité de montrer aux uns et aux autres le chemin parcouru par l’Union. Ainsi, pour Soumaila Cissé, en 16 ans d’existence, sa structure a atteint sa maturité. « Pendant 16 ans , nous avons rattrapé beaucoup de retards. Il y a eu des reformes sur le plan économique.

Aussi, des routes et des centres de santé ont été réalisés », a expliqué M. Cissé. La soirée prévue pour débuter à 20h a finalement commencé à 21h 47mn. Mais cela n’a pas empêché les communautés des pays de l’espace qui se sont déplacées massivement pour la circonstance, d’être satisfaites après le coup de 1h 30mn du matin, heure à laquelle le gala a pris fin. « Nous avons diverses cultures dans l’espace UEMOA. Et cette soirée nous a permis de découvrir cette richesse culturelle que nous possédons. J’ai vraiment été satisfait », a témoigné un spectateur, Job Ouédraogo.

Le Ghana a été "l’invité-surprise" de la soirée avec sa qualification aux quarts de finale de la Coupe du monde. Parce que les uns et les autres ont pu suivre les dernières 10 mn de la prolongation de la rencontre Etats-Unis/ Ghana sur des écrans géants. La salle vibrait au rythme des actions des joueurs sur le terrain. Au coup de sifflet final, des cris de joie et de soulagement ont retenti de partout.

Steven Ozias Kiemtoré (kizozias@yahoo.fr)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 28 juin 2010 à 09:36, par Poupounette En réponse à : Soirée de gala de l’UEMOA : L’intégration sous-régionale par la culture

    Bravo à l’UEMOA pour l’initiative de cette soirée qui renforce les liens entre les états membres ! La soirée fut belle en dépit du long retard accusé, peut être pour des raisons d’émission en direct sur les antennes de la RTB.

    Cependant je veux pousser un coup de gueule énorme aux citoyens qui ont effectuer le déplacement. Trop c’est trop ! Il faut que quelqu’un dans ce pays commence à apprendre le minimum de savoir-vivre et de courtoisie à la population : s’en aller avant la fin d’un spectacle, d’un mariage ou de toute autre cérémonie est une impolitesse magistrale, la preuve d’une incurie et d’un manque de savoir-vivre criard.

    Quitter les lieux avant la fin est devenue une pratique habituelle des Ouagalais et il ne passe plus une cérémonie sans que tout le monde ne se barre avant la fin des prestations des pauvres artistes qui s’époumonent devant des chaises et tables vides. il en a été ainsi à lors du gala de clôture de la SNI.

    De plus, lors du concert de l’Intégration, les plus hautes autorités du pays dont Mme Chantal COMPAORE ont tenu à faire honneur aux artistes et à la cause qu’ils sont venus soutenir, et sont restés jusqu’à la fin. Question de politesse, courtoisie, conviction et surtout même si c’est élémentaire, question de savoir-vivre.

    Mme la Première dame est restée jusqu’à la fin, elle est partie avec sa délégation dans une salle quasiment déserte !!!! C’est un scandale !! Retenons une bonne fois pour toutes qu’il n’est pas concevable de quitter une cérémonie avant les VIP. C’est une question de respect de nos institutions et de ceux qui les dirige, mais c’est surtout un signe de savoir-vivre et de respect de soi-même.

    Le pire à mon avis, se produit lors de l’organisation des réceptions de mariage : à croire que les gens viennent juste pour manger !!!!!!!!! Et observez bien, vous verrez que même des responsables et intellectuels se comportent ainsi : ils attendent juste leur portion de repas, et dès qu’ils ont terminé, fi du reste du programme de la cérémonie, fi de la coupure du gâteau et fi de la séance de remise de cadeaux et de dragées.

    En n’oubliant qu’il est absolument impoli, incorrect de se retirer de la cérémonie avant les mariés que tous sont venus honorer. C’est révoltant : tous les mariages à Ouagadougou se terminent invariablement de la même manière : des mariés qui s’en vont d’une salle quasiment vide, des artistes qui chantent pour des chaises désespérément vides !!!

    Alors citoyens burkinabè, arrêtons cette pratique qui dégrade l’image que les gens ont de nous.

    Journalistes, faites votre travail de conscientisation des populations. Écrivez là dessus, publiez des encarts tous les jours dans tous les journaux, épinglez dans vos articles ceux qui manquent à tous leur devoir et qui se montrent discourtois envers les hôtes qui les convient à coup de millions à des cérémonies qu’ils ne daignent même pas honorer de leur présence de bout en bout.

    Quant aux Gouvernement, il est plus que jamais temps de remettre les cours d’éducation civique dans les programmes scolaires. Il faut apprendre à cette petite jeunesse montante un minimum de savoir-vivre, car ces ont eux les responsables de demain.

    et enfin, organisateurs de spectacles, mariages, concerts, dîners..., n’hésitez pas, fermez les portes 30 mn après le début de la soirée, et ne les rouvrez qu’à la fin !! ça apprendra le savoir-vivre à ceux qui se seraient déplacer vers la sortie avant la fin !
    tenez bon car les gens vont protester, mais c’est ainsi qu’on réapprendra les bonnes manière !

    Et Ciné Neerwaya, faites pareil, ça urge ! Il n’est même plus possible de voir la fin d’un film ! dès fois il y a encore des scènes après le générique de fin ! impossible de s’y retrouver tellement les gens se bousculent pour partir !

  • Le 28 juin 2010 à 16:50, par Poupounette En réponse à : Soirée de gala de l’UEMOA : L’intégration sous-régionale par la culture

    Trop c’est trop ! Il faut que quelqu’un dans ce pays commence à apprendre le minimum de savoir-vivre et de courtoisie à la population : s’en aller avant la fin d’un spectacle, d’un mariage ou de toute autre cérémonie est une impolitesse magistrale, la preuve d’une incurie et d’un manque de savoir-vivre criard.
    Quitter les lieux avant la fin est devenue une pratique habituelle des Ouagalais et il ne passe plus une cérémonie sans que tout le monde ne se barre avant la fin des prestations des pauvres artistes qui s’époumonent devant des chaises et tables vides. il en a été ainsi à lors du gala de clôture de la SNI.
    De plus, lors du concert de l’Intégration, les plus hautes autorités du pays dont Mme Chantal COMPAORE ont tenu à faire honneur aux artistes et à la cause qu’ils sont venus soutenir, et sont restés jusqu’à la fin. Question de politesse, courtoisie, conviction et surtout même si c’est élémentaire, question de savoir-vivre.
    Mme la Première dame est restée jusqu’à la fin, elle est partie avec sa délégation dans une salle quasiment déserte !!!! C’est un scandale !! Retenons une bonne fois pour toutes qu’il n’est pas concevable de quitter une cérémonie avant les VIP. C’est une question de respect de nos institutions et de ceux qui les dirige, mais c’est surtout un signe de savoir-vivre et de respect de soi-même.
    Le pire à mon avis, se produit lors de l’organisation des réceptions de mariage : à croire que les gens viennent juste pour manger !!!!!!!!! Et observez bien, vous verrez que même des responsables et intellectuels se comportent ainsi : ils attendent juste leur portion de repas, et dès qu’ils ont terminé, fi du reste du programme de la cérémonie, fi de la coupure du gâteau et fi de la séance de remise de cadeaux et de dragées.
    En n’oubliant qu’il est absolument impoli, incorrect de se retirer de la cérémonie avant les mariés que tous sont venus honorer. C’est révoltant : tous les mariages à Ouagadougou se terminent invariablement de la même manière : des mariés qui s’en vont d’une salle quasiment vide, des artistes qui chantent pour des chaises désespérément vides !!!
    Alors citoyens burkinabè, arrêtons cette pratique qui dégrade l’image que les gens ont de nous.
    Journalistes, faites votre travail de conscientisation des populations. Écrivez là dessus, publiez des encarts tous les jours dans tous les journaux, épinglez dans vos articles ceux qui manquent à tous leur devoir et qui se montrent discourtois envers les hôtes qui les convient à coup de millions à des cérémonies qu’ils ne daignent même pas honorer de leur présence de bout en bout.
    Quant aux Gouvernement, il est plus que jamais temps de remettre les cours d’éducation civique dans les programmes scolaires. Il faut apprendre à cette petite jeunesse montante un minimum de savoir-vivre, car ces ont eux les responsables de demain.
    et enfin, organisateurs de spectacles, mariages, concerts, dîners..., n’hésitez pas, fermez les portes 30 mn après le début de la soirée, et ne les rouvrez qu’à la fin !! ça apprendra le savoir-vivre à ceux qui se seraient déplacer vers la sortie avant la fin ! tenez bon car les gens vont protester, mais c’est ainsi qu’on réapprendra les bonnes manière !
    Et Ciné Neerwaya, faites pareil, ça urge ! Il n’est même plus possible de voir la fin d’un film ! dès fois il y a encore des scènes après le générique de fin ! impossible de s’y retrouver tellement les gens se bousculent pour partir !

  • Le 30 juin 2010 à 12:15 En réponse à : Soirée de gala de l’UEMOA : L’intégration sous-régionale par la culture

    Merci à mon prédecesseur,

    Vous avez entièrmement raison d’évoquer ce comportement qui ne fait que prendre de l’ampleur dans nos cérémonie. Ma contribution est la suivante, j’invite les organisatuer à :

    - respecter l’heure d’ouverture et de clôture,
    - respecter le programme,
    - animer la manifestation,
    - donner des prestations à la hauteur des publicités qu’ils diffusent sur nos ondes,
    - satisfaire la curiosités des spectateurs,
    - ect.
    je n’ai pas toutes la liste mais s’ils arrivent à satisfaire la curiosités des invités ils veront une cérémonie réussie.

    je vous donne un exemple j’ai été invité à une manifestation prévue pour 9 h au finisse elle a commencé au environ de 10 h avec un programme qui se modifie à tout moment et des interventions pas en relation avec le thème. Ma soeur comment voulez-vous que je reste jusqu’à la fin tandis que j’avais une réunion que j’ai programmé pour 15 h. Je pense que cette sensibilisation doit se dérouler au niveau des deux paties. je vous remercie.

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