Après “Le Fou” (1986), “La Musaraigne” (1996) et “La Malice des hommes” (2008), voici “La danseuse de l’eau” suivie de “Zigli le terrible”, la dernière-née du Pr Jean Pierre Guingané. Cette publication vient enrichir la production prolifique de l’homme, auteur de plus d’une dizaine d’œuvres littéraires.

Comme son titre l’indique, l’ouvrage se compose de deux contes théâtralisés à travers lesquels Jean Pierre Guingané dépeint les maux de la société. “La danseuse de l’eau” déroule sa trame dans le Bissakou, pays imaginaire dirigé par le Roi N’Ganda. Le pays est réputé pour ses griots et sa danse : le goumbé. Et, chaque année, une compétition était organisée pour désigner un roi et une reine de cette danse.

Par un flash-back et à travers le personnage “Kira”, le conte fait ressortir l’histoire de N’Gandou, la princesse du Bissakou et de son amie Kobrani, la danseuse de l’eau. “Zigli le terrible”, le deuxième conte narré par des jumeaux, Poko et Raogo ainsi que Ousséni et Hassane, se veut une invite à la pratique de la justice, à travers l’histoire de Zigli.

Zigli le terrible est né à douze (12) ans de la “ziglithose” dont souffrait sa mère (la reine). Sa mission, sauver la population exploitée par les proches collaborateurs du roi (son père). Après avoir pris la place de son père, Zigli fait arrêter les tyrans à la grande satisfaction de la population.

A l’instar du “Fou” (1986) et de “La Musaraigne” (1996), cette œuvre vient confirmer la volonté de l’auteur : contribuer à un changement de mentalités et améliorer le quotidien des populations. Elle est écrite dans un style simple. Et toute l’expérience et le professionnalisme de l’auteur s’y dégagent.

Ousmane PARE (Stagiaire)

Sidwaya