Dès le lendemain des dégâts, le directeur des sports de la commune, M. Lassina Gnanou dit avoir informé le maire de la ville de Ouagadougou, Simon Compaoré de la situation. Aussitôt, les services techniques compétents en la matière ont été saisis pour l’évaluation et les réparations nécessaires. Mais pour l’instant, l’évaluation n’a pas encore eu lieu pour des raisons d’équipement.

Selon M. Charles Nacoulma, directeur de l’énergie et de l’équipement de la commune de Ouagadougou qui est présentement chargé du dossier, la grue dont dispose la mairie n’est pas suffisamment haute pour atteindre le toit du stade où s’est écroulé le pilonne. Il a pour cela approché les services de la SONABEL pour leur venir au secours. « Malheureusement, leur machine se trouve actuellement en province pour des travaux », nous a-t-il dit.

Toutefois, les deux parties ont eu un terrain d’entente. « Nous avons proposé de faire un échange. Ils vont prendre notre grue qui a une hauteur de 14 m et nous, nous allons prendre la leur d’une hauteur de 25 m » a rassuré M. Nacoulma. Il promet ainsi pouvoir faire l’évaluation de la situation d’ici à jeudi 06 mai 2010. Avant cette expertise, M. Nacoulma pense pouvoir affirmer d’ores et déjà, que c’est la force du vent qui a provoqué cet incident. Quant aux rumeurs qui font croire que c’est le poids de l’antenne qui était sur le pilonne qui a occasionné sa chute, le technicien dément.

« Le poids de cette antenne parabolique de l’ONATEL est insignifiante sur ses installations ». Dans un langage pourtant empreint de superstition, il dit : « c’est un peu étonnant de voir que c’est le seul pilonne qui est tombé. Mais je pense que c’est la violence du vent », a-t-il conclu.

B. Léopold YE

Sidwaya