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Changements climatiques : Dernières nouvelles de Copenhague

Publié le lundi 21 décembre 2009 à 00h36min

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Les lampions se sont donc éteints ce samedi, 19 décembre 2009, sur le Sommet mondial lié aux changements climatiques, ouvert deux semaines plus tôt à Copenhague ; mais ce n’est pour autant pas la fin de cette guerre d’intérêts, qui oppose pays industrialisés, grands pollueurs de la planète devant Satan ; et les damnés de la terre que sont les pays sous-développés.

Après moult péripéties, rendez-vous à Mexico en 2010 pour un énième round des négociations en passant par Berlin dès janvier, la capitale danoise n’ayant pu accoucher de l’accord contraignant souhaité, mais, plutôt, d’un accord a minima, d’ailleurs boycotté par la majorité des 192 pays représentés, qui devrait conduire à la réduction du réchauffement planétaire de 2°C jusqu’à 2050, et à l’octroi de 30 milliards de dollars par an d’aide aux pays en développement à compter de 2020, ainsi qu’à l’examen les financements innovants. Contrairement à son nom, qui veut dire port marchand, Copenhague fut donc ce port du désespoir.

Le Burkina Faso, comme à son habitude, ne pouvait bouder son plaisir à prendre part à une telle rencontre historique, d’où la présence d’une forte délégation, conduite par le Président du Faso, Blaise Compaoré, dont la déclaration, à la tribune de cette 15e conférence des parties à la Convention-Cadre des Nations unies (COP 15) et à la cinquième conférence des parties servant de réunion au protocole de Kyoto (COP-MOP5) le 17 décembre, a été fortement saluée. Du pays des hommes intègres au Danemark que retenir ?

Demandez au Burkinabè lambda de "Saagkuilga" ce qu’il sait des changements climatiques, et il vous enverra paître. Parlez-lui plutôt de pluies précoces ou tardives, de canicule et d’inondations inhabituelles, et il vous dira que le monde a négativement changé, compromettant ses productions agricoles et hypothéquant sa fête traditionnelle, si ce ne sont les funérailles coutumières au village. A chacun donc son école.

Mais loin des lumières du Zoundwéogo, nous voilà ce 16 décembre sur la presqu’île scandinave, en début de soirée où le soleil, toute honte bue, s’était déjà réfugié derrière les nuages, gros de plusieurs saisons. Nous ne tardons pas à subir l’épreuve de la neige, à l’instar de ces milliers de participants qui nous y avaient précédé depuis une dizaine de jours.

Même la chaleur conditionnée de l’hôtel Radisson, où la délégation présidentielle burkinabè avait installé ses pénates, aux côtés des officiels britaniques et kenyans, entre autres, ne fut d’aucun effet. A croire donc que les milliers de manifestants qui bravaient quotidiennement, et les rues enneigées et la police, avaient débarqué d’une autre planète. Mais devaient-ils se résoudre au silence au moment où déferlaient à Copenhague les pollueurs de la planète, dont les chefs de file ne sont autres que la Chine continentale et les Etats-Unis d’Amérique, dont on attend beaucoup pour la suivie de notre planète ?

Les dissensions, l’échec annoncé à Bella Center, la cathédrale onusienne circonstancielle de l’environnement, étaient le reflet de l’enjeu de cette conférence sur les changements climatiques. Pour s’en convaincre, la démission à jour J -2, alors même que les négociations peinaient à aboutir, de la présidente de la conférence, la ministre danoise du Climat, Conner Hedegaard, officiellement pour raisons protocolaires depuis que les débats ont changé de niveau, mais, en réalité, par suite de l’échec d’un accord unilatéral, qu’elle voulait imposer coûte que coûte, en dépit de l’irrédentisme du groupe africain face aux pays industrialisés. Ce fut en vain que son premier ministre, Loekke Rasmusen, prit le témoin pour tenter de sauver les meubles. A 48 heures de la fin des travaux, pas de texte unique à présenter aux chefs d’Etat et de gouvernement. Il fallait donc que l’on attende plutôt d’eux qu’ils esquissent un accord consensuel permettant de sauver l’essentiel.

Dix minutes pour convaincre

Ainsi vint ce 17 décembre avec la litanie des déclarations, à l’occasion de laquelle le président du Faso interviendra en neuvième position pour apporter son grain de sel. Evidemment, Blaise Compaoré ne pouvait traiter d’un sujet aussi capital que celui des changements climatiques sans jeter un coup d’œil rétrospectif sur les inondations sans précédent qui ont frappé son Burkina, à l’instar du reste du monde en septembre 2009 et dont les victimes se comptent par milliers. D’où son plaidoyer pour une justice climatique, le droit au développement durable, au bien-être, à la vie en faveur des pays sahéliens dont le nôtre. Droit dans les yeux, le président du Faso martèlera que "le Burkina Faso attend des pays développés des engagements chiffrés de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre d’au moins 45% d’ici 2020 par rapport à 1990, à l’effet d’obtenir un niveau de température n’excédant pas 1,5% C".

Plaidoyer pour Taïwan

En matière de changements climatiques, Blaise Compaoré convient que les responsabilités sont partagées. Ce, pourquoi il a encouragé dans son allocution les pays en développement également à entreprendre des actions en vue d’infléchir leurs tendances d’émission de gaz à effet de serre, à l’instar des Etats émergents. Une brêche était ainsi ouverte en faveur d’une participation significative de la République de Chine Taïwan à l’effort de la Communauté internationale pour la stabilisation des concentrations des gaz à effet de serre, au regard de la performance de son économie, de sa capacité technique dans le domaine des énergies renouvelables.

En attendant les assises financières

Le Sommet de Copenhague est une étape, a rappelé le Président du Faso, et avant d’y parvenir, le Burkina a pris sur lui d’organiser en octobre dernier le Forum mondial sur le développement durable, dont la finalité était de réfléchir sur les opportunités offertes par les changements climatiques dans la perspective d’un développement durable. Les conclusions dudit forum constituent aujourd’hui une bible qui peut se résumer à la réévaluation stratégique du soutien à l’agriculture africaine avant l’échéance des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en vue d’une gestion durable des terres, des ressources en eau, des ressources animales et la promotion de l’agriculture écologiquement durable ; la création d’une Agence africaine d’assurances sur le climat, dotée d’un mécanisme de financement pour la gestion des effets négatifs des phénomènes climatiques.

Des ambitions bien nobles mais dont l’aboutissement reste lié à la question financière. Et une fois encore, Blaise Compaoré n’a pas dérogé à la réputation du Burkina, acceptant d’abriter courant 2010 les Assises financières africaines, visant à faire émerger les régulations économiques et les compensations indispensables à un développement durable du continent.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la voix du Burkina a été entendue à la grand-messe des changements climatiques et du développement durable à Copenhague, comme peut en témoigner l’accord qui en a résulté, quoique maigre, obtenu à l’arraché en attendant le rendez-vous crucial de Mexico en 2010. C’est, certes, un premier pas, mais peut mieux faire pour atteindre une réduction globale de 50% des émissions de CO2 d’ici 2050 et l’avènement d’une organisation mondiale de l’environnement qui puisse attester la mise en œuvre des engagements de chacun, comme l’a suggéré Nikolas Sarkozy, le président français, qui faillit laisser les plumes face aux obstacles chinois et américains, lesquels n’ont pu être surmontés pleinement que lors des prolongations.

Bernard Zangré Envoyé spécial à Copenhague


L’apôtre du jatropha sur orbite

Nous l’écrivions plus haut, le Burkina Faso était fortement représenté au sommet de Copenhague sur les changements climatiques, tenu du 07 au 19 décembre 2009. Hormis la délégation présidentielle, on comptait des représentants de l’Assemblée nationale, dont les députés Arba Diallo, Norbert Tiendrébéogo et Téné Boukary Jérôme Zampou ; des organisations de la société civile (OSC) et des têtes pensantes de l’Environnement et du Cadre de vie, conduites par le chef du département, Salifou Sawadogo himself, et le point focal changements climatiques au Burkina Faso, l’expert Bobodo Blaise Sawadogo.

Mais si présence atypique il y avait dans la capitale danoise, ce fut bien celle du Larlé Naaba Tigré, coiffé de deux casquettes : chef coutumier et président de l’Association "Belem Wend tiiga", avocat du jatrofa devant l’Eternel ; bien sûr celle de l’activiste de la société civile, et celle de l’élu du peuple. Un Tigré qui ne se départissait ni de son bonnet de chef, ni de son traditionnel Faso Dan Fani, qui attirait bien de participants, et qui était constamment dans les objectifs des photographes et des cameramen.

Foi de ce ministre du Môog Naaba, qui n’esquivait aucune interview, "cette question de changements climatiques est une question de développement dont il faut repenser la façon de voir. Il faudrait dorénavant des énergies propres et de nouvelles politiques qui amènent tout le monde à obtenir le minimum. Car, aujourd’hui, il y a bien des richesses qui suffisent à mettre tout le monde à l’aise. Mais des difficultés demeurent, du fait que certains s’enrichissent davantage et polluent davantage. Malheureusement, ceux-ci contribuent à l’extinction de la planète.

Il nous faut une prise de conscience si nous voulons léguer à nos progénitures l’héritage que nos parents eux-mêmes nous ont légué. Au pays, les sensibilités que je suis venu représenter attendent que des mesures judiciaires contraignantes soient prises, qui amènent les pays pollueurs à réduire progressivement leurs émissions de gaz à effet de serre. Déjà, les catastrophes du 1er-Septembre ont prouvé que si cela se répétait, nous courrions à la dérive. Mes mandants attendent donc que je revienne leur donner la bonne nouvelle de Copenhague".


40 milliards dans la cagnotte

Calendrier des plus chargés que celui du président du Faso, Blaise Compaoré, qui, à l’issue de sa déclaration à la tribune du Sommet de Copenhague, et de la conférence de presse qu’il a donnée ce jeudi 17 décembre 2009, a accordé plusieurs audiences à d’illustres personnalités de la coopération internationale. Au nombre desquelles le ministre suédois de l’Environnement et le directeur du département en charge du développement durable de la Banque mondiale.

Mais l’on ne saurait passer sous silence celle accordée au ministre danois de la Coopération, Mme Ulle Tornas, qui a abouti à la signature d’une convention de financement de quelque 40 milliards de francs CFA en faveur des secteurs de l’Eau et de l’Assainissement au Burkina Faso.

Ce n’est pas à tort donc que Bédouma Alain Yoda, notre ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères, a esquissé un large sourire après avoir paraphé les documents y relatifs avec la partie danoise. Entre le royaume du Danemark et le Burkina Faso, tout baigne, a avoué le ministre Ulla Tornas, qui promet ne point hésiter à y revenir, après sa visite de 2006, afin d’aider le gouvernement à mieux lutter contre la pauvreté.


Brèves de Copenhague

• Sommet dans le sommet ; c’était en effet le cas de le dire au regard des manifestants, des altermondialistes en majorité, qui s’étaient donné rendez-vous à Copenhague pour défier les dignitaires des pays industrialisés, coupables de pollution de la planète. Bravant la neige, qui se déposait par couches entières, ils osaient tenir tête aux policiers chargés de la sécurité à Bella Center où devaient se dérouler les travaux du sommet sur les changements climatiques. Dans les coulisses, il semble qu’ils auraient été sponsorisés par certaines ONG pour jouer pleinement leur rôle. Et ce fut fait de bout en bout.

• Le vélo est roi dans la capitale danoise malgré sa faible densité et son niveau très élevé de développement. Mais qu’on se le dise, un vélo à Copenhague coûterait aussi cher qu’une moto "Koro n’a pas les moyens" au Burkina Faso. Pendant le Sommet, en tout cas, impossible pour certaines délégations d’avoir un véhicule en location, tant la demande était forte et le parc automobile peu fourni pour satisfaire les 192 Etats représentés. Les retardataires l’auront appris à leurs dépens, qui ont dû débourser 1,4 million FCFA pour la location d’un bus pour seulement ... 10 heures.

• Aucun des grands de ce monde n’a pu échapper à l’armée des photographes et cameramen à leur arrivée à Bella Center où la sécurité fut renforcée. Le Français Nicolas Sarkozy, l’Iranien Mahmoud Amedenedjad, le Britannique Gordon Brown, le Burkinabè Blaise Compaoré, l’Allemande Angela Merkel ; le Sénégalais Abdoulaye Wade ; le Chinois We Jiabao, le Sud-Africain Jacob Zuma ; encore moins le Russe Dimitri Medvedov ne nous diront pas le contraire. Mais quand arriva le nègre de la Maison-Blanche, Barack Hussein Obama, ce fut la croix et la bannière pour l’identifier à plus forte raison le cribler de flashs. Un grand n’est pas un petit, et le Larlé Naaba Tigré, réduit aussi en spectateur de luxe, d’avouer dans son mooré académique" Kuilg yeêb raar la pondre bangd ta ka fi yé". En d’autres termes : "C’est le jour de la pêche collective que le crapaud se rend compte qu’il ne vaut rien". Ça veut tout dire.

• La communauté burkinabè de Copenhague est forte seulement d’une cinquantaine d’expatriés. Dans la soirée du jeudi 17 décembre, ils ont d’ailleurs accueilli dans la ferveur le président du Faso, Blaise Compaoré, en la résidence de l’ambassadeur Monique Ilboudo dans la capitale danoise.

• Malgré le cordon de sécurité, deux activistes de Green Peace ont réussi à s’infiltrer avec une méchante banderole au palais de la reine du Danemark au cours du dîner offert aux chefs de délégation. Une belle nique donc à la sécurité danoise, qui ne s’était pas gênée pour tenir bien de délégués loin du festin des princes.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 21 décembre 2009 à 03:43 En réponse à : Changements climatiques : Dernières nouvelles de Copenhague

    la communaute internationale doit arreter de donner de l’argent aux pays africains. Depuis des decennies que font-ils de l’argent qu’on leur donne ? il est temps que ces pays africains sachent que le temps de les aider avec des milliards est depasse et qu’ils se debrouillent eux-memes. Voici le message cle de copenhague.

    • Le 21 décembre 2009 à 08:05, par Agassi En réponse à : Changements climatiques : Dernières nouvelles de Copenhague

      Bravo au PF pour cette belle leçon d’humilité affligée à ces soit-disants Grands du monde.ils ont pris pour leur grade et leur orgueil en a accusé le coup. Bravo aussi pour le respect dont inspire désormais notre pays sur le plan international à travers cetee diplomatie de developpement.Ce respect se traduit d’ailleurs par cette belle confiance accordée au BF. Ça n’a jamais été le cas au temps du CNR qui se mettait la communauté internationale sur le dos et qui considérait l’ENFant comme un Etat voyou et bélliqueux( guerre BF-Mali).Merci au PF d’avoir tenu compte de nos travaux préparatoires avant le sommet de Copenhague.
      Bravo

      • Le 21 décembre 2009 à 13:00 En réponse à : Changements climatiques : Dernières nouvelles de Copenhague

        C’est bien beau de se vautrer à toutes les rencontres internationales mais la réalité est bien là au Faso : misère, vie chère, maladies.... Et va dire à quelqu’un qui cherche sa pitance quotidienne que la communauté internationale respecte le BF. Il n’en a rien à foutre. Au moins même si le CNR se mettait à dos la communauté internationale (ce qui est totalement faux d’ailleurs) il avait pour soucis l’amélioration des conditions de vie du peuple et les exemples sont nombreux.

      • Le 21 décembre 2009 à 23:14, par dago En réponse à : Changements climatiques : Dernières nouvelles de Copenhague

        Agassi, tu es la plus grosse bétise que le Burkina ait jamais connu sur son sol. Regarde plus loin que le bout du nez....

    • Le 21 décembre 2009 à 08:52 En réponse à : Changements climatiques : Dernières nouvelles de Copenhague

      Cette communauté internationale nous en a tellement pris qu’elle ne nous en donnera jamais assez !

  • Le 21 décembre 2009 à 12:12 En réponse à : Ils ne nous doivent rien

    Je ne suis pas d accord avec celui qui dit que cette communaute internationale nous a tellement pris qu elle nous sera toujours redevable. Nous devons pour une fois nous regarder dans le miroir et reconnaitre que notre paresse nous a desavantages. C est vrai que l esclavage et la colonisation nous ont retardes mais soyons serieux, depuis les independances nous avons plus recule que progresse. Il y a des compatriotes en Allemagne et en France qui disaient qu ils ont le droit d y vivre illegalement parce que la France doit aux pays Africains du fait de la colonisation. Nous sommes dans un monde reglemente par des lois. Un des illegaux a fini par etre pris par la police et les policiers ont ri lorsqu il leur a repete le meme argument (vous avez pille notre or et nos grands parents, donc j ai le droit de venir rester illegalement en France). Evidemment on l a rapatrie avec le sourire au levres. Le CNR avait trouve quand meme une parade au rechauffement climatique, les 3 luttes. Que deviennent ces 3 luttes alors qu on voit de nombreux camions de bois de chauffe circuler et tuer d innocents cycliste chaque semaine au BF ?

  • Le 21 décembre 2009 à 13:09 En réponse à : Changements climatiques : Dernières nouvelles de Copenhague

    Mais quand arriva le nègre de la Maison-Blanche, Barack Hussein Obama, ce fut la croix et la bannière pour l’identifier à plus forte raison le cribler de flashs.

    Le premier sens du mot « nègre » est celui d’« esclave noir » et est lié aux théories raciales subséquentes qui font des noirs, un peuple d’esclaves.(cf n’importe quel dictionnaire). Alors Mr le journaliste un peu de "sérieux et de respect" dans vos écrits.
    Si cela avait été écrit par un blanc, quelle serait votre réaction ?

  • Le 21 décembre 2009 à 14:11, par 3 LUTTES En réponse à : Changements climatiques : Dernières nouvelles de Copenhague

    LES 3 LUTTES
    Pour le BF la seule lutte contre le réchauffement c"est d"appliquer les ’3 LUTTES’ 1- Coupe Abusive du bois 2- Feu de Brousse 3- Divagation des Animaux si on veut on peut ajouter la fumée des voitures et motos pourries. La Pollution industrielle c’est pas encore pour les pays pauvres.

  • Le 21 décembre 2009 à 15:01, par Onymes de Poitiers En réponse à : Changements climatiques : Dernières nouvelles de Copenhague

    Je repond a Agassi qui en tant que griot des temps modernes ne se limite pas à magnifier son "dieu" Blaise, mais ecorche le CNR. S’il est un aigri du CNR, c’est son droit, mais qu’il n’oublie pas une chose : Blaise est aussi responsable des derives du CNR que Thomas Sankara. Donc ecorché le CNR, c’est écorché Blaise aussi ! On n’a pas besoin de bosser à la Sorbonne pour le savoir !
    Cordialement.

    • Le 21 décembre 2009 à 23:40, par bila En réponse à : Changements climatiques : Dernières nouvelles de Copenhague

      Bonjour,
      M. Agassi, lorsqu’on est nul dans l’histoire. Je vous prie de ne pas infliger des propos dont vous ne maitrisez pas. J’ai du respect pour mon pays. Mais jeter des fleurs au PF. C’est retourner à la politique d’assistance et à la mendicité. Pourquoi n’a t-il pas continué la politique CNR ou prendre les bonnes idées du CNR. C’est une honte de réagir comme cela. Cherchez à bien connaitre l’histoire de votre pays avant de crier victoire.

      vive le Burkina Faso

  • Le 21 décembre 2009 à 23:18, par Pierre En réponse à : Changements climatiques : Dernières nouvelles de Copenhague

    Arretez d’aider les pays africains
    Il faut les apprendre a pecher
    si on arrete de les aider, les dirigeants vont commencer a travailler.
    c meme dirigeants qui se nourissent grace a l’aide qu’on les offre ne travaillent plus
    Le burkina a recu baucoup d’aide depuis son independance. ces aides suffiraient de developper le burkina avant. Mais malheureusement ce n’est pas le cas. Nos dirigeants se partegent les aides kon les donne. la peuple ne gagne rien des aides.

  • Le 22 décembre 2009 à 05:31, par fuck En réponse à : Changements climatiques : Dernières nouvelles de Copenhague

    monsieur le journalist il faut respecter notre president barack obama tu dis qu’il es negre et toi pauvre con.take care and bay

  • Le 27 décembre 2009 à 10:01 En réponse à : Changements climatiques : Dernières nouvelles de Copenhague

    Vous avez raison mais pas facile

  • Le 28 décembre 2009 à 15:00, par Nomyidin En réponse à : Changements climatiques : Dernières nouvelles de Copenhague

    Copenhague-Hopenhague (pour coller le sommet à l’espoir:hope) moi je dis Copenhaze ( naze c’est zéro non). Attention c’est breveté.
    Pour faire plus serieux, disons que les plus avertis ne s ’attendaient pas à des résultats concrets tout de suite mais je pense que ns avons des raisons de garder espoir.
    On retient que les africains sont restés soudés ; que les ONG du sud et du nord et les pays pauvres ont parlé le même langage:act now ;one africa one degree ; there is not planet B ; climate justice.
    De plus la COP 15 a été une grande occasion de grande sensibilisation et de plaidoyer. Désormais les uns et les autres feront désormais attention. on sait désormais qui dit quoi et fait en retour : le rôle joué par la France ; l’UE et les pays africains ; le groupe des 77 avec le Soudan comme chef de file ; les pays émergents:inde ; afrique du sud ;brésil ;la chine. Le groupe parapluie.... autant de vocables qui commencent à être familiers à tous.
    Vs avez la neige qui est tombée plus tot cette année et pendant le sommet ds tte l’europe ; les USA.....
    Changement climatique ? interpellation divine ? Ce Dieu qui protège les plus vulnérables

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