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Sidya Touré : « Nous nous sommes bien compris maintenant avec Blaise Compaoré »

Publié le mercredi 25 novembre 2009 à 01h26min

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Sidya Touré

Directeur de cabinet du Premier ministre de la Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, de 1990 à 1993, Premier ministre de la république de Guinée de 1996 à 1999, Sidya Touré est aujourd’hui président de l’Union des forces républicaines (UFR). C’est aussi un des chefs de file du Forum des Forces vives de Guinée. Dans le cadre des pourparlers interguinéens qui se déroulent actuellement à Ouagadougou, Fasozine.com a rencontré cet homme politique.

Fasozine.com : L’un des points de discorde entre les Forces vives et le président Dadis c’est son revirement au sujet de sa candidature à l’élection présidentielle dans votre pays, la Guinée. Avez-vous la certitude que ce dernier va vraiment se présenter ?

Sidya Touré : Lorsqu’on ne veut pas se présenter à une élection présidentielle on n’a pas besoin de réprimer des personnes qui se réunissent dans un stade pour juste lire une déclaration dans laquelle elles disent ne pas souhaiter que le président de la junte se présente à l’élection présidentielle en Guinée. Si rester au pouvoir ne l’intéressait pas, je ne comprends pas pourquoi il aurait agi de la sorte. Le président de la junte avait passé la semaine d’avant à faire campagne à l’intérieur du pays. Le fait que d’autres Guinéens se réunissent à l’appel des Forces vives ne méritait pas une réaction aussi disproportionnée.

On reproche aux leaders des Forces vives de s’être entêtés pour tenir la rencontre à l’intérieur du stade du 28 septembre

Le 28 septembre représente en Guinée le jour du vote pour le « non » au referendum. La date qui est chômée et payée, c’est le 2 octobre, la date de l’indépendance. Lorsque vous devez organiser une manifestation, la loi guinéenne ne demande pas une autorisation. Vous écrivez juste aux autorités locales pour les informer que vous avez une manifestation. Jusqu’à ce jour, cette loi n’a pas changée. Il y a juste eu un ministre qui nous a dit que cette marche était interdite. Ce qui est difficile à comprendre, c’est qu’à une dizaine de mètres de là, il y avait une manifestation du CNDD (Conseil national pour la démocratie et le développement, NDLR). Personne n’est allée disperser cette manifestation, battre les militants ou violer des femmes.

Le maire de Dixinne à qui vous avez adressé une lettre vous aurait dit que le stade ne relève pas de ses compétences et qu’il n’était pas en mesure d’assurer votre sécurité...

Comment pouvez-vous comprendre le fait que dans un pays, toutes les autorités vous disent qu’elles ne sont pas en mesure d’assurer votre sécurité ? A quoi sert-il d’avoir des autorités alors ? La manifestation du 28 septembre était une marche pacifique. Les participants sont venus les mains nues, en chantant, en criant leur joie. Ils avaient en main des écriteaux et rien de dangereux.. Ce qui a dérangé le pouvoir, c’est le fait que la manifestation ait eu autant de succès.

D’aucuns soutiennent que vos militants ont saccagé deux commissariats de police dans lequel ils auraient aussi pris des armes...

C’est de la science-fiction. Depuis les évènements de 2008, où les mêmes militaires ont attaqué les commissariats, il n’y a plus d’armes dans ces services de police à Conakry. Le principal commissariat qu’on accuse les manifestants d’avoir attaqué est juste à quelques pas de chez moi. Il n’a pas été attaqué. Vous savez vous-même qu’il n’y a pas de fusil d’assaut dans les commissariats. Nous allons chercher ces fusils pour en faire quoi ? Je n’ai vu aucun policier et aucun militaire mort suite à ces manifestations. Ce sont les soldats eux-mêmes qui ont attaqué ce commissariat, lorsqu’ils revenaient du stade. Toutes ces thèses montrent le peu de sérieux de ceux qui soutiennent cette thèse que vous développez.

Qu’est ce qui a expliqué le rejet en bloc par les Forces vives, du document de synthèse du Facilitateur Blaise Compaoré ?

C’est une attitude que nous avons adoptée par rapport à un document qui occulte une bonne partie de nos préoccupations en rapport avec la transition qui va être mise en place dans notre pays. Cette demande portait sur la dissolution du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) et aussi sur l’interdiction du président Moussa Dadis Camara à se présenter à l’élection présidentielle en Guinée. Ces revendications, du reste soutenues par la communauté internationale, n’ayant pas été prises en compte dans le document que nous avons reçu du facilitateur, nous avons donc exprimé notre désaccord sur le contenu. Nos compatriotes ont été éprouvés par les évènements du 28 septembre, ils attendent de nous que nous leur apportons des solutions qui conduiront le pays vers la paix. Ce n’est pas une affaire personnelle, il s’agit de chercher à savoir si les Guinéens méritent la paix. S’il faut que quelques personnes sacrifient leur carrière pour le retour de cette paix, je ne vois pas de raison que cela ne se fasse pas.

Roger Niouga Sawadogo

Fasozine

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Vos commentaires

  • Le 25 novembre 2009 à 05:43, par Sidnoma New York En réponse à : Sidya Touré : « Nous nous sommes bien compris maintenant avec Blaise Compaoré »

    Monsieur, un peu de serieux ! Le titre de l’article n’a rien à voir avec l’interview. En aucun endroit de l’interview, il n’est question de quelque comprehension que ce soit avec le facilitateur.Ou bien vous avez coupé une partie de l’interview ?

  • Le 25 novembre 2009 à 09:14, par Zelaya En réponse à : Sidya Touré : « Nous nous sommes bien compris maintenant avec Blaise Compaoré »

    Décidemment, ces titres raccoleurs, il faut en finir avec. je n’ai pas vu dans le texte un seul paragraphue qui permette de donner le titre que vous avez donné ! pire le titre est une citation de propos que l’interviewé aurait tenu. a moins que l’article ait été tronqué.

  • Le 25 novembre 2009 à 10:15 En réponse à : Sidya Touré : « Nous nous sommes bien compris maintenant avec Blaise Compaoré »

    Dans quelle partie de l’interview retrouve-t-on la citation de Sidya Touré prise comme titre :« Nous nous sommes bien compris maintenant avec Blaise Compaoré » ? Si c’est une invention du journaliste c’est malhonnête.J’attends la réaction de l’auteur pour éclairer ma lanterne. Merci

  • Le 25 novembre 2009 à 11:36 En réponse à : Sidya Touré : « Nous nous sommes bien compris maintenant avec Blaise Compaoré »

    Je ne comprends pas votre article. Je fait difficilement la jonction entre la substance de cet article et son titre. Où se sont-ils compris ????
    westkouss...

  • Le 25 novembre 2009 à 13:17, par drissa En réponse à : Sidya Touré : « Nous nous sommes bien compris maintenant avec Blaise Compaoré »

    Décidement ce sont les memes cubes maggi qui foutent le bord... partout !! Sidya Touré un guinéen, directeur de cabinet d’alassane Ouatttara un frere burkinabé lui même 1er ministre de la Cote d’ivoire. Houphouet avait résussi l’intégration avant l’heure manifestement !

  • Le 25 novembre 2009 à 13:38, par Mr COMPAORE En réponse à : Sidya Touré : « Nous nous sommes bien compris maintenant avec Blaise Compaoré »

    Monsieur le journaliste, ca ne va pas du tout : j’ai parcouru à plusieurs reprises votre article SANS jamais parvenir à localiser une seule ligne dedans qui puisse être en rapport avec le TITRE que vous prêtez à Sidya TOURE. Ou bien l’article est incomplètement diffusé, ce qui est moins probable puis que votre avez signé. Ou bien vous faites dire à l’opposant guinéen ce qu’il n’a pas dit et dans ce cas vous savez ce que vous risquez ?????? Je vous souhaite que ce ne soit pas le cas sinon vous regretterez d’avoir alors manqué de rigueur ou simplement d’avoir fait preuve de peu d’honnêteté. Je vous serai gré de répondre à mon questionnement.
    Par ailleurs l’article dès l’introduction comporte des déchets nauséabonds : vous dites " Sidya Touré Directeur de cabinet du Premier ministre de la Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, de 1990 à 1993". C’est comme si ce guinéen avait été directeur de cabinet d’un premier ministre ivoirien.Or je sais que ce n’est pas ce que vous vouliez dire puisque l’événement s’est passé loin de la Cote d’Ivoire.
    En conclusion, si vous êtes stagiaire je vous dit courage et redoublez d’effort. Si par contre vous être titulaire, alors VOUS AVEZ RATE BEAUCOUP DE CHOSES DANS VOTRE FORMATION.Et c’est dommage !!!!!!!!!!
    Cordialement, Mr COMPAORE.

  • Le 25 novembre 2009 à 15:29, par O. SAWADOGO En réponse à : Sidya Touré : « Nous nous sommes bien compris maintenant avec Blaise Compaoré »

    J’ai cherché en vain dans l’interview le propos rapporté "Nous nous sommes bien compris maintenant avec Blaise Compaoré" attribué à Sydia Touré. Suis-je aveugle à ce point ?

  • Le 25 novembre 2009 à 17:23, par LE VOLTAIQUE En réponse à : Sidya Touré : « Nous nous sommes bien compris maintenant avec Blaise Compaoré »

    thiiimmmmm..le titre ?rien a voir avec le contenu.

  • Le 25 novembre 2009 à 19:41, par xben10 En réponse à : Sidya Touré : « Nous nous sommes bien compris maintenant avec Blaise Compaoré »

    Revoyer votre copie s’il vous plaît M.le journaliste

  • Le 26 novembre 2009 à 20:03, par Lycaon En réponse à : Sidya Touré : « Nous nous sommes bien compris maintenant avec Blaise Compaoré »

    Je suis très déçu de votre article. Vous accrochez les lecteurs par le titre. Il est contradictoire avec son contenu. Si je devrais vous noter, vous avez 02 sur vingt pour avoir fait hors sujet.

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