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Dopage en sport : C’est la faute à son pénis

Publié le lundi 26 avril 2010 à 01h47min

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Une affaire qui frise le ridicule et le doute que le cas de dopage de l’athlète américain LaShawn Merritt, champion olympique 2008 et champion du monde 2009 du 400 mètres : à 23 ans, ce garçon au physique envieux a estimé que la taille de son … pénis n’est pas proportionnelle à sa vitesse de pointe, au point de vouloir se donner une autre virilité masculine, alors, il a fait appel à un médicament (en vente libre) : « hormone de jouvence » pour les poètes, et stéroïde anabolisant pour les autorités antidopage.

Conséquence, il est contrôlé positif à 3 reprises à la DHEA (déhydroépiandrostérone), une hormone stéroïdienne qui est réputée pour ses effets antivieillissement, sécrétée par la zone réticulée du cortex de la glande surrénale. Cette substance, qui se trouve également sous la forme pharmaceutique, vient de faire une victime.

Si cet acte de dopage avait effectivement pour unique but d’accroître les performances sexuelles de Lashawn Merritt, c’est tout de même triste pour lui d’avoir étalé au grand jour ce qui aurait pu être considéré comme son intimité. Sûrement que la morphologie de son phallus ne lui procurait pas suffisamment d’orgasme. Mais quoi qu’il en soit, c’est une excuse foireuse.

Quand on est sportif de haut niveau comme lui, on doit savoir que, même pour traiter un petit rhume, il faut se référer à son médecin. Le voilà aujourd’hui dans de beaux draps, dans l’humiliation totale. Et puis, jusqu’à preuve du contraire, la DHEA n’a pas d’effet morphologique. Il n’est pas établi qu’il allonge le zizi. Soit Merritt est naïf, soit il essaie de se cacher derrière son problème de sexe pour se doper.

Il aurait pu venir voir nos tradipraticiens, qui lui auraient trouvé des décoctions et des bizarroïdes qui lui auraient fait l’affaire. Dommage, il devra maintenant subir les ires de l’Agence mondiale antidopage. En attendant, il purge une suspension provisoire .

Rabi Mitbkèta

L’Observateur Paalga

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