Le projet "Système d’information scientifique et technique" (SIST) est une initiative du ministère français des Affaires étrangères. Il vise à contribuer à la réduction de la fracture numérique et technologique, réduction qui est un des objectifs principaux du programme 4 de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF).

Ce programme s’intéresse aux technologies de l’information et de la communication et à l’appropriation des savoirs. L’atelier avait pour objectif de préparer l’appropriation par les partenaires africains du projet SIST, de la plate-forme technique collaborative qui sera mise à leur disposition sur le réseau Internet pour les aider, d’une part, à produire et diffuser de l’information scientifique et technique (IST) et, d’autre part, à accéder à celle produite par les organismes partenaires du Nord et du Sud.

A la cérémonie d’ouverture, le directeur du Bureau Afrique de l’Ouest de l’AUF, Bonaventure Mve-Ondo, a indiqué qu’il s’agit d’une formation d’un genre nouveau, car elle inaugure non seulement un nouveau partage de la science entre Nord et Sud, entre la France et l’Afrique, mais encore un nouveau mode de coopération entre l’AUF et les universités africaines. La responsable du campus numérique francophone de Ouagadougou, Marie-Hélène Le Goff, a indiqué de son côté que les enseignants et chercheurs ayant participé à cet atelier vont être amenés à travailler en réseau à l’intérieur de la région, dans le cadre du projet SIST.

Ce projet, a-t-elle souligné, vient renforcer d’autres initiatives telles que les pôles d’excellence régionaux de l’AUF et marque l’adhésion de l’université de Ouagadougou à la charte du passeport TIC pour le développement. L’atelier s’articulait en trois volets : le projet SIST, les différentes possibilités offertes par les technologies de l’information et de la communication (TIC) en matière de recherche, consultation, production et diffusion d’IST, et enfin les attentes des partenaires par rapport au projet et à l’utilisation des TIC pour le mettre en œuvre.

Les chercheurs et universitaires maliens, béninois, ivoiriens, sénégalais, camerounais et burkinabè qui ont suivi la formation sont repartis avec, dans leurs bagages, de nouveaux savoirs. Il leur appartient maintenant d’en faire œuvre utile pour diffuser et faire avancer la recherche.

Damiss
Observateur Paalga