« Zangoli ». Les mélomanes burkinabè, les plus jeunes surtout, se rappellent encore de ce titre éponyme du maxi de Oumou la tigresse, qui a fait danser le public. Révélée aux amoureux de la musique en 2005, cette jeune artiste revient avec un single intitulé « Le mirage ». Plus qu’un mélange de rythme et de paroles, ce tube est une croisade contre les pièges du mariage. « Je veux attirer l’attention des uns et des autres que le mariage n’est pas toujours ce qu’on pense. Dans les couples, il existe des illusions », relève l’artiste. Le clip est gracieusement offert aux mélomanes qui le désirent. Ce nouveau bébé musical d’Oumou Pooda est le 2e.

Née en 1982 à Ouagadougou, Oumou Pooda a été piquée par le virus de la musique dès son enfance. Après un cursus normal comme beaucoup d’enfants, son amour pour la musique parviendra à l’arracher de son métier d’hôtelière qu’elle a exercé jusqu’en 2005. Dès 1999, elle couche sur papier ses premières chansons. Elle se présente toujours comme l’avocate des femmes car selon l’artiste, « l’on exprime mieux une chose que l’on vit ou que l’on ressent ».

Oumou Pooda est également la représentante de l’ONG « Vues d’Afrique » au Burkina.

Fasozine