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Construction de la ZACA : Les espoirs d’un Manhattan burkinabé

Publié le jeudi 21 janvier 2010 à 01h04min

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L’extension de la Zone d’activités commerciales et administratives (ZACA) amorcée en 2000 est entrée dans la phase cruciale avec le lancement des travaux de construction intervenu, jeudi 14 janvier dernier par le Premier ministre, Tertius Zongo. Cette étape tant attendue vient dissiper les inquiétudes et les doutes longtemps entretenus sur la réalisation effective de cet ambitieux ilot urbain au cœur de la capitale politique. En attendant que les immeubles sortent de terre les années à venir, le savoir-faire des entreprises locales en travaux publics telle l’Entreprise Bonkoungou Mahamoudou et Fils (EBOMAF) a bien convaincu les promoteurs immobiliers à investir les quatre-vingt-cinq hectares pour des projets si porteurs dans un secteur en plein essor.

Le Burkina Faso veut se doter d’un centre des affaires, moderne et modèle, digne de son rayonnement économique. Ce qui est apparu comme une chimère dans les perspectives les plus audacieuses en matière d’urbanisation de la capitale burkinabé, entre enfin dans sa phase de concrétisation.

« Le vrai défi est là », a lancé le Premier ministre Tertius Zongo, jeudi 14 janvier dernier, au lancement des travaux de construction la Zone d’activités commerciales et administratives (ZACA). Après que l’Entreprise Bonkoungou Mahamoudou et Fils (EBOMAF) ait réussi à 95 % la viabilisation sans faute (qualité et délais respectés) à la satisfaction de toutes les parties prenantes, cette aventure dans l’urbanité, jamais réalisée dans l’histoire du pays est bien lancée.

En premier concerné, le gouvernement se réjouit de ce tournant décisif dans la mise en place du plus grand pôle urbain de classe exceptionnelle de la capitale. Ce n’est plus un rêve, le projet de transformation du centre-ville de Ouagadougou en un véritable sanctuaire moderne pour les affaires, les services, les loisirs et le commerce comme le Plateau à Abidjan (Côte D’Ivoire) ou Manhattan à New York (Etats-Unis) est entré dans sa dernière ligne droite.

Selon les projections, ce sera une réalité dans les cinq prochaines années. Après le temps des balbutiements, l’heure est maintenant à l’élevation des immeubles. « Pour nous qui voyageons beaucoup dans le monde, la première impression sur une ville demeure l’habitat. Ce projet auquel nous adhérons pleinement va renforcer la bonne image de notre pays à l’extérieur », justifie Hamidou Ouédraogo alias « Hamid-Carreaux », PDG du Centre commercial Patarbyendé (CCPA). L’optimisme se lit maintenant sur tous les visages. La direction générale du Projet et des sociétés locales (EBOMAF, ONATEL-SA, ONEA, SONABEL, promoteurs immobiliers) ont conjugué leurs efforts pour tenir cet important pari.

« Vraiment, si une entreprise burkinabé est en mesure de réaliser des ouvrages pareils de très belle facture, le pays possède alors une réelle expertise dans le domaine des BTP qu’il peut partager avec le reste des Etats africains qui ont sans cesse recours aux multinationales pour leurs infrastructures routières », ont reconnu en août 2009, M. et Mme Jaspin, un couple de touristes européens émerveillés devant le beau visage du nouveau du site. Les nouvelles artères et les divers réseaux dans la zone forcent bien l’admiration.

Sur les 274 parcelles de 500 à plus de 1 500 m2 dégagées, seule une vingtaine attend acquéreurs. Le directeur général du projet ZACA, Moussa Sankara , affiche un sourire de soulagement. Le bout du tunnel est à portée de main. Après l’aménagement, l’érection des immeubles apparaît comme le plus grand challenge à gagner.

Une initiative à supputations

L’option d’étendre la zone a fait couler tant d’encre et de salive. Pour certains Burkinabé, cette initiative n’était qu’un leurre. Pour d’autres, elle rentre dans le lot des entreprises utopiques de la quatrième République. Et pourtant, depuis la signature du décret instituant sa mise en œuvre, la ZACA a tenu les dirigeants en haleine.

Après le déguerpissement au forceps des populations des quartiers insalubres de Koulouba, Zangoétin, Kiendpalgo et Peulghin, le terrain nu ainsi dégagé de quatre-vingt-cinq (85) hectares (ha) est resté longtemps le nid des ordures de toutes sortes et un véritable guêpier en matière d’insécurité.

Le Burkina Faso a, certes, réussi là où de nombreux pays traînent encore le pas sous peine de rencontrer le courroux de leurs populations : se débarrasser de la promiscuité et de la précarité urbaines en pleine capitale. Mais le plus dur a traîné : la réalisation des belles maquettes.

La léthargie observée dans la conduite du projet a animé toute sorte de rumeurs et aiguisé le scepticisme chez bien d’habitants de la capitale. Tantôt, c’est la nappe phréatique de la zone qui serait si inondée d’eau qu’il impossible d’y implanter des immeubles. Tantôt, le gouvernement ne disposerait plus de ressources pour entreprendre les travaux d’aménagement. Ou encore les souscripteurs se seraient tous désistés laissant une patate chaude aux mains de l’Etat.

Les arguments ne manquent pas surtout que la multiplicité et la diversité des projets immobiliers (Ouaga 2000, ZACA, Bobo 2010) semblent avoir dispersé les capacités financières des investisseurs qui se trouvent en réalité être les mêmes dans tout le pays. Crise économique et financière oblige aussi. Les différents responsables qui se sont succédé à la tête du projet ont beau donner des explications, les commentaires sur un éventuel échec vont bon train. « L’Etat ne vise aucun bénéfice dans cette opération.

Il est seulement animé d’offrir un pôle urbain moderne pour la promotion des services et du commerce dans la capitale », répète, Moussa Sankara, l’actuel directeur général du projet ZACA. Bien que le coût du mètre carré (m2) soit de cent mille F CFA contraignant certains souscripteurs à revoir leurs ambitions spatiales à la baisse. « Les prix des parcelles ont été fixés bien en dessous de leurs valeurs réelles. Il n’existe nulle part ailleurs au Burkina Faso un lieu où un promoteur immobilier peut bénéficier d’un tel emplacement et de telles commodités », ajoute-il.

Le dur combat de l’urbanité en Afrique

Les détracteurs du Projet n’ont commencé à mettre un peu d’eau dans leur vin qu’à partir du moment où une séance du Conseil des ministres a attribué à EBOMAF, les travaux de réalisations des Voiries et réseaux divers (VRD). La célérité observée dans la réalisation de ces ouvrages a fini par convaincre les plus sceptiques.

Elle s’est enchaînée avec le bitumage des rues principales et secondaires ainsi que la construction de caniveaux couverts par la même jeune société de travaux publics dont l’expertise et le respect des délais d’exécution ne cessent de surprendre les Burkinabé. « Les souscripteurs peuvent d’ores et déjà entreprendre leurs constructions en toute quiétude. Les travaux de viabilisation annexes ne gênent en rien le bon déroulement de leurs chantiers », convainc Moussa Sankara.

Avec les deux volets de l’aménagement accomplis après le déguerpissement à coups de lacrymogène, le projet ZACA vient de se donner une âme. Sans que des immeubles d’une hauteur maximale de sept mètres ne soient encore visibles sur le site, la qualité des voies fait déjà le bonheur des usagers et la fierté de la municipalité déjà confrontée aux embouteillages. A ce jour, l’Etat y a injecté cinquante-trois milliards F CFA aussi bien dans l’indemnisation des anciens résidants que dans l’aménagement.

La viabilisation réussie par EBOMAF est accompagnée par l’intervention de divers concessionnaires (ONATEL-SA, ONEA, SONABEL) qui s’affairent aux réseaux souterrains pour la fourniture du téléphone, de l’eau et de l’électricité dont le coût financier est estimé à huit milliards F CFA. Comme par enchantement, de nombreux Ouagavillois adhèrent au Projet et ne manquent pas de tirer leurs chapeaux aux entreprises qui ont fait montre de savoir-faire et d’élan patriotique pour que la concrétisation de ce chantier gigantesque soit effective.

« Il serait malhonnête de ne pas reconnaître que les travaux ont désengorgé le trafic et amélioré l’image de la ville. Peu m’importe comment l’entreprise a gagné ses marchés. Ce qui est important à mes yeux, c’est la qualité de son travail dans les délais requis. Tant qu’elle respecte ces deux critères, on peut lui donner des marchés puisque personne n’ose nier son potentiel en matériel, en ressources humaines et en expertise des Travaux publics (TP).

J’en ai fait le constat sur ce site voisin à mon lieu de travail et sur son parc à Kossodo. La ZACA illustre la puissance de frappe de cette société qui ne cesse de se bâtir une notoriété. C’est tout à l’honneur de son fondateur et de notre pays. Quand c’est bien fait, il faut avoir le courage de l’affirmer », soutient Ismaël Dioma, usager travaillant dans les environs de la ZACA.

Les experts immobiliers évaluent entre 300 à 500 milliards F CFA les investissements relatifs aux travaux de construction sur le site. Cette manne va non seulement débarrasser la capitale de sa forte teneur en pauvreté à travers des milliers d’emplois mais aussi améliorer considérablement son visage en matière d’urbanité.

Hermann OUEDRAOGO (Collaborateur)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 21 janvier 2010 à 08:32 En réponse à : Construction de la ZACA : Les espoirs d’un Manhattan burkinabé

    Ca sent un article commande et qui melange terriblement les genres entre publicite de EBOMAF et information sur les constructions de la ZACA.

    Et puis je vous demande de citer la date du conseil des ministres qui a attribue le marche des VRD a EBOMAF. Il n’en existe pas. Que celui qui le trouve le cite.

    De votre part, ca s’appel de la desinformation.

    • Le 26 janvier 2010 à 16:46, par zongoson En réponse à : Construction de la ZACA : Les espoirs d’un Manhattan burkinabé

      EBOMAF PAR LA EBOMAF PAR CI j’invit le journalist a aller voir sur la voie du coté de palm bich annexe c’esr de la merde, ils ont racomoder le goudron avec du beton ci c’est ca bien travailé c’est pas la peine, desolé MR le journalist mème ton article sent du EBOMAF

  • Le 21 janvier 2010 à 09:37, par le mistral En réponse à : Construction de la ZACA : Les espoirs d’un Manhattan burkinabé

    LE MANHATTAN Burkinabé : excusez du peu.
    Non , franchement dites vous que c’est de la bêtise, comment comprendre ce choix. primo, combien d’entreprises y seront logées ? les grands du cac40 burkinabé ? Excusez du peu j’ai foi dans la nécessite de se doter d’un centre d’affaire mais ce n’est pas en regardant les autres capitales ;l’originalité de Ouaga reste son coté humain ; pas besoin de fortifier des tours qui n’offriront rien à la population , des incertitudes de les occuper. Combien d’entreprises , de société d’affaires pourront y occuper des locaux ? pfff rien n’est grave si la vie se prolonge pourvu que ça dure cette place de médiateur ,de coin incontournable dans l’ouest africain pour conférences et séminaires....

  • Le 21 janvier 2010 à 14:59 En réponse à : Construction de la ZACA : Les espoirs d’un Manhattan burkinabé

    Bande de naifs ! Continuez a investir , ou du moins a immobiliser dans le beton, croyant que c’est cela qui va enrayer la pauvrete. Quelle approche triste du developpement. Le developpement, le Professeur Ki- Zerbo ne le clamera pas assez, c’est les conditions du developpement. Pas autre chose. Mettez 3000 milliards d’argent blanchi et tout autre dans la Zaca, ca ne changera rien a la pauvrete au Burkina qui ne saurait d’ailleurs se limiter a la capitale, Ouagadougou. Et quand on parle des intellectuels a courte vue vous taxent d’ aigris, comme si le pauvre citoyen n’avait meme pas droit a cette aigreur qu’ on le fait subir.

    LOP

  • Le 21 janvier 2010 à 20:55, par soutong-nooma En réponse à : Construction de la ZACA : Les espoirs d’un Manhattan burkinabé

    toi Hermann tu titre "....Les espoirs d’un Manhattan burkinabé" et en meme temps tu nous presente une photo ou on ne voit que des arbres. tu aurait pu mettre la maquette de zaca qui montre les futurs bulding. au defaut , tu fait un titre sans photo.

  • Le 21 janvier 2010 à 22:11, par AZA En réponse à : Construction de la ZACA : Les espoirs d’un Manhattan burkinabé

    la ZACA c’est tous on sanfous de manhattan.

  • Le 21 janvier 2010 à 22:29 En réponse à : Construction de la ZACA : Les espoirs d’un Manhattan burkinabé

    Eviter de faire de la pub à Ebomaf car personne ne sait les conditions pas très catholiques d’attribution de ce marché ! Comme celui de la belle mère récemment pour la sortie de Ouaga sur la route de Bobo. De plus, rêver à un centre des affaires est encore plus triste dans un pays où 14 millions d’habitants vit dans la misère pour quelques milliers qui vivent dans l’opulence. il servira à quelques uns pour passer des deals à ces gouvernants actuels dans des marchés de gré à gré surfacturés, qui ne finissent pas comme l’extension de l’aéroport où la facture devient de plus en plus salée avec le temps qui passe. Sur le panneau, il est bien mentionné 9 mois d’exécution affiché à l’aéroport et cela fait déjà au bas mot, 3 fois plus. Comme par hasard, la note a été multiplié par 3 : de moins de 2, nous sommes à 6 milliards et les finitions n’avancent pas !
    Enfin, en quoi ce centre des affaires va enrichir les 80% de ruraux vivant dans la misère. Avec 500 milliards, on aurait pu faire combien d’unités de transformation et valorisation des produits locaux pour satisfaire le marché national, créer des dizaines de milliers d’emplois, rémunérer le dur labeur des paysans, éviter d’importer à coût de milliards du riz, des produits laitiers, etc.

  • Le 22 janvier 2010 à 01:11, par patriote burkinabé En réponse à : Construction de la ZACA : Les espoirs d’un Manhattan burkinabé

    veuiller m’expliquer svp commenta evc 500 milliards on peu créer des emplois si ce n’est par l’investissement ?dites aussi au passage si le projet zaca n’est pas un investissement !je voudrais aussi savoir comment rémunérer le travail des paysans !ou encore pourquoi prendre 500 milliard et le distribuer à 14 millions de personnes pour qu’ils sortent de la misère !dites moi aussi au passage d’ailleurs d’où viennent ces 500 milliards !je veux savoir si c’est le cout de la réalisation du projet zaca !?ou bien c’est le bénéfice qu’il va générer !?j’ai besoin de tout ces éclaircissement parce que je suis perdu à travers tout ce que vous dites !il y’a des mendiants qui font un bénéfice net de plus de 2500 f cfa par jour ( peu de fonctioonaire ont un tel gain journalier) pourtant ils sont toujours des mendiants !je pense que le peuple burkinabé devrait dire ce qu’il veut au lieu de dire ce qui n’est pas normal !ne soyons pas comme nos ancêtres les gaulois qui mettent un individu au pouvoir pour pouvoir dire qu’il est mauvais !le développement c’est aussi une certaine mentalité : et on l’acquiera qu’à partir du moment où nous allons accepter nos institutions !merci et bon vent au projet zaca !vous qui critiquer arrêtre de porter costume-cravate et allez payer du gang lapelga au village ; vous donneriez alors un bon exemple !ah j’oublier, redites tous ça dans votre langue d’origine !mais pourquoi sommes nous obligé de vivre comme eux !?
    Désolé pour les étalons ;vous n’avez pas démérité mais seulement c’était plus fort que vous !mais je suis d’avis que vous prniez le nom de votre cousin là !vous savez celui qui est têtu là !merci !clin d’oeil !

    • Le 24 janvier 2010 à 01:05 En réponse à : Construction de la ZACA : Les espoirs d’un Manhattan burkinabé

      Ce "Patriote ???", c’est la calamite faite burkinabe. Un raisonnement d’ une platitude effarante. Personne ne remet en cause les emprunts culturels ici. Hors sujet. D’ailleurs, on ne peut plus repartir dans ton Afrique en jetant par dessus bord les cravates et autres costumes. Aujourd’ hui, ce qui nous reste de mieux a faire, c’est l’acculturation, pas le mimetisme culturel qui n’est qu’ une assimilation dissolvante. Nous voulons rester nous- memes mais en restant ouverts au reste du monde et en generant effectivement les conditions de notre developpement perenne. Nous ne devons pas passer le temps a penser a l’ occident pour qu’ ils assure notre survie. C’est honteux. Pas seulement honteux, mais reellement intenable. Dans ces conditions de pauvrete extreme, investir des milliards dans du beton qui risque de n’avoir aucune valeur ajoutee sur nos conditions de vie, juste pour ressembler a l’ autre, c’est manquer d’ intelligence et de projet social, de vision tout simplement, c’est faire comme ce margouillat qui se coud un pantalon sans penser a comment menager sa queue. Combien de chateaux ne dorment- ils pas a Fada Ngourma, des chateaux que la Caisse de Securite Sociale(CNSS), la seule caisse a etre excedentaire dans le monde parce qu’ elle ne joue pas son role social pour les travailleurs, une caisse en mal de surliquidite qui ne sait que faire des cotisations des travailleurs et qui distribue l ;e patrimoine de nous tous aux gens du regime. Suis l’ actualite nationale, jeunot. Il y a des domaines ou cet investissement comme la ZACA pouvait etre sage et prudent : Dans l’ agriculture car personne ne devrait compter sur l’etranger pour manger deux bons repas par jour ; C’est quand meme e commencement de la souverainete. Tu veux dire que tu es souverain et tu ne peux meme pas manger 2 fois remplir ton ventre par jour. Et cela se passe au 21 eme siecle ! sur la sante, car un peuple malade est un peuple improductif ; sur l’education qui est la condition des conditons dans tout decollage economique. Mais je me rends compte que je ne fais que jeter des perles a un cochon car ces idees volent trop haut pour ton cerveau brumeux et crepusculaire.
      Tu parles d’ un homme q’ on a mis au pouvoir pour apres dire qu’il travaille mal. D’abord dans quelles conditions on a "mis" cet homme au pouvoir. J’espere que tu devrais etre encore un moufflet au nez morveux en 1987 quand un certain capitaine a zigouille son plus qu’ ami, un frere et 12 compagnons d’ infortune. La suite n’a ete qu’ un long fleuve insipide et ehonte de legitimation d’ un pouvoir qui se veut democratique, une democratie amorcee sur les chapeaux de roue de la guerrila urbaine qui a braconne des illustres fils de ce pays comme Oumarou Clement ouedraogo, l’ un des rares physiologistes de l’ afrique, Sessouma Guillaume militaire, et plus pres de nous Norbert Zongo. ce regime que nous avons "mis" en place a atteint son paroxysme de predateur avec la regence familiale. Certains appelent ca la patrimonialisation du pouvoir. D’autres la familliarisation du pouvoir. Mais c’est la meme idee. Qu’estc-e que tu n’as pas compris ? TCHHRRRR !!!! Tchrrr !!!!!

      • Le 23 octobre 2010 à 02:22 En réponse à : Construction de la ZACA : Les espoirs d’un Manhattan burkinabé

        J’ai l’impression que beaucoup de gents sont telment concentre sur les choses negatives qu’ils ne analises pas les choses avant de comenter. Tout dabord l’etat a investi 50 milliard pas 300 ou 500 milliards pour viabilise la zone, les 300 a 500 milliards seront investi par les prives, en plus l’etat va fair des benefices dans ce projet et non pas de perte come vous le pense. et ce benefice poura etre utilise pour construires des ecoles, des barages et autre pour ameliore la vie du pauvre Burkinabe, s’il ya quelque chose a reproche au autorite c’est leur incapacite a etre efficase dans les delay, vous vous rappelez sous la revolution, chaque annee Sankara construisait une citee, on etait encore plus pauvre qu’aujourdhui, mais il reussissait a trouver les moyens pour construires ces citees parsque sa fait parti du development, aucun pays dans le monde ne s’est develope en distribuent l’argent ou la nouriture au pauvre, on cre des conditions pour que les gents trouve du travail et ce projet va offrire du travail a beaucoup de jeunes qui autrement n’auront rien a fair. ce projet est une tres belle initiative (la revolution aurait mieu reussi par pragmatism) et sa n a pas comence aujourdhui, mais depui sous la revolution, vous allez voir que d’ici quelque annees les pays voisins vont tous copier ce projet, parsqu’en realite l’etat ne depense pas mais il organise supervise et fait des benefices. On peu toujour critique mais n’exageront pas sinon on devient ridicule. Par example je ne comprend pas pourquoi limite les espaces utilisable et le nombres d’etages ? Merci

  • Le 22 janvier 2010 à 10:42, par Tenga En réponse à : Construction de la ZACA : Les espoirs d’un Manhattan burkinabé

    je pense qu’il faut saluer cette oeuvre du gouvernement qu’est ZACA et la percevoir comme un levier de devellopement. les infrastructures sont des conditions necessiares pour le developement du pays. il nous faut plusieurs ZACA a mon avis. c’est pas parce qu’il ya des gens qui ne mangent pas qu’il faut arreterer le developpement. meme au USA y’a NY city et harlem. les diparites ont exitees et existeront toujours.

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