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26e Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe (CAVC) de Hand Ball : Médiocre rançon des Burkinabè

Publié le lundi 12 avril 2010 à 03h23min

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« Qui sème le vent récolte la tempête » dit le poète. A cette 26e édition de la coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe de Hand Ball, les Burkinabè sont à la traine. Ils enchaînent des résultats médiocres et minables. Les quatre représentants du Burkina Faso en hommes et dames récoltent le fruit de leurs labeurs : la médiocrité.

A la 26e édition de CAVC de Hand Ball la fédération burkinabè en collaboration avec les clubs ont engagé quatre clubs. Il s’agit de l’USFA, de la SONABEL au niveau des hommes et la LONAB et l’ASFA Yennenga pour ce qui est des dames. A l’issue du premier tour chacun récolte ce qu’il a semé. Les représentants burkinabè broutent l’herbe. Incapables de développement le moindre jeu et de tutoyer un adversaire. « Les équipes burkinabè sont en apprentissage » disent les quelques spectateurs du palais des sports de Ouagadougou.

La prestation des burkinabè est en réalité le reflet du Hand Ball burkinabè. Sans sponsor, sans soutien, le Hand Ball burkinabè se joue pratiquement à huis clos. Les acteurs (handballeurs) sont dépassés, épuisés par le temps et l’usage. Ils ne peuvent qu’être l’hombre d’eux même à ce rendez africain du Hand Ball. La CAVC c’est la haute compétition et les burkinabè n’ont pas encore atteint ce niveau. Ils ne peuvent inquiéter personnes à cette compétition. Rencontrer une équipe burkinabè à cette coupe, c’est avoir une victoire avant le match. Mêmes les remplaçants des remplaçants des adversaires des clubs burkinabè arrivent à creuser l’écart face aux titulaires burkinabè. C’est la désolation, mais on ne récolte que ce qu’on a semé.
Après les trois matchs de pouls, l’USFA enregistre trois défaites avec la plus lourde défaite du tournoi soit 13 à 43 face Jesses d’Algérie. Même son de cloche pour la SONABEL qui a été battu 13 à 42 face à Desportivo de l’Angola. Le Red Star d’Abidjan malgré son forfait face aux Angolais et son arrivée tardive dans la compétition, bat la SONABEL le jour même de son arrivée sur le score 36 à 22.

Au niveau des dames ce sont les mêmes résultats. L’ASFA Yennenga enregistre le score le plus lourd des dames avec un score de 23 à 49 pour le Pétro d’Angola.

A l’issue du premier tour, ceux qui se sont bien préparés et qui sont venus avec des ambitions occupent les têtes des pouls. Le Zamalek d’Egypte tient la tête du groupe A, le Minuh du Cameroun est à la tête du groupe B, le Desportivo fait sa loi dans le groupe C et le Jeses d’Algérie a dicté sa loi dans la poule D pour ce qui est des hommes. Au niveau des dames, tandis que le pétro d’Angola est reine dans la poule A, le GSP d’Algérie est quant à elle couronnée dans la poule B. il est à noter que pour ce tournoi les victoires font 2 points, les nuls 1 points et les défaites zéro point. Un seul match nul a été enregistré entre les flowers du Bénin et Jeses d’Algérie 29 partout.

Par ailleurs il est à préciser que deux joueurs de l’Alhaly ont été suspendus pour trois matchs avec une amende de 800 Euros pour comportement antisportif.

Nébilibié A Bayili

Lefaso.net


Les résultats des matchs du samedi

Chez les Dames

Rombo (Côte d’Ivoire)/Fap (Cameroun):20-28
Asfa-y (Burkina)/Petro (Angola) : 23-49

Chez les Messieurs

Nasser (Libye)/Flawers (Benin) : 35-29
Jeses (Algérie)/Usfa (Burkina) : 43-13
Curiaces (Togo)/Zamalec (Egypte) : 24-34
Munisport (RDCongo)/Aspac (Benin) : 29-29
Minuh (Cameroun)/Amin Elam (Libye) : 27-18
Blessig (RDCongo)/Al Alhy (Egypte) : 22-33

Quelques matchs du jour

Zamalec/Aspac
Munisport-Curiaces
Flowers-Jeses
Usfa-Nasser

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Vos commentaires

  • Le 14 avril 2010 à 08:35, par un lecteur aux USA En réponse à : 26e Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe (CAVC) de Hand Ball : Médiocre rançon des Burkinabè

    Il m’a tout l’air que le proverbe qui convient dans votre premier paragraghe et que vous cherchiez est "l’on recolte ce qu’on a seme". Excusez-moi pour les accents, clavier qwerty. Je ne peux que deplorer la baisse du niveau de langue dans les articles au Burkina. Autrefois, le mot journaliste rimait avec maitrise de la langue, mais plus maintenant. Parfois je me demande si les redacteurs prennent le temps de relire leurs ecrits avant de les publier, tant les fautes de grammaire et de syntaxe sont flagrantes dans la majorite des articles que je vois sur ce site. Ou bien tout simplement, nos journalistes, a l’instar de ce que l’on voit dans les ecoles, ne maitrise pas du tout la langue, de toute facon, c’est deplorable.

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