Dans la plupart du temps, les édifices culturels portent le nom d’illustres personnages reconnus par l’histoire locale ou universelle. Les fondateurs de ces édifices n’hésitent pas à baptiser leurs joyaux architecturaux du nom d’un personnage emblématique ou tout simplement d’une personnalité vivante dont les actions sont reconnues de tous et qui à l’unanimité contribuent au développement humain durable.

Égocentrisme ou narcissisme, « le centre culturel Georges Kaboré » porte le nom de son fondateur. « Je pouvais donner un autre nom au centre mais j’ai préféré donner mon nom parce que je ne peux pas me tromper sur moi-même. Je me connais mieux et je suis la seule personne capable de faire un bon témoignage sur ma vie » a-t-il fait savoir aux journalistes lors de la cérémonie d’inauguration le samedi 30 janvier. Bien dit, puisque certains personnages historiques sont parfois contestés et leur histoire controversée.

On peut voir de telles oeuvres sur les murs du centre

Situé au secteur 8 de la ville plus précisément derrière le lycée mixte de Gounghin, « Le centre culturel burkinabè Georges Kaboré » est ouvert à tous les artistes qui désirent s’exprimer et à tous ceux qui oeuvrent pour la promotion de la culture burkinabè. C’est un espace qui offre plusieurs prestations dans différents domaines des œuvres de l’esprit. Un studio d’enregistrement, un espace multimédia, une scène, une bibliothèque, sont là les différents compartiments du centre.

Le décor présente d’ailleurs la ligne éditoriale du centre. Sur le sol sont disposés des sculptures en alliance de fer et de bois servant d’objet d’art à la fois utilitaire et décoratif. Sur le mur se trouve positionner des œuvres picturales parmi lesquelles un portrait de l’illustre Amadou Bourou. De plus, le mur peut servir de support de création pour les artistes peintres.
Avec ce centre, les acteurs culturels devront pour se rencontrer dans un cadre qui réponde à leurs aspirations.

Nébilibié A. Bayili
Lefaso.net