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Nouveau gouvernement togolais : le compromis de la discorde

Publié le lundi 31 mai 2010 à 03h54min

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Gilchrist Olympio

Gilchrist Olympio, le leader historique de l’opposition togolaise s’est résolu à franchir les portes du pouvoir qu’il a contesté depuis près de quatre décennies. En signant un protocole de partage de pouvoir avec le président Faure Gnassingbé, il permet ainsi à sept cadres de son parti, l’Union des forces du changement (UFC), de faire leur entrée dans le « gouvernement d’ouverture » que vient de former le président réélu le 4 mars dernier, à l’issue d’un scrutin contesté par une partie de l’opposition conduite par Jean-Pierre Fabre qui n’est autre que le secrétaire général de l’UFC.

Comme on peut le voir, le compromis de Gilchrist Olympio avec Faure Gnassingbé n’est pas du goût de certains membres de son parti. Cela lui a même valu une fatwa des partisans de Jean-Pierre Fabre qui l’accuse ouvertement d’avoir « trahi le peuple togolais » en allant à la soupe du parti au pouvoir. Voilà que le compromis politique qui rapproche pour la première fois le fils du premier président du Togo du fils de celui qui l’a renversé provoque la discorde au sein du principal parti d’opposition. Au point de provoquer l’expulsion temporaire de Gilchrist Olympio de l’UFC, le parti qu’il a créé. Gilchrist a-t-il été mal inspiré ? Où alors, ne sont pas ses « frères ennemis » de l’UFC qui font montre d’un radicalisme trop poussé ?

Entre la guerre de leadership qui sévit désormais au sein de l’UFC et la nécessité d’un compromis utile pour sortir le Togo de l’affrontement permanent, le chemin d’une réconciliation apaisée semble encore long. Certes, les élections ont montré leurs limites. Mais, il faut encore beaucoup d’élégance et de tact de la part des leaders politiques togolais. Car la suspicion qui pèse sur le fameux « gouvernement d’ouverture » n’est pas de nature à favoriser le nouveau départ tant attendu pour le Togo et les Togolais.

Bark Biiga

Fasozine

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Vos commentaires

  • Le 31 mai 2010 à 15:09, par Anonyme En réponse à : Nouveau gouvernement togolais : le compromis de la discorde

    L’UFC n’est pas une création de Gil. Gil n’a pas créé l’UFC. Il n’en serait qu’un des co-fondateurs. Je dis "serait" car son nom n’apparait pas dans la liste des co-fondateurs au moment de la création du parti en 1992.
    Il est vrai neanmoins qu’il en a été pendant longtemps le principal bailleur de fonds. Mais meme ce statut il l’aurait perdu depuis 2008, date à partir de laquelle la majorité des ressources du parti provient des contributions des membres et de la nombreuse diaspora togolaise à travers le monde.

    • Le 31 mai 2010 à 17:34 En réponse à : Nouveau gouvernement togolais : le compromis de la discorde

      C’est cela la nature humaine, je ne rentre pas dans les detailles mais il faut te relire 2002-2008 qui était le" grand bailleur" ?? que serait le parti sans ce "grand bailleur"... De plus, est ce que selon la situation politique à la création du parti, il était preferable ou non que son nom y soit ?? cela pouvait être un choix stratégique qui sait .....
      alors méfiez vous svp des gens qui colportent dans les journaux des faits sans en dire les circonstances dans les quels ces faits ont eus lieu.
      Vous n’avez pas envie que les choses avancent en afrique....

  • Le 31 mai 2010 à 20:08, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Nouveau gouvernement togolais : le compromis de la discorde

    Gilchrist, mange et tais-toi !

    Tu ne seras pas le premier à en faire autant !

    Par Kôrô Yamyélé

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