D’une longueur de 105 m sur une largeur de 68m, le terrain répond bien aux normes internationales. Une pente de 1 % a été aménagée au niveau des deux côtés de sortie de but afin de faciliter l’évacuation des eaux de pluie. Les buts sont larges de 7,32 m et haut de 2,44 mètres. Le maître d’ouvrage, Yaméogo très fier de son œuvre, dira que "c’est un terrain correct et adapté à nos réalités’’. En effet, la pelouse, à en croire Yaméogo, a plus d’une qualité. "Nous avons utilisé un gazon appelé le cynédadylon qui résiste au climat chaud et sec. Mieux, en cas de piétinement répété et de manque d’arrosage, il disparaît. Mais quand arrivent les pluies, il repousse’’ précise-t-il.

D’un coût global de 55,6 millions de F CFA, la réalisation du terrain a commencé en mai dernier. L’installation tardive de l’hivernage expliquerait tout ce temps mis.

La pelouse n’est pas utilisable pour le moment. Elle est semée de nids de poule et de la mauvaise herbe. Le filet, les fanions et les traits de délimitation ne sont pas encore posés. Le vice-président de la FBF, Jean-Baptiste Parkouda n’a pas manqué de le souligner. Le maître d’ouvrage a rassuré que ce n’était qu’une question de temps. Sous réserve que les derniers travaux soient exécutés, le vice-président de la FBF a réceptionné de façon provisoire le terrain.

4 ans pour développer le football au Burkina

Après la réception provisoire du terrain, la FBF et un émissaire de la FIFA, l’Ivoirien Champion Kablan ont animé une conférence dans les locaux du CNT. Il a été révélé aux journalistes que le Burkina dispose désormais d’un plan de développement de son football étalé sur 4 ans. "Dans ce plan, dira le vice-président de la FBF, les petites catégories, le football féminin, la médecine sportive, la réalisation des infrastructures sont entre autres les axes d’intervention’’.

Ce plan de développement a été recommandé par la FIFA. Selon l’émissaire de l’instance mondiale du football, à partir de 2004, la FIFA n’accordera plus son aide à une association nationale qui n’aurait pas de plan de développement. "L’aide apportée par la FIFA n’est pas surtout bien comprise par les bénéficiaires. Ainsi, avec un plan de développement, son utilisation, sera mieux connue de tous’’, a-t-il précisé.

La FIFA accorde une aide de 250 000 $, soit la contre-valeur de 100 000 000 F CFA (cent millions de F CFA) par an à chaque association nationale. Le vice-président de la FBF, Jean-Baptiste Parcouda a dit qu’avec le plan de développement, il y a une possibilité que la FIFA augmente cette subvention.

Jérémie NION
Sidwaya