Les membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) se sont retrouvés vendredi 30 avril dernier, dans la salle polyvalente de la Présidence du Faso pour une session extraordinaire. L’ouverture des travaux a été présidée par le premier magistrat du Burkina, Blaise Compaoré, garant des institutions judiciaires. "La séance est ouverte. Je donne la parole au ministre de la Justice, garde des Sceaux".

Pour le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Zakalia Koté, la tenue d’un CSM à cette période de l’année se justifie par le départ à la retraite de trois magistrats de haut rang dont deux ayant occupé des fonctions de chefs de juridictions. Il s’agit de Cheick Ouédraogo, 1er président de la Cour de cassation, de Boniface N. Giguemdé, ancien commissaire du gouvernement près le Conseil d’Etat et de Henri Richard Diarra, ancien conseiller à la Cour de cassation.

Ainsi, la session va permettre de pourvoir aux postes de premier président de la Cour de cassation et de commissaire du gouvernement près le Conseil d’Etat. Aussi, le Conseil dans son ordre du jour, prévoit de donner des avis sur la nomination de magistrats à d’autres fonctions.

Egalement, il est soumis à l’attention du président du Faso, le rapport de la commission chargée de faire des propositions, conformément aux dispositions de l’article 18 du décret du 4 avril 2005 portant modalités de fonctionnement du CSM.

Boureima SANGA

Sidwaya