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Débandade en Angola : Etalons étalés, supporters dans le maquis

Publié le lundi 25 janvier 2010 à 01h23min

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Du 10 au 31 janvier 2010 donc, l’Afrique célèbre son football en Angola où les braises de la guerre civile venaient à peine de s’éteindre. Le message de la confédération continentale du ballon rond était, on ne peut plus, limpide ; accompagner le pays de Jose Eduardo Dos Santos dans sa quête de paix et de réconciliation, en dépit des tirs isolés aux portes du Cabinda.

Heureux étaient donc les Etalons du Burkina d’être des équipes bénies des dieux pour remplir une aussi noble mission, malgré son statut de cendrillon d’entre les seize appelées. Loin de prétendre au prestigieux trophée tant convoité, les poulains du coach Paulo Duarte rêvaient de pouvoir tenir tête aux grosses cylindrées de cette 27e CAN.

Mais, hélas, les tam-tams burkinabè se sont vite tus dès l’entame des hostilités. La solidarité avec notre Onze national n’aura duré que le temps d’un match, 90 petites minutes seulement, le capitaine Mamadou Kéré et les siens s’étant plutôt illustrés en touristes sur le rectangle vert. Et il faut être des médiocres pour s’autosatisfaire du nul squelettique réalisé face aux Eléphants de Côte d’Ivoire, et de la courte défaite concédée face aux juniors ghanéens.

Quel eût donc été notre sort si les Eperviers endeuillés du Togo avaient été de la fête. Nos équidés ont tout simplement refusé de galoper, offrant aux millions de spectateurs et de téléspectateurs, d’ici et d’ailleurs, l’étalage d’un semblant de football, tout aussi inconsistant qu’indigne d’un rendez-vous continental, à la veille de la toute première coupe du monde en ....... Afrique. Leur élimination dès les 8es de finale n’a rien d’un événement, et se veut une invite à un retour à la maternelle du ballon rond.

Mais pourquoi jeter, d’emblée, la pierre aux pauvres Etalés, alors que les dirigeants, eux aussi, ont failli et que les supporters ont pris le maquis avant même la sentence ? Ils sont, en effet, des dizaines qui ont choisi de disparaître dans la toundra angolaise, réputée à tort ou à raison le nouvel El Dorado, dans l’espoir de s’ouvrir les portes d’un avenir meilleur.

Rien d’étonnant, pour qui sait qu’au sein des contingents convoyés par l’UNSE de Yacouba Jacob Barry et la CNSE de Mahamady Kouanda se recrutaient d’éternels mendiants de tickets d’entrée au stade du 4-Août, et bien d’étrangers dans le monde du football.

Bref, bon séjour en Angola ; en Guinée Équatoriale ou au Portugal, mais malheur à qui osera lever le petit doigt pour dénoncer un éventuel charter qui nous renverrait ces clandestins d’une CAN.

En attendant, et ce n’est plus une nouvelle ; nos quadrupèdes sont revenus sur terre, la queue entre les pattes ; sans tambours ni trompettes donc. Dommage ; les sacrifices encore consentis par la nation n’auront pu galvaniser nos troupes qui ont refusé le combat. Quel gâchis, tout est à refaire !

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 25 janvier 2010 à 02:07 En réponse à : Débandade en Angola : Etalons étalés, supporters dans le maquis

    la cote d’ivoire s’est cru vainqueur un peu trop tot et paie cher.la cote d’ivoire est elemine meme pas en demi final.
    ou est polo la joie avec sa grande gueule.
    avec vos grandes gueules vous partiez deja favoris mais O a la base. vive le burkina faso

  • Le 25 janvier 2010 à 10:05 En réponse à : Débandade en Angola : Etalons étalés, supporters dans le maquis

    C’est trop méchant Mr le journaliste. Soyons humble. Il faut savoir construire le succès sur les ruines de l’echec. Vous tirer le Pays vers le bas Mr le journaliste. Nous d’accord que nos étalons pouvaient mieux faire, mais qui n’a jamais connu d’échec dans vie ? Tu sais comment les grandes nations de foot se sont debrouillé au debut. Si la Chine, la Coré du Nord avait raisoné ainsi, il ne serait pas à ce stade de developpement. Faites mieux svp.

    • Le 25 janvier 2010 à 13:47, par lpo En réponse à : Débandade en Angola : Etalons étalés, supporters dans le maquis

      Oh tu sais mon frere, personne n’aime se jeter une pierre tout comme le dit un ladage. on ne lance pas une pierre à son pays ; mais là je suis terriblement déçu des étalons. On peut enregistrer une défaite, 2 défaites, mais quand cela devient une habitude c’est très decevant. cela fait que nous doutons de nos performences réelles lors de la CAN 98 au Burkina.

    • Le 25 janvier 2010 à 17:54, par Rasta Populos En réponse à : Débandade en Angola : Etalons étalés, supporters dans le maquis

      Ah non ! le journaliste a raison.Ca peut arriver l’échec,d’accord. Mais pourquoi ce n’est que l’échec qui arrive ? Il n’y a que ça que les étalons peuvent apporter ? c’est parce que tout le monde est tendre avec eux que les mêmes échecs se répètent. S’il y avait la condamnation populaire, ces genres d’échec ne vont pas arriver. Supporters, joueurs, décideurs politiques, nous devons tous taper du point sur la table et que cessent ces échecs similaires nationaux. Si c’est la faute aux joueurs, il faut les chicoter (en effet dit un proverbe, c’est quand on pisse sur place que ça donne de la mousse, parfaitement. si c’est la faute aux supporters, les joueurs doivent le prouver et réclammer des comptes. si c’est la bêêêtise (§@& ????) des décideurs politiques, alors on ne veut plus voir notre nation le BURKINA FASO trainée dans la honte sur un plateau continental. A bas la wooonte du FASO !

  • Le 25 janvier 2010 à 10:43, par ablo En réponse à : Débandade en Angola : Etalons étalés, supporters dans le maquis

    On l a toujours dit et re-dit, le succes du football burkinabe passera par un retrait pur et simple du politique des structures sportives (UNSE, CNSE,etc.). Si non le peuple n’aura que ses yeux pour pleurer, hellas encore durant des decennies.

  • Le 25 janvier 2010 à 16:29, par DOS En réponse à : Débandade en Angola : Etalons étalés, supporters dans le maquis

    je voudrais souhaiter bonne chance et du courage à nos parents qui sont restés pour chercher un mieux-être.

  • Le 26 janvier 2010 à 05:56 En réponse à : Débandade en Angola : Etalons étalés, supporters dans le maquis

    Ou est Abidjan la belle/ Moi un vrai Etalon, je veux la renconter pour la "consoler" comme un etalon sait consoler une jument. hihihihihio Rira bien qui perdra aux arrets de jeux.

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