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BURKINA : "Pourquoi ne pas introniser Blaise Compaoré roi des rois ?"

Publié le mercredi 13 janvier 2010 à 01h27min

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Ram OUEDRAOGO Président du RDEBF

Ram Ouédraogo, président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF) s’adresse à sa façon au peuple burkinabè à travers le message ci-dessous. Il y dresse le bilan de l’année écoulée. A propos de l’élection présidentielle qui va polariser l’attention des Burkinabè en 2010, il estime qu’il faut en faire l’économie en l’absence d’une refondation nationale et introniser tout simplement Blaise Compaoré roi des rois du Burkina.

En ce début du nouvel an 2010, je voudrais présenter mes vœux de santé, de paix et de progrès aux autorités politiques, religieuses, coutumières, aux médias et à toutes les composantes du peuple burkinabè.

Le bilan de l’année 2009 nous interpelle aux plans socio-économique, politique et en matière de développement. Notre conviction demeure que malgré les problèmes économiques et les insuffisances du processus démocratique dans notre pays, une solution apaisée et durable est possible pourvu qu’il y ait une volonté politique pour amorcer un sursaut salvateur.

- Au plan socio-économique

Le 1er septembre 2009 reste gravé dans la mémoire collective de notre nation comme la plus grande catastrophe nationale par le caractère inédit des inondations survenues ce jour à Ouagadougou et dans d’autres localités du pays. Malgré les mesures sociales prises par le gouvernement avec l’élan de solidarité nationale et internationale pour l’aide aux sinistrés et à leurs relogements, on constate que les problèmes sociaux consécutifs à ces inondations perdurent. C’est le lieu pour nous de réitérer notre compassion aux sinistrés et nos encouragements à surmonter ce drame. Les problèmes sociaux comme la pauvreté, la mauvaise qualité des infrastructures, l’insécurité, les délits d’initiés, le favoritisme et l’exclusion perdureront tant que les autorités n’engageront pas des combats rigoureux sans discrimination contre la corruption et l’injustice qui gangrènent le fonctionnement efficient de l’appareil administratif et politique national. Le constat est que l’économie ne décolle pas réellement, le peu de croissance ne profite pas à l’ensemble des Burkinabè mais à la minorité agglutinée autour du pouvoir qui s’enrichit de plus en plus alors que le panier de la ménagère se rétrécit de jour en jour. Les travailleurs, ceux-là mêmes qui créent la croissance et les richesses, n’en profitent pas.

En matière de santé, les hôpitaux Yalgado Ouédraogo et autres sont dans des situations déplorables avec les services des urgences et des cas sociaux mal gérés. Et la non accessibilité des coûts des médicaments aux populations en général crée une précarité du système sanitaire national. Pourtant, le Burkina Faso n’a jamais été aussi prospère, les immeubles poussent, les grandes haciendas s’érigent, les grands travaux se portent bien, des échangeurs se construisent, Ouaga 2000 et Kosyam brillent de mille feux.

32% des richesses nationales aux mains d’une minorité de 10%

Hélas, seuls 10% des plus riches détiennent 32,2% des richesses contre seulement 2,8% aux mains des pauvres. Cette pauvreté a d’ailleurs augmenté au pays des hommes intègres. Pendant que l’infime minorité baigne dans l’opulence, la majorité croule sous la misère et regarde avec incrédulité la soudaine ascension d’une certaine nomenklatura agrippée autour du pouvoir. Que nous réserve l’avenir face à cette injustice sociale qui aggrave la pauvreté et hypothèque l’avenir ? Comment peut-on garantir les droits de l’homme si les besoins essentiels des populations tels l’emploi, la nourriture, l’éducation, la santé et l’habitat après 50 ans de souveraineté nationale demeurent inaccessibles à la grande majorité ?

- Au plan politique Au plan politique, rien de nouveau et de positif ne se profile à l’horizon. Malgré les jérémiades des partis politiques, des associations de la société civile qui expriment le désir d’une pause nécessaire dans notre processus pour faire le point des décennies de pratiques démocratiques afin de corriger les erreurs et consolider les acquis, les dirigeants de notre pays, fidèles à leurs habitudes, continuent comme si de rien n’était, suivant leurs plan et stratégie qu’ils affectionnent. C’est-à-dire, perpétuer leur hégémonie au risque de conduire notre pays vers le gouffre.

Des réformes ont été gérées à la sauvette à l’Assemblée nationale pour consolider la mainmise du parti au pouvoir sur le jeu politique au Burkina. Une sorte de jeu de cache-cache pour éviter ce que les partis et démocrates de notre pays réclament à savoir la convocation d’assises nationales qui regrouperaient l’ensemble des composantes représentatives du pays pour faire l’état de la nation sans complaisance au vu du lourd contentieux en matière de droits de l’homme que nous trainons comme un boulet au pied. Et aussi, pour préparer tous ensemble un avenir qui sécuriserait la nation. 2010 reste une année de tous les dangers.

Tous, sans exception en cette fin d’année 2009, citoyens lamda, autorités religieuses, coutumières et politiques, de leurs vœux, interpellent la classe politique pour que 2010 ne soit pas une année d’instabilité et de chaos pour le Burkina Faso au vu des échéances électorales à venir.

Des inquiétudes demeurent parce que tout le monde sait que des élections mal préparées et organisées, inéquitables constituent le terreau favorable à la contestation, à la violence et au chaos. Du reste, le président Blaise Compaoré, facilitateur dans les conflits ivoiriens et togolais l’a souvent répété. Que faire pour éviter que 2010 ne constitue pas le détonateur de la désespérance de notre peuple dans sa grande majorité ? Il faut un sursaut patriotique et salvateur. Toute fuite en avant, à travers une élection présidentielle dont les résultats sont joués d’avance aux yeux de tous les observateurs, serait suicidaire et ce ne serait qu’une question de temps. Pour notre part, nous restons fermes sur la demande d’assises nationales pour la refondation. Il serait inutile d’organiser dans les conditions actuelles une parodie d’élection qui ne ferait que confirmer la monarchisation du pouvoir actuel. Comme tant d’autres Burkinabè, nous arrivons à dire que si les choses restaient en l’état, il serait plus sage de faire des économies dans cette période de crise généralisée et introniser tout simplement le président Blaise Compaoré, roi des rois du Burkina Faso. En effet, pourquoi dépenser tant de milliards pour organiser des élections dont les résultats sont connus à l’avance alors que les secteurs sociaux tels la santé, l’éducation, l’emploi, l’eau, etc., manquent cruellement de moyens ?

Il est vrai que la démocratie a un coût, mais c’est au cas où il y a une vraie démocratie, c’est-à-dire une compétition loyale. La vraie démocratie étant celle qui donne des chances égales à tous. Pour ce qui nous concerne, nous avons, comme tant d’autres Burkinabè, contribué à la promotion de la démocratie dans notre pays et cela depuis près de deux décennies en participant pratiquement à toutes les échéances électorales malgré les conditions exécrables qui nous étaient offertes. Cela, dans l’espoir de l’approfondissement de notre jeune processus démocratique et de sa bonification.

Le Burkina, un nain démocratique

Hélas ! 20 ans après, force est de constater que le Burkina Faso est pris en otage et nous n’avons pas du tout gagné au change. Dans quel système sommes-nous ? Au moins dans l’Etat d’exception, on sait à quoi s’en tenir. Malheureusement, nous avons tous servi d’alibi pour légitimer un système qui avait besoin de respectabilité dans un monde globalisé où il ne fait pas bon d’être dictateur.

Nous avons assumé notre part de responsabilité en apportant notre modeste contribution à l’édification d’un Burkina Faso prospère, stable et démocratique. Hélas, à ce jour, nos efforts ne sont pas couronnés de succès. Vingt ans après, le Burkina Faso reste un nain démocratique dans la sous-région et au- delà, dans cette Afrique en pleine mutation où tous ceux qui refusent la vraie démocratie seront mis aux bancs de la communauté internationale.

Concernant l’élection présidentielle de novembre 2010, que de frustrations et de colère pour la classe politique et l’ensemble du peuple burkinabè de voir à leur porte le voisin ivoirien se préparer à un véritable combat de titans pour l’élection présidentielle “prévue en mars“ dans ce pays avec l’aide de la communauté internationale et du premier magistrat de notre pays. Alors qu’au Burkina Faso, on ne peut même pas parler de compétition à fortiori un combat de gladiateurs. Tout a été fait de telle sorte qu’un véritable combat n’ait pas lieu. Cela montre bien la faiblesse de nos dirigeants qui savent très bien que dans un combat régulier où toutes les règles sont respectées, ils ne peuvent pas gagner. Assurément, faisons l’économie de cette élection de novembre 2010. On ne peut pas lutter pour organiser des élections irréprochables ou du moins acceptables chez les autres et puis refuser chez vous de créer les mêmes conditions. Nous devons faire attention à ne pas tenter le diable et à ne pas réveiller la bête qui sommeille en chacun de nous, car à trop tirer sur la corde, elle finit par se casser.

Notre pays est à la croisée des chemins. L’année 2010 nous donne l’opportunité de remettre les choses à plat afin de repartir sur de nouvelles bases saines, sécurisantes pour l’avenir. Si l’élection présidentielle de novembre 2010 est organisée dans les mêmes conditions que les années précédentes, alors il faut craindre le pire. Depuis l’élection présidentielle de 2005, nous ne cessons d’appeler nos dirigeants à de véritables réformes politiques qui créeraient les conditions d’élections ouvertes et acceptables pour tous. Hélas, le chien aboie et la caravane passe, serait-on tenté de dire. Comment aller à un match de football où l’équipe adverse joue avec les pieds, les mains, les coups de poings, les coups de pied avec en prime des arbitres acquis ?

La fébrilité du pouvoir et le refus de créer les conditions pour de véritables élections montrent bien qu’en réalité, ce pouvoir est un géant aux pieds d’argile. Pour notre part, à défaut d’assises nationales pui permettraient de créer les conditions d’élections acceptables à travers de véritables réformes politiques, il serait inutile de participer à cette élection. Nous n’avons jamais été partisans de la politique de la chaise vide et du boycott. Mais si nous y sommes contraints, nous n’hésiterons pas à bouder cette élection qui ne fera que compliquer davantage la situation du pays.

- Peuple du Burkina Faso

Il reste encore peut-être une chance. La clef se trouve entre les mains du seul Blaise Compaoré. (Notre fierté nationale) avec laquelle il plaide et officie pour que la paix règne ailleurs ne saurait ramer à contre-courant de l’histoire. Il doit prendre ses responsabilités, rentrer dans l’histoire ou en sortir par la petite porte. Il devra capitaliser tous ses efforts de médiation et de paix, prétendre à la reconnaissance nationale et internationale. Pour cela, il devait accepter d’organiser des assises nationales pour écouter les composantes de la nation, mettre en œuvre les recommandations qui y seront issues de façon consensuelle.

Seule cette démarche patriotique et responsable peut garantir l’avenir aussi bien pour lui-même que pour la nation toute entière. A défaut de ce sursaut salvateur, il nous restera la prière pour demander au tout puissant de sauver le Burkina Faso et ses habitants. Pour notre part, nous resterons aux côtés des patriotes et démocrates de notre pays qui travaillent inlassablement au prix de mille sacrifices pour que le Burkina vive en paix, dans la quiétude et la stabilité.

- En matière de développement Le moment est venu de se rendre à l’évidence que le modèle de société pratiqué dans notre pays et choisi par les dirigeants n’est pas noble pour un pays comme le Burkina Faso, pays pauvre enclavé, agricole aux ressources limitées.

Au Burkina Faso comme dans l’ensemble des pays du Sahel, il faut sortir du modèle économique libéral et productiviste pour mettre en place un développement durable et soutenable. Un modèle qui consiste à travailler à augmenter les ressources naturelles sans les détruire, à contribuer au progrès social par la maîtrise de certaines catastrophes naturelles et à la valorisation des ressources de la nature. En somme, un développement respectueux de notre environnement, capable de satisfaire les besoins actuels des populations comme ceux des générations futures.

Copenhague a bien montré à la face du monde la faillite du système néo-libéral, sauvage qui ne jure que par la croissance, le profit, rien que le profit. La plupart des chefs d’Etat et de gouvernement présents à Copenhague ont pour la plupart parlé de changements climatiques par mimétisme et par contrainte. Peu ou pas du tout étaient de véritables écologistes.

L’écologie, ce n’est pas seulement les changements climatiques et la plantation d’arbres. L’écologie est un projet de société qui donne la priorité au social, au culturel et à l’environnement plutôt qu’au marché et à la concurrence. L’écologie repose sur un système de cohésion qui garantit la paix, la sécurité sur une démocratie véritable, renouvelée et approfondie, associant à la fois des institutions représentatives, claires aux yeux des citoyens et des mécanismes de démocratie participative à tous les niveaux de décision.

L’écologie, c’est le choix de la vie, nul ne peut prétendre au droit à la vie, à la liberté, à l’intégrité de sa personne, si ses besoins vitaux tels que l’eau, l’atmosphère, le sol sont menacés. A Copenhague, deux idéologies se sont affrontées. Ce sont, d’une part les tenants du libéralisme économique sauvage qui ne jurent que par la croissance et le profit en dépit des capacités et des ressources de la terre qui sont hélas limitées, et, d’autre part, les tenants du développement durable au nombre desquels figurent les vrais écologistes (O.N.G., associations, experts, scientifiques et personnes ressources). Malgré tous leurs efforts et leurs engagements, les écologistes n’avaient pas la décision, car elle revenait aux chefs d’Etat et de gouvernement.

Des prédateurs de l’environnement devenus subitement écologistes

Pour parler de l’Afrique, sa voix ne pouvait qu’être inaudible, car de tous les chefs d’Etat du continent présents à ce sommet, il n’y avait aucun véritable écologiste. Certains pour les besoins de la cause ont organisé à la sauvette des charters composés d’opportunistes qui ne savaient pas, pour certains, de quoi il était question. Pire, des chefs d’Etat du continent sont parmi les plus grands fossoyeurs de l’environnement, car complices de toutes ces multinationales qui exploitent abusivement les ressources du continent (bois, énergies fossiles, mines, etc.) qui aggravent les changements climatiques dont les effets négatifs sont nuisibles au plan hydraulique, environnemental, agricole et même socio-économique.

Le point positif du sommet de Copenhague réside dans le fait de la “prise de conscience“. Avec près de 120 chefs d’Etat et de gouvernement présents, nous pouvons dire que notre travail commence à payer surtout avec le soutien de dame nature qui ne connaît ni frontières, ni pays puissants. Les cyclones ravagent tout sur leur passage et sur tous les continents. Pour en revenir à notre pays le Burkina Faso, le moment est venu de valoriser l’expertise nationale. Il est temps d’un sursaut national pour les Burkinabè d’abandonner les maux qui entravent notre marche vers un avenir meilleur. Ces maux ont pour noms : méchanceté, médisance, jalousie, exclusion, haine et la destruction des valeurs et ressources humaines que nous possédons en grand nombre à défaut de ressources naturelles en abondance.

Face aux grands défis qui se présentent à la nation, tous, dans un élan patriotique, nous devons nous donner la main pour bâtir le Faso. Un nouveau Faso, généreux, juste, écologique où la solidarité ne sera pas un vain mot, une société apaisée, de pardon, de cohésion où l’homme sera réellement au centre de toutes les préoccupations. Certains dirigeants présents à Copenhague devenus écologistes subitement l’ont fait, pour certains, par effet de mode, d’autres, par mendicité, d’autres encore pour faire de la récupération politique, le thème de l’écologie étant devenu un enjeu mondial. Qu’à cela ne tienne, tous ces chefs d’Etat et de gouvernement ont consacré l’écologie comme un projet de société majeur pour sauver l’humanité. Il appartient aux différents peuples conscients que nous avons une responsabilité vis-à-vis de la planète que nous devons préserver. Pour cela, le projet de société des écologistes doit triompher. Aucun chef d’Etat et de gouvernement présent à Copenhague n’était détenteur d’une légitimité écologique conférée par les populations. L’échec de Copenhague montre bien qu’il faut des élus écologistes, détenteurs et défenseurs d’idéologies vertes au plus haut sommet de nos Etats. C’est-à-dire à la présidence de la république là où les décisions se prennent.
- Peuple du Burkina Faso

Que cette année nouvelle voit la concrétisation de tous nos efforts pour la construction d’un Burkina Faso émergent, prospère dans une démocratie apaisée faite de tolérance, d’amour et de pardon. Que le seigneur tout puissant éclaire nos dirigeants pour ne pas qu’ils posent des actes en cette année 2010 qui seront préjudiciables aux intérêts de la nation et à la paix sociale ! Toutes choses qui seront regrettables et irréparables pour l’avenir de notre pays.

Dieu sauve le Burkina Faso ! Bonne année 2010 !

Ram OUEDRAOGO Président du RDEBF

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 13 janvier 2010 à 03:15 En réponse à : BURKINA : "Pourquoi ne pas introniser Blaise Compaoré roi des rois ?"

    Je suis d’avis qu’on ne gaspille pas l’argent dans ce djandjoba électoral. A quoi bon foutre en l’air ces milliards quand presque tous, à commencer par l’opposition, est unanime sur le fait que le vrai enjeu, c’est après 2015.

    Donc laissons le gars avec sa chose !!!

  • Le 13 janvier 2010 à 05:30 En réponse à : BURKINA : "Pourquoi ne pas introniser Blaise Compaoré roi des rois ?"

    Monsieur le journaliste, c’est regretable d’utiliser l’avant-propos de l’article pour induire à ce point les lecteurs du journal "Le Pays" et les internautes qui visitent lefaso.net. Je remets les choses en place.

    Dans son message, voila ce que Ram Ouédraogo a dit : "Comme tant d’autres Burkinabè, nous arrivons à dire que si les choses restaient en l’état, il serait plus sage de faire des économies dans cette période de crise généralisée et introniser tout simplement le président Blaise Compaoré, roi des rois du Burkina Faso."

    Peut-être ai-je mal compris, mais à la lecture de l’article et du paragraphe il m’a semblé qu’il le disait plus par ironie, que par désir de voir cette situation se réaliser, pour exprimer son dépit de la situation stagnante dans laquelle nous sommes. Mais vous, vous le présentez comme si c’était un appel à introniser Blaise Compaoré. Je ne suis pas un soutien de Ram Ouédraogo, je ne pense pas que je voterai un jour pour lui, mais je souhaiterais que les propos d’un individu, quel qu’il soit, diffusés dans la presse dans la presse, soient réexprimés fidèlement et non déformés de façon aussi excessive ; parce qu’à partir de ce moment, ce que vous faites, c’est de la désinformation. Revoyez vos méthodes.

  • Le 13 janvier 2010 à 09:01 En réponse à : BURKINA : "Pourquoi ne pas introniser Blaise Compaoré roi des rois ?"

    En dehors d’avoir contribuer lui-même à cette situation en participant aux élections comme faire valoir pour accompagner la candidature solitaire de Blaise avec son excellence Frédéric Guirma il y a quelques années (1998), il a au moins raison sur un point : autant économiser la dizaine de milliards pour ces élections de 2010 qui ne feront qu’introniser Blaise rois du Burkina, et les utiliser à construire des hôpitaux, écoles, dispensaires bien plus utiles pour soigner et éduquer la population. En espérant qu’en 2015, il ne fera pas comme le président nigérien s’auto-proclamer une prolongation en modifiant la constitution qui ressemble de plus en plus à de simple kleenex jetable après utilisation en Afrique !

    • Le 13 janvier 2010 à 10:01, par Paris Rawa En réponse à : BURKINA : "Pourquoi ne pas introniser Blaise Compaoré roi des rois ?"

      Monsieur Ram O. si vous voulez qu’on vous prenne au sérieux, commencez par arrêter d’être un éternel candidat de complaisance (pour ne pas dire extravagant) d’une élection présidentielle à l’autre. Vous donner l’impression d’utiliser votre parti comme un fond de commerce qui vous permet d’exister, car en dehors de cela, on ne vous voit pas votre apport politique, malgré la durée certaine de votre "carrière" politique.

      Il ne sert à rien d’être là tout le temps, il faut faire quelque chose, au moins une fois en passant.

    • Le 13 janvier 2010 à 11:38, par wang En réponse à : BURKINA : "Pourquoi ne pas introniser Blaise Compaoré roi des rois ?"

      Inutile de se lamenter de la sorte car vous êtes tous responsables de la situation en s’étant servi de faire valoir. qui est dupe ? pensez vous que faire monayer sa participation est du faire avancer la démocratie comme vous le prétendez ? n’avez vous pas dit ici que la crise était derrière nous quand on vous avait servi les miettes ? Le combat de titans en RCI dont vous faîtes cas est possible car eux au moins n’ont pas vendu leur âme pour des miettes. c’est ça être politicien ! voir plus loin que la rondeur de son ventre. malheusement vous avez tous démontré que votre position du moment est guidé par votre tube digestif. A bon entendeur...

  • Le 13 janvier 2010 à 09:48 En réponse à : BURKINA : "Pourquoi ne pas introniser Blaise Compaoré roi des rois ?"

    Pourquoi introniser blaise roi des rois ? Qu’il finisse ses mandats conformément à la loi et qu’il s’en aille. Il n’est pas plus burkinabé que les autres. On va pas commencer ce qu’on ne peut pas terminer. Si blaise est roi des rois après lui comment ça va se passer ? Plus de 20ans de pouvoir ça ne suffit pas ? Quand meme !!! N’énerver pas les gens.

  • Le 13 janvier 2010 à 09:51, par kek’s En réponse à : BURKINA : "Pourquoi ne pas introniser Blaise Compaoré roi des rois ?"

    monsieur ram ouedraogo vous êtes mal placé pour critiquer se régime ,juste qu’on a enlèvé votre main du plat ,je préfère de loin ceux qui nous dirigent à un aventurier de votre rang ,soyez plus modeste à l’avenir

  • Le 13 janvier 2010 à 10:20 En réponse à : BURKINA : "Pourquoi ne pas introniser Blaise Compaoré roi des rois ?"

    il na pas contribue a cette situation,il a fait son devoir,la politique de la chaise vide na jamais paye,demande a laurent Gbagbo,wade,et revois les politiques de ouest depuis 1900 a maintenant.

  • Le 14 janvier 2010 à 12:16, par Anonyma En réponse à : BURKINA : "Pourquoi ne pas introniser Blaise Compaoré roi des rois ?"

    pour moi c’est mieux que Blaise reste toujours au pouvoir car si on a un autre président ce serait encore plus pire ,car le Blaiso maitrise de jas sont pays et les habitants du Burkina.
    Imagine vous qu’une personne a la tête d’un pays depuis 20 ans de règne il est vraiment bien placer pour faire avancer le pays,blaise na plus besoin de nous faire mal nous les Burkina car il est de jas riche alors il va arranger le pays,quant a un plaisantin comme Ram qui veut être le Président du Burkina a mon avis on ai mort non enterrer je suis contre lui mais je préfère que Blaiso reste au pouvoir jusqu’à sa mort c’est mon point de vus

  • Le 14 janvier 2010 à 15:31 En réponse à : BURKINA : "Pourquoi ne pas introniser Blaise Compaoré roi des rois ?"

    le Burkinabe nest pas le champ paternel de qui que ce soit.
    Donc reflchit avant de poser une telle question Ram.

  • Le 22 janvier 2010 à 01:54, par YAYELE En réponse à : BURKINA : "Pourquoi ne pas introniser Blaise Compaoré roi des rois ?"

    Pour ma part je pense que les uns et les autres doivent etre sage en ne tenant pas certains propos aussi durs envers les autres car certains messages ci dessus ne sont pas agreables . Je ne defents personne c’est juste le respect des bonnes moeurs . Je pense que c’est un ras le bol que M. Ram exprime en tenant de tels propos . Je rebondis sur certains messages dont les auteurs prefèrent le president blaise à vis ;ma question à ces derniers est la suivante : Etant donné que le president n’est pas immortel,sont t ils soucieux de l ’avenir de leur pays quand le bon Dieu rapellera le president ? C est juste une question de bon sens .

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