Cent cinquante stands confectionnés, quinze enclos pour animaux, l’aire de la foire abrite toutes les filières agro-sylvo-pastorales. Le président du Faso, après avoir félicité les récipiendaires, a effectué une visite des stands. Issa Tiendrébéogo, résidant au secteur n°2 de Ziniaré a vu le président passer devant son stand.

Il est un maraîcher-culteur spécialisé, diplômé du centre Songhaï du Bénin. Dans deux stands, il a exposé des productions végétales (choux, haricot vert, aubergine, oignon et tomate) et animales (d’œufs, poules, poulets, poussins). Les sachets de tomate sont vendus entre 500 et 600 F CFA. Les oignons à 750 F CFA.

Les plaquettes d’œuf sont vendus en gros à un prix de 2 000 F CFA. Ce producteur moderne possède plus de 1 000 planches d’oignon. Il travaille au barrage de Ziniaré sur une superficie de 25 ha avec 30 jeunes comme employés.

Du côté de la volaille, il possède 300 têtes de poules pondeuses et réalise un chiffre d’affaires de 10 000 à 15 000 F CFA par jour. Cependant, ses problèmes se résument à l’insuffisance d’eau du barrage qui ne permet pas de travailler tout au long de l’année. A cette foire, il affirme que ça va un peu. Il a déjà vendu beaucoup de ses produits.

A côté de lui, Aguira Savadogo, présidente de l’association Pengdnooma des transformatrices de Kourwéogo.

Dans son stand, on y trouve des biscuits de soja, du “Birba de Niébé”, de “Dèguè” d’arachide et de soumbala fabriqué sans produit chimique. Pour elle, la foire lui a permis de vendre quelques produits produits et de tisser des relations avec ses collègues transformatrices.

“L’union fait la force et il faut qu’on s’unisse pour transformer nos produits agricoles mais aussi les valoriser”, a-t-elle lancé. Le président du Faso a visité près de 250 à 300 exposants du site.

Les produits offerts au public vont des produits agro-sylvo-pastoraux aux résultats de la recherche.

Justement après observation, le président du Faso a apprécié la maîtrise de la production par les paysans et aussi l’avancée de la recherche dans ce domaine. “Au niveau des populations, il y a une maîtrise de la production notamment la culture maraîchère.

De plus en plus, les fosses fumières sont utilisées. Le monde d’aujourd’hui nous oblige à assurer une production forte tout en préservant l’environnement”, a-t-il exprimé.

Boureima SANGA

Sidwaya