LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Léonce Koné au Ministère du Commerce : Une vision « entrepreneuriale » des activités commerciales et artisanales

Publié le jeudi 25 mars 2010 à 01h43min

PARTAGER :                          

Léonce Koné

Sous le conseil de gouvernement (1957-1959), c’était le ministère des Investissements, de l’Industrie, du Commerce et des mines. Il le restera un temps sous la Ière République avant de prendre la dénomination de ministère du Commerce, de l’Industrie, des Affaires économiques (ce qui ne voulait pas dire grand-chose ; cet intitulé disparaîtra d‘ailleurs en 1963) et des Mines, puis le « commerce » sera accolé aux « Finances » (1965).

Le régime militaire instauré en 1966 par le lieutenant-colonel Aboubakar Sangoulé Lamizana va conserver la dénomination de ministère des Finances et du Commerce (confié à l’intendant militaire Tiémoko Marc Garango, qui fera une belle carrière), dénomination maintenue sous la IIème République (1971-1974). En 1974, quand elle sera liquidée par le même Lamizana, Garango ne va conserver que les Finances ; apparaîtra alors le ministère du commerce, du développement industriel et des mines sous l’autorité de Emmanuel Zoma. La IIIème République (1978-1980), toujours sous le règne de Lamizana, ne va pas innover (sauf que Amadou Diallo remplacera Zoma), pas plus que le Comité militaire de redressement pour le progrès national (1980-1982) du colonel Saye Zerbo ; cependant, en 1982, « les mines » vont être associées à « l’énergie » avant de retrouver « le commerce et l’industrie » au temps du Conseil du salut du peuple (1982-1983) du médecin-commandant Jean-Baptiste Ouédraogo et du Conseil national de la Révolution (1983-1987) jusqu’à ce 31 août 1984 où fera irruption le ministère du Commerce et de l’Approvisionnement du peuple, dénomination « socialiste » maintenue par le Front populaire de Blaise Compaoré (1987-1989) ; ce portefeuille sera confié à Frédéric Assomption Korsaga, lui aussi promis à une belle carrière.

Ce n’est qu’en 1990 que « le commerce » va jouer solo avant de retrouver « l’industrie et les mines » dès 1991 sous l’autorité de Thomas Sanon puis de Zéphirin Diabré de 1992 à 1994, deux personnalités burkinabè majeures. En 1995, les « mines » retrouvent « l’énergie » et c’est « l’artisanat » qui s’impose auprès du « commerce et de l’industrie ». En 2002, exit « l’industrie » au profit de la « promotion de l’entreprise », un portefeuille longtemps géré par Benoît Ouattara remplacé en 2007 par Mamadou Sanou ; sa nomination va susciter une confusion médiatique : la télévision nationale annoncera la nomination de Mamady Sanoh, président du conseil d’administration de Air Burkina, qui sera bien étonné de cette promotion totalement inattendue !

L’actuel ministère du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat a donc connu bien des évolutions depuis que la Haute-Volta a obtenu son autonomie puis son indépendance et est devenue le Burkina Faso. Il n’a jamais été un portefeuille de premier plan mais a vu passer, cependant, à sa tête, des personnalités marquantes : Garango, Sanon, Korsaga, Diabré (qui vient, justement, de créer son propre parti, l’UPC, et a rejoint les rangs de l’opposition politique)... Le commerce et l’artisanat sont des activités emblématiques du Burkina Faso, territoire enclavé aux ressources limitées. Dans la conjoncture actuelle, la nomination à ce portefeuille d’une personnalité du monde des affaires est un signal fort : il faut passer d’une vision « administrative » - pour ne pas dire bureaucratique - à une vision « entrepreneuriale » des activités commerciales et artisanales.

Voilà donc que le banquier (à la retraite) Léonce Koné - qui, en 2007, à 58 ans, s’était lancé dans une carrière politique (il avait été candidat du parti présidentiel, le CDP, aux législatives, à Banfora) - se retrouve aujourd’hui au gouvernement, en charge du commerce après avoir été emprisonné (pendant deux ans), voici bien longtemps, à la suite des manifestations organisées en Haute-Volta par les… commerçants mécontents de la réglementation douanière !

Né à Tengréla, à quelques kilomètres à l’Ouest de Banfora (non loin des fameuses chutes du même nom), dans le sud-ouest de la Haute-Volta (département de la Comoé), Léonce Koné est le fils de Bègnon Koné et de Martine Yaguibou. Il est l’aîné de sa mère et a deux frères et trois soeurs. Sous la Ière République, dont le président était Maurice Yaméogo, Bégnon Koné (décédé en 1986) a été président de l’Assemblée nationale. Quand le 3 janvier 1966, à la suite d’un vaste mouvement de contestation des syndicats, Yaméogo va être renversé par l’armée, les deux hommes, le chef de l’Etat et le président de l’Assemblée nationale, vont se retrouver en prison. Léonce Koné et son ami d’enfance, Hermann Yaméogo, le fils de « Monsieur Maurice », vont se mobiliser pour faire libérer leurs « papas » enfermés à Balollé. Ils n’ont pas encore vingt ans ; ils sont tous deux élèves à Abidjan (on sait la proximité qu’il y avait entre « Monsieur Maurice » et Félix Houphouët-Boigny) et vont penser pouvoir « surfer » sur les manifestations de commerçants, débutées en juin 1967, pour provoquer la chute du gouvernement militaire de Lamizana.

Le 5 août 1967, ils sont dans les rangs des manifestants qui se sont rassemblés à Ouagadougou ; mais le gouvernement militaire tient fermement le pouvoir. Ils comptent alors sur le « Groupe X », qui aurait le soutien « d’une partie de l’armée », pour ramener Yaméogo et Koné au pouvoir. Quelques semaines plus tard, ils seront dénoncés à la sûreté nationale par un membre du « complot » et incarcérés à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou. Jugés par un tribunal spécial, ils écoperont de sept ans (Hermann) et six ans (Léonce) de réclusion criminelle. C’est en prison que les deux « gamins » vont décrocher leur bachot !

Léonce Koné va alors se lancer dans des études de droit international, décrochera un diplôme de troisième cycle et rejoindra l’Ecole nationale d’administration de Ouagadougou comme… professeur. Après Ouaga, ce sera Abidjan où il enseignera également à l’ENA de Côte d’Ivoire avant de s’orienter vers le métier de banquier central (mais aurait aimé être, le cas échéant, journaliste). Il sera recruté par Charles Konan Banny (qui n’était encore que directeur) à la BCEAO où il va faire carrière pendant près d’un quart de siècle, sera chargé de mission, directeur des ressources humaines, directeur du Centre ouest-africain de formation et d’études bancaires (Coafeb).

Proche d’Alassane Dramane Ouattara, qui l’a incité à rejoindre la BCEAO plutôt que les Nations unies, il va multiplier les contacts « panafricains » lors de son passage à la Coafeb. C’est dans le cadre de cette institution qu’il va nouer des contacts avec les Béninois Yayi Boni (actuel chef de l’Etat), Abdoulaye Bio Tchané (peut-être futur chef de l‘Etat), Pascal Koupaki (ex-BCEAO, ancien directeur adjoint de cabinet de Ouatera la primature et ministre d’Etat au Bénin) mais aussi avec des cadres burkinabè : Jean-Baptiste Compaoré, Lucien-Marie Bembamba…

En 1999, il sera détaché au Burkina Faso pour diriger la Caisse nationale de crédit agricole (CNCA) devenue la Banque agricole et commerciale du Burkina (BACB). Il va en faire une banque généraliste toujours ancrée, cependant, dans le monde rural (elle finance notamment la filière coton) et va promouvoir le micro-crédit à travers une filiale spécialisée : la Société de financement de la petite entreprise (SOFIPE). En 2007, il sera porté à la présidence du comité exécutif de l’Association africaine de crédit rural agricole (Afraca) - dont le siège se trouve à Nairobi, au Kenya - et en juillet 2009, il présidera le comité d’organisation de la 4ème conférence panafricaine sur le micro crédit à Ouagadougou. En 2005, il avait été président du Comité nationale burkinabé du Forum francophone des affaires (FFA) organisé en marge du Xème sommet de la Francophonie. Depuis, la BACB a été absorbée par la « panafricaine » Ecobank Transnational Incorporated (ETI), premier groupe bancaire indépendant d’Afrique.

Sur la photo de son mariage, à Yamoussoukro, en 1970, Léonce Koné a encore l’air d’un jeune garçon malgré le smoking et le nœud papillon. Il a 21 ans. Il est en première année de droit. Son épouse, Esther Yaméogo, toute jeune elle aussi (elle est alors en terminale), a l’air étonnée de se trouver là avec, à ses côtés, le président de la République de Côte d’Ivoire, Félix Houphouët-Boigny, témoin du mariage des deux « gamins ». Houphouët, Koné, Yaméogo, c’est une partie de l’histoire des relations ivoiro-voltaïques qui se trouve rassemblée là.

La famille Koné est originaire de Tengréla, non loin de Banfora, capitale de la province de la Comoé, dans l’extrême Sud-Ouest du pays. Banfora, au Sud de Bobo-Dioulasso n’est plus une ville majeure. Elle ne l’a d’ailleurs jamais été, mais il suffit de jeter un œil sur une carte de la région pour constater qu’elle se situe sur un axe de pénétration Nord-Sud : Djenné, Bobo, Kong. Avant les indépendances, le peuple sénoufo était d’ailleurs rassemblé sur les trois territoires qui composent aujourd’hui le Sud du Mali, le Sud-Ouest du Burkina Faso et le Nord de la Côte d’Ivoire. Ce peuple paysan est, aussi, un des plus créatifs, artistiquement, de l’Afrique de l’Ouest (une des filles de Léonce Koné, Gaël, formée à l’académie des Beaux-Arts de Bruxelles, est, selon son père, un peintre de talent). « Ils exploitent à merveille le terroir de leurs villages compacts, dit d’eux l’historien Joseph Ki-Zerbo dans son Histoire de l’Afrique noire. C’est pourquoi ils n’ont le goût ni des grandes conquêtes ni du pouvoir centralisé. Ce sont des égalitaristes très indépendants ». Mais Banfora est la première gare d’importance de la ligne ferroviaire Abidjan-Bobo Dioulasso-Ouagadougou, et ce n’est pas négligeable pour la population locale.

Illustration des capacités agricoles des peuples de la région de Banfora : c’est là qu’ont été implantés deux des principaux complexes agro-industriels dont la réalisation remonte à la première décennie de l’indépendance. Il s’agit, d’une part, de la Société sucrière de Haute-Volta (SOSU-HV) - devenue Société sucrière de la Comoé (Sosuco) - qui comprenait, initialement, une agglomérerie et une sucrerie-raffinerie approvisionnées par des plantations de cannes à sucre ; d’autre part, de la société des Grands moulins voltaïques (GMV devenus tout naturellement GMB) qui exploitait une minoterie de blé, une minoterie de sorgho-mil et une maïserie. Il s’agissait là de deux réalisations de Somdiaa, filiale du groupe Grands moulins de Paris (GMP) de la famille Vilgrain. Mais la vallée de Banfora n’est pas devenue une Beauce africaine et les beaux épis de blé ne penchent pas leur lourde tête sous le vent du Nord : les GMB produisent de la farine à partir de blé importé. Ce qui n’était pas l’objectif de ces programmes agro-industriels.

Banfora, à l’instar de Bobo Dioulasso, autrefois capitale économique et industrielle de la Haute-Volta, est aujourd’hui passablement sinistrée. Les unités industrielles y sont obsolètes et la configuration économique a évolué bien plus radicalement que le « management » de ces entreprises d’une autre époque. Il n’empêche que ce territoire extrême pourrait retrouver de la vigueur dans la perspective d’une économie frontalière. Banfora est à moins de cent kilomètres de Bobo mais aussi des frontières avec le Mali à l’Ouest et la Côte d’Ivoire au Sud !

Léonce Koné, à 58 ans, se retrouve pour la première fois membre du gouvernement, ministre du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’artisanat, en un temps où, justement, le chef de l’Etat, Blaise Compaoré, et son premier ministre, Tertius Zongo, apportent toute leur attention à la relance de l’activité économique « burkinabè ». J’ai récemment (cf. LDD Burkina Faso 0195/Vendredi 29 janvier 2010), rapporté les propos de Zongo lors de la 9ème rencontre gouvernement-secteur privé (Bobo Dioulasso - 28 septembre 2009) : « Après deux décennies de réformes économiques et structurelles sans interruption pour faire du secteur privé le moteur de la croissance, notre discours sur la promotion de ce secteur doit-il demeurer invariant ? Non, bien sûr, dans l’intérêt d’un partenariat plus dynamique avec ce secteur ». Autrement dit : ce n’est pas parce que l’on affirme haut et fort que le privé est « le moteur de la croissance » qu’il faut que l’Etat s’en désintéresse et ne soit que spectateur du développement économique et social, confiné dans son seul rôle politique ; il lui faut « mettre les mains dans le cambouis » ; et du carburant dans le réservoir pour que le « moteur » tourne bien. L’arrivée de Koné n’est pas l’illustration d’un banal remaniement ministériel ; c’est la volonté du chef de l’Etat et du chef du gouvernement de booster un secteur d’activité qui est le fondement même de la culture économique de beaucoup de Burkinabè. Ce n’est pas un hasard si le nouveau venu est un banquier, plus encore un banquier « rural » et un promoteur du micro-crédit. C’est dire qu’il connaît les difficultés de l’économie burkinabé ; les difficultés mais aussi les insuffisances.

Des entreprises et des entrepreneurs. Pas quelques pôles d’activité ; non, un réel tissu économique, industriel, commercial, artisanal. Des professionnels et des spécialistes. Des hommes et des femmes qualifiés qui animent des entreprises « modernes » dont les employés sont « salariés » et dont les managers sont « fiscalement » responsables. Avoir sur le terrain burkinabè des entreprises crédibles et des entrepreneurs compétents est la condition essentielle (mais non suffisante) pour attirer dans le pays des investisseurs étrangers. Or, c’est l’objectif aujourd’hui fixé. Dans cette perspective, les 20-21 mai 2010, se tiendront à Ouagadougou les rencontres AfricAllia (cf. LDD Burkina Faso 0193 à 0195/Mercredi 27 à Vendredi 29 janvier 2010). Une manifestation « privée » qui vise justement à relancer un partenariat entre entrepreneurs burkinabè et investisseurs étrangers qui a bien du mal à prendre de la consistance malgré les efforts des uns et la bonne volonté des autres.

Le jeudi 18 mars 2010, Léonce Koné est à Paris pour relancer la « machine » en vue de la réussite d’AfricAllia (une opération qui n’est pas évidente dans le contexte actuel). Il y a là, aussi, El Hadj Oumarou Kanazoé, le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, et le banquier Gaspard Ouédraogo, président du comité de pilotage de AfricAllia. Une opération de relance qui n’était pas programmée et dans laquelle le gouvernement fait une irruption inattendue. « Je n’ai pas l’habitude de prendre en main quelque chose qui échoue », avait affirmé Gaspard Ouédraogo lors de la réunion de lancement, à Paris, de AfricAllia. Mais il n’est pas certain que la sous-région (l’opération concerne l’ensemble de l’UEMOA) ait répondu avec empressement aux sollicitations de Ouaga. Abidjan et Lomé - et dans une moindre mesure Cotonou - ont d’autres préoccupations ; Niamey est aux mains de militaires qui ne savent pas trop quoi faire, politiquement, de leur pouvoir ; Bamako et Dakar sont exaspérés par l’omniprésence de Ouaga sur la scène sous-régionale et voudraient faire entendre un peu plus fort leur voix… Une fois encore, le volontarisme burkinabè s’oppose au lymphatisme du reste de l’UEMOA et Ouaga doit faire tout, tout seul.

Voilà donc le vieux Kanazoé (au moins 85 ans !) qui accompagne la jeune garde des banquiers ouagalais. « Jeune garde », c’est beaucoup dire ; mais il convient de noter que l’on constate des changements remarquables au sein du « personnel » burkinabè qui désormais monte au front des relations internationales : le temps des militants politiques est passé ; voici venu celui des opérateurs économiques « publics » et « privés ». C’est, incontestablement, la fin d’une époque.

Jean-Pierre Béjot
La Dépêche Diplomatique

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 25 mars 2010 à 00:32, par Emad En réponse à : Léonce Koné au Ministère du Commerce : Une vision « entrepreneuriale » des activités commerciales et artisanales

    Si en 1970, Leonce KONE avait 21 ans, en entrant au gouvernement en Mars 2010, il ne peut pas avoir 58 ans mais bel et bien 61 (21 + 40)ans. Je vous invite a faire le calcul.
    J’espere simplement qu’il va bien gerer ce Ministere du Commerce contrairement a sa tres mauvaise gestion de BACB.
    Eh oui BACB, ce qui a conduit a sa vente a Ecobank.
    Decidement, les mauvais gestionnaires sont toujours promus (Gaspard, Leonce....)

    • Le 25 mars 2010 à 10:41, par Samdo En réponse à : Léonce Koné au Ministère du Commerce : Une vision « entrepreneuriale » des activités commerciales et artisanales

      Bonjour
      Apprenez à bien lire. Il est bien ecrit qu’il avait 58 ans en 2007.
      Vous devez vraiment en vouloir à Mr Koné.

      • Le 26 mars 2010 à 10:01, par bark biiga En réponse à : Léonce Koné au Ministère du Commerce : Une vision « entrepreneuriale » des activités commerciales et artisanales

        Mon cher, c’est effectivement écrit qu’il avait 58 ans en 2007. Mais vous aussi, vous devez apprendre à bien lire parce qu’au quatrième paragraphe avant la fin de l’article, c’est bel et bien écrit "qu’à 58 ans il entre pour la première fois au gouvernement". Or il n’est rentré au gouvernement qu’en 2010 où il a 61 ans et non en 2007 ou il avait effectivement 58 ans.
        Avant de tirer sur les autres, faut être sûr de ses cartouches.
        Sans rancune

    • Le 25 mars 2010 à 13:33, par A plus En réponse à : Léonce Koné au Ministère du Commerce : Une vision « entrepreneuriale » des activités commerciales et artisanales

      Mon gars qui t’as dit qu’il a 58 ans en 2010, il a dit qu’il avait 58 ans en 2007. Si tu ajoutes les 3 ans entre 2007 et 2010 à tes 58 ans que tu as lu tu trouves les 61 ans que tu as trouvé. Donc tu n’es pas d’accord avec toi même avec ton calcul.

      Mais je suis d’accord avec toi pour l’aff de promotion...

      Bon je m’arrête la sinon c’est comme si je n’ai rien d’autre de serieux a faire.

      A plus

    • Le 6 avril 2010 à 04:14, par Moumouni KONE En réponse à : Léonce Koné au Ministère du Commerce : Une vision « entrepreneuriale » des activités commerciales et artisanales

      UNE ENTREPRISE VISE PLUSIEURS OBJECTIFS
      LE PROFIT LA CROISSANCE LA SATISFACTION DU PERSONNEL L 4INDEPENDANCE
      ON NE PEUT PAS PARLER DE MAUVAISE GESTION CAR LA CNCA QUE MONSIEUR LEONCE KONE A HERITE EN 1999 NE RESSEMBLAIT A RIEN PAS DE RESEAU AVEC LE MONDE FINANCIER INTERNATIONAL C ETAIT UNE CAISSE AGRICOLE QUI RESSEMBLAIT DU RESTE A LA VISION DE CEUX LA QUI CRITIQUENT AUJOURDUI LA GESTION DE M KONE
      MOI JE PENSE PLUTOT M KONE A UNE BONNE VISION DE LA MODERNISATION DES ACTIVITE DE LA BANQUE ET IL REUSSI SON PARI EN TRANSFORMANT LA BANQUE EN UNE ENTREPRISE MODERNE ET SUSCITER L ENVIE DE PLUSIEURS EMPLOYES ISSUES DE SECTEURS MODERNES D OUVRIR DES COMPTES A LA BACB C EST DONC DIRE QUE SOUS SON MANDAT IL Y A EU UN REEL ENGOUEMENT DU PUBLIC VERS LA BACB MODERNE
      LE METIER DE BANQUIER C 4EST PRENDRE DES RISQUES ET LA MEILLEURS FACON DE NE PAS PRENDRE DE RISQUE C EST NE PAS OCTROYER DE CREDIT
      LES BANQUIERS VILLAGEOIS QUI SE LAISSENT UTILISER PAR DES GENS QUI ONT BRILLER PAR LEUR MEDIOCRITE ET QUI PRETENDRE SALIR LES PERSONNES VOLONTAIRE AUDACIEUSE POUR MODERNISER NOTRE ENVIRONNEMENT BANCAIRE SONT PAS DIGNES NI RECONNAISSANTE DE CE M KONE LES A ALIGNE SUR LA GRILLE DES BANQUES MODERNES POUR QU IL SOIENT EUX MEMES MODERNISE
      CE SONT DE VERITABLE SAUVAGES QUI DEVRAIENT RESTTER AVEC LA VISION DE CNCA CAR ILS NE COMPRENNENT RIEN DANS LE MODERNISME ET N ONT AUCUN SENS DE LA MONDIALISATION
      JE FELICITE LEONCE KONE POUR SA BONNE GESTION CAR NOUS DANS UN CONTEXTE D ENTREPRISE CITOYENNE ET IL FAUT QUE LES PERSONNES AIGRIES DE LA BACB QUI SE LAISSENT UTILISEES PAR D AUTRES ANIMEES D INTENSION DE NOUIR APPRENNENT LE COURS DE MANAGEMENT DES ORGANISATIONS CE N EST PAS NECESSAIRE D ETALER AU GRAND PUBLIC LA GESTION DES BANQUES ET LES SECRETS BANCAIRES
      ET JE PENSE SINCEREMENT VOUS EN VOULEZ A CE MONSIEUR SERIEUSEMENT SINON POURQUOI N AVOIR PAS PARLER PENDANT DIX ANS ET CE N EST QU UN AN APRES LA RETRAITE ET LORSQUE L INTERESSE EST PROMU MINISTRE DU COMMERCCE QUE VOUS SORTEZ VOS TORCHONS POUR LE NOUIR ET SALIR SON IMAGE
      IL FAUT QUE LES GENS ARRETE DE SE COMPORTER EN DE VERITABLE SAUVAGE ET BETE
      LE BURKINA APPARTIENT A TOUT ET LA LIBERTE D EXPRESSION NE DONNE PAS LE DROIT D OFFENSER LES GE ?NS A TORT SI VOS PROPOS ETAIS FONDES ET SI VOUS EN AVIEZ LES CERTITUDES POURQUOI N AVOIR PAS SIGNES
      C EST SE FOUTRE DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE LA BACB ET DES AUTORITES SUPERIEURES DU PAYS EN SORTANT DES TRACS DE CE GENRE
      JE PENSE QUE EN DIX MEME SI VOUS DEMANDER A UN AVEUGLE IL VA SAVOIR QUE QUELQUES CHOSE A CHANGER POSITIVEMENT AU BURKINA ENTRE LA CNCA ET LA BACB DU FAIT DE LA PRESENCE DE LEONCE CECI EST INDENIABLE ET INCONTESTTABLE
      C EST AU CONTRAIRE DES VILLAGEOIS COMME CEUX QUI ONT ECRITS CES TORCHONS QUI NE MERITAIENT PAS D ETRE MODERNISER PAR MONSIEUR VKONE LEONCE QUI AU COUR DESON MANDAT A NEGOCIER D ARRACHE PIED AUPRES DU CONSEIL D ADMINISTRATION POUR LES ALLIGNEES SUR LE MEME NIVEAU QUE LE SECTEUR BA ?NCAIRE MODERNE
      JE PENSE LE TRAC OU LE TORCHON INDIQUE CLAIREMENT VOS CARENCE ET VOS INCOMPETENCE A GERER ET A VOUS COMPORTER COMME DES BANQUIERS MODERNE ET OUVERT AU MONDE JE SOUHAITE QUE ECOBANK VOUS LIBERE ET RECRUTE DE JEUNES DYNAMIQUES QUI PEUVENT S INTEGRER DANS UN SECTEUR BANCAIRE COMPETITIF ET MODERNE
      LE BURKINA FASO EST BOURRE DE JALOUS DE MEDIOCRE QUI NE SAISSERONT D ETRE MEPRISABLE ET DEMONTRER LE FAIT QU ILS SONT MALHONNETES INGRAT ET TRES MALHEUREUX

  • Le 25 mars 2010 à 09:43, par ben En réponse à : Léonce Koné au Ministère du Commerce : Une vision « entrepreneuriale » des activités commerciales et artisanales

    justement si la BACB. a été acheté c est qu elle était en bonne sante / personne n achète aujourd’hui une entreprise malade- les entreprise malade sont liquidé / on contraire leonce a redresse la BACB.

  • Le 25 mars 2010 à 11:46 En réponse à : Léonce Koné au Ministère du Commerce : Une vision « entrepreneuriale » des activités commerciales et artisanales

    Au coup d’etat de 1966, Hermann etait plutot Elève en grande Brétagne et non a Abidjan. En Plus Léonce a effectivement 61 ans

  • Le 25 mars 2010 à 13:07, par LOS En réponse à : Léonce Koné au Ministère du Commerce : Une vision « entrepreneuriale » des activités commerciales et artisanales

    Vraiment Leonce est à soutenir.
    J’étais avec lui pendant la campagne des législatives en 2007. Il a reçu tous les coups possibles de ses "amis" du CDP mais il n’a pas réagit pas qu’il ne pouvait pas, mais parcequ’il savait qu’un jour avec la persévérance on le lui reconnaitra. aujourd’hui, ce sont ces mêmes "amis" qui sont avec lui et il n’en fait pas un problème car il aime sa région et son pays. Surtout, il a beaucoup de respet pour son prochain, pour les autorités de son pays et aussi pour l’opposition. Je vois en lui un homme de consensus.
    pour sa gestion à la BACB, il n’a fait qu’aidé des Burkinabé et là où se trouve le problème ? Il aussi rapproché pour une fois cette institition des producteurs à travers l’AFRACA et les autre banques du micro crédit du monde.

  • Le 25 mars 2010 à 13:08 En réponse à : Léonce Koné au Ministère du Commerce : Une vision « entrepreneuriale » des activités commerciales et artisanales

    De petites mathematiques douteux aujourd’hui sur l’age du ministre !

  • Le 25 mars 2010 à 17:50, par un ressortissant burkinabè à l’étranger En réponse à : Léonce Koné au Ministère du Commerce : Une vision « entrepreneuriale » des activités commerciales et artisanales

    Permettez M. Jean-Pierre Béjot que je vous pose une question : quel est l’objet ou le but de votre article ?
    En effet, vous semblez sauter du coq à l’âne.
    Personnellement, je ne vois pas de lien entre le contenu et le titre de l’article. De façon plus précise, je ne vois pas, à travers votre papier, la vision que M. Koné nourrit pour l’industrie commerciale et artisanale du Burkina Faso.
    Je pense qu’il serait utile de nous la présenter de façon concise et limpide pour voir ce que nous pouvons en espérer.
    Merci.

  • Le 15 octobre 2010 à 19:37 En réponse à : Léonce Koné au Ministère du Commerce : Une vision « entrepreneuriale » des activités commerciales et artisanales

    Je pense qu’il faut feliciter M Kone de sa gestion et surtout de son niveau intellectuel et l’aspect qu’il faut pas perdre de vue ce sont ses nombreuses relations avec des personnalités africaines voir internationales qui peuvent etres utilisées pour le bonheur de tous les burkinabé et prions Dieu pour cela. Sinon que son le debat sur son age et sa gestion de la BACB ne tiennent pas lieu a mon sens.C’est pas l’age qui va diriger le departemnt du commerce c’est comme quelqu’un la dit ; on achette pas ce qui n’est pas bon, on le jette.M le Ministre a la benediction de tous les acteurs du commerce, de l’artisanat, de l’entreprise et de l’industrie et au dela tous les burkinabe.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina : Une économie en hausse en février 2024 (Rapport)