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Guinée : Les Forces vives ne savent pas ce qu’elles veulent

Publié le lundi 25 janvier 2010 à 01h23min

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Avec la nomination du général Ali Traoré comme représentant-résident du Facilitateur dans la crise guinéenne, et surtout la désignation d’un Premier ministre issu des Forces vives, on s’achemine peut-être vers la sortie de la crise, dans le cadre de l’Accord de Ouagadougou, signé entre Dadis Camara et Sékouba Konaté le 15 janvier.

Pour cela, encore faut-il que le Premier ministre ait une feuille de route claire et les coudées suffisamment franches pour la mettre en œuvre. Si les Forces vives avaient répondu à l’appel à venir à Ouagadougou, sans doute, toutes les modalités pratiques auraient été peaufinées jusque dans les moindres détails, le tout n’étant pas d’obtenir un accord, mais plutôt de s’accorder sur où, quand, comment l’appliquer.

Car, on l’imagine, si le capitaine boulimique du pouvoir en est devenu un anorexique en très peu de temps, c’est que les pressions de tout genre exercées sur lui ne lui laissaient d’autre choix que de céder aux desiderata de ses vis-à-vis, qui auraient pu tout aussi bien lui faire avaler la couleuvre des modalités pratiques d’application de l’accord jusqu’au dernier détail. Négocier les contours exacts de l’accord en Guinée fait peut-être plus local, plus souverain, plus patriotique si on veut, mais, seules face aux détenteurs du pouvoir, par les armes pis est, les Forces vivent pourront-elles arracher au camp d’en face quoi que ce soit qu’elles auraient pu obtenir à Ouagadougou ?

Ne risquent-elles pas plutôt de faire comme l’opposition togolaise, qui, lors du dialogue inter togolais, n’a pas mis la revendication d’un scrutin à deux tours sur la table des négociations, pour, après coup, en faire, momentanément il est vrai, une condition sine qua non de sa participation à la présidentielle ? D’ailleurs, si la solution à leur problème pouvait être trouvée par les Guinéens entre eux, aurait-on besoin d’un médiateur ?

Toutefois, n’allons pas trop vite en besogne, et attendons de voir comment elles vont s’y prendre pour obtenir du gouvernement de transition la satisfaction de leurs revendications matricielles, à savoir la restitution des corps des victimes de la boucherie du 28-Septembre, la prise en charge et/ou la libération des femmes violées et des personnes arrêtées, la réparation des domiciles détruits, etc. La première mouture de l’accord faisait la part trop belle au CNDD, et tout le monde avait crié à la partialité du médiateur, mais là, c’est à n’en plus comprendre les Forces vives, qui, alors que ce coup-ci, Blaise leur a fait la part léonienne, ont boudé leur succès en refusant de revenir à Ouagadougou, ce que, pourtant, elles faisaient sans problème jusque-là.

La Rédaction

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 25 janvier 2010 à 12:43, par le déçu En réponse à : Guinée : Les Forces vives ne savent pas ce qu’elles veulent

    Jusqu’à preuve du contraire, je pense que la Guinée n’aura pas un homme d’Etat digne de ce nom si de telles mentalité restent encrées.Ces politiciens civiles pensent tous connaitre, trop intellectuels, trop fiers d’eux même oubliant le peuple au nom de qui ils prétendent se battre ; ils n’auront plus une telle opportunité s’ils n’en profitent pas ,il yaura un troisième laron qui va leur ravir la place à ces dites forces vives. Ils à faire chier tous le monde ; même cette france risque à la longue de miser sur un autre cheval pour leur couper l’herbe sous les pieds . Trop exigeant ,on devient borné !Merde enfin, que Dadis revienne prendre sa place s’ils ne savent ce qu’ils veulent ou cherche.....

  • Le 25 janvier 2010 à 13:36 En réponse à : Guinée : Les Forces vives ne savent pas ce qu’elles veulent

    Mon cher " Déçu" sachez qu’il n’y avait que dadis comme l’homme ideal pour le peuple guinée. je dis bien le peuple guinéen. Malheureusement, il n’arrange pas l’autre partie du peuple et leurs amis ( suivez mon regard) !

  • Le 25 janvier 2010 à 19:15 En réponse à : Guinée : Les Forces vives ne savent pas ce qu’elles veulent

    C’est vrai, quand allons nous comprendre qu’il faut commencer par prendre un peu avant de demander plus. En Afrique, les "opposants" veulent tout, en même tps. HE GOD, aide ns.
    Avant il couraient a Ouaga, aujourd’hui ils disent qu’ils peuvent regler apres 50 ans d’independanse sans resultat quel Honte pour ces "opposants au developpement et a l’épanouissement de leur peuple...". Si aujourd’hui, ils peuvent pretendre parler c’est par ce que des gens l’ont permis alors pkoi vouloir cracher sur eux (personne n est par fait)....
    Des fois on a envie de gratter notre peau, ces opposants ou sont leur famille ??? dans les pays qu’ils insultent et/ou critique... pour des raisons de sécurité mon oeil oui qui a cree cette situation ?? et ceux qui donnent leur poitrines ce ne sont pas les fils et les parents des gens...
    A chacun maintenant d’ouvrir ces yeux .... quand on a un probleme en afrique on ne demande jamais qu’est ce que j’ai pu faire pour que cela arrive c’est toujours qui ma fait cela Grrrrr
    Je ne suis pas frustrer mais je veux qu’on parle de nous maintenant avec Respect....

    • Le 26 janvier 2010 à 08:42 En réponse à : Guinée : Les Forces vives ne savent pas ce qu’elles veulent

      les opposants ont raison de ne pas venir à ouaga parce qu’il ont découvert que le courage de leur peuple vaut mille fois mieux que celui du Burkina.Eux au moins quand ils disent non c’est non.il ont pris seulement 4mois pour chasser Dadis. quel détermination ? le sang de Samory coule toujours dans vos veines. D’autre ont échangé leur dignité avec le matériel. facilitateur mediateur ce ne sont que de la comedie. Enlève la poutre de ton oeil avant d’oter la paille chez ton prochain. le royaume du Burkina créé en 1987. le plus jeune royaume au monde.

  • Le 29 janvier 2010 à 11:58 En réponse à : Guinée : Les Forces vives ne savent pas ce qu’elles veulent

    ou sont tous ceux qui criaient qu’il fallait en finir avec dadis et ses militaires ? ils ont arrives a leur fin et apres ? ces civils, on voit qui ils sont reellement ! de toutes facons on le savait mais maintenant que leur vrai visage est la clair devant tout le monde. Quand il s’agit du partage du gateau et de la depouille...probleme ; on ne pense plus au peuple. Alors tous ceux qui criaient ceci cela ils ne disent plus rien de ces "democrates" etc. c’est facile d’emboiter le pas a l’opinion génerale sans courage de ses propres opinions. Et vous voulez qu’on avance comme ca en afrique ! Quelqu’un avance progresse parce qu’il a des convictions et prend les moyens pour les realiser et non pas suivre les manipulations des uns ete des autres Arretons de vivre une vie de vaincus suiveurs mais des convaincus responsables de leur destin
    SOME

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