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Journées culturelles peulh : Des talents se découvrent

Publié le mardi 24 novembre 2009 à 01h52min

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La IVe édition des journées du Pulaaku s’est tenue les 20 et 21 novembre 2009 à la Maison de la femme de Ouagadougou sous le thème de l’alphabétisation. De nombreux artistes ont fait admirer la richesse de la culture peulh.

Une voix qui résonne des pas de danse de grâce, un public sous le charme. Lors de la IVe édition des journées du Palaaku, Lôbbo Dicko a fait vibrer la Maison de la femme de Ouagadougou. Cette voix venue du quartier Hamdalaye de la capitale a fait "chavirer" le public avec le titre "Pulaaku" qui magnifie la culture peulh, l’union et la solidarité. Lôbbo Dicko présentée comme la première artiste peulh en chanson moderne a également émerveillé l’assistance par ses pas de danse dont elle et ses danseuses ont le secret.

De nombreux spectateurs n’ont pas hésité à "travailler" (à la couvrir de billets de banque). La troupe Dembélé Boureima venue de Bobo-Dioulasso a également "chauffé" l’ambiance par sa maîtrise des instruments de musique traditionnelle peulh. En sketch, la troupe "Pinal" du Sahel a fait tordre de rire les "foulaphones" au cours de certaines scènes sur la nécessité de l’alphabétisation. En effet, la IVe édition des journées Pulaaku s’est déroulée sous le thème : "L’alphabétisation et l’éducation en fulfuldé au Burkina Faso : état des lieux et perpectives". Cette édition a été patronnée par le ministre délégué à l’Alphabétisation et à l’Education non formelle, Ousséini Tamboura, avec comme invités d’honneur le ministre des Ressources animales Sékou Bâ et le ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication, Filippe Savadogo représenté par son chargé de mission, Boukary Diallo. Le ministre Ousseini Tamboura a livré un résumé de la politique nationale d’alphabétisation et situé son importance sur l’Indice de développement humain (IDH).

"Il n’y a point de développement sans l’éducation des populations, et notamment l’éducation des adultes", a-t-il développé. Le ministre Tamboura a déploré les faibles taux de l’alphabétisation et de l’éducation en fulfuldé. "Le constat est que très peu d’opérateurs interviennent dans l’alphabétisation en fulfuldé, notamment en direction des éleveurs peulh", a-t-il dit. Cela est lié en grande partie au problème des ressources humaines, car "très peu d’opérateurs disposent de personnel compétent en fulfuldé". Pour lui, ce travail de formation d’alphabétiseurs en fulfuldé peut être assuré par l’association "Tabitaal Pulaaku" organisatrice de ces journées Pulaaku. De plus, a indiqué Ousséni Tamboura, le faible taux d’alphabétisation dans le milieu des éleveurs nomades et au Sahel notamment doit être une préoccupation pour tous ceux qui œuvrent à la promotion de ces acteurs importants de l’élevage au Burkina Faso.

A la poursuite de l’alphabétisation

"L’analphabétisation est un handicap sérieux pour la modernisation de l’élevage", a-t-il insisté. Des campagnes de sensibilisation doivent être entreprises pour inverser la tendance et accroître le taux de scolarité et d’alphabétisation dans le milieu des éleveurs, seul moyen de les engager dans le développement durable. "Je fais le vœu que la politique nationale dans le domaine de l’élevage qui sera validée par le ministère des Ressources animales le 23 novembre prochain intégrera expressément une stratégie d’alphabétisation des éleveurs", a ajouté le ministre Ousséni Tamboura. Le président de l’association Tabitaal Pulaaku Hassan Barry, a par ailleurs affirmé qu’on ne peut pas prospérer en refusant l’école et le travail. Il a invité à combattre certains comportements néfastes. "De riches éleveurs vendent leur troupeau et viennent à Ouagadougou pour mendier. C’est une grave régression. D’autres peuvent prendre un million de francs pour acheter le contenu d’un bar pour se faire voir. C’est une grande bêtise..." La section burkinabè de Tabitaal Pulaaku a été créée le 20 décembre 2006 et œuvre à la promotion de la culture peulh. Avant de prendre congé de la manifestation, les autorités ont pu découvrir dans le hall de la maison de la femme, de nombreux objets d’art des régions du Burkina, tous reflétant la culture peulh

Bachirou NANA

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 24 novembre 2009 à 16:36, par Kôrô Yamyélé du Burkina En réponse à : Journées culturelles peulh : Des talents se découvrent

    Les peuls sont les hindous d’Afrique : beauté, clarté, finesse, grâce, intelligence, malice. Pas rudes et barbares comme les autres.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 24 novembre 2009 à 18:31, par un burkinabe d hambourg En réponse à : Journées culturelles peulh : Des talents se découvrent

    en voilä des commentaires
    unitiles. je sais pas ä quoi
    toi ta korocratie fait allusion.
    aucune sagesse...

  • Le 24 novembre 2009 à 23:01, par Kayla En réponse à : Journées culturelles peulh : Des talents se découvrent

    Burkinabe d’hambourg ou wherever....Koro yamyelé a fait son commentaire,comme il le sent...fais le tien et laisse nous respirer...et puis c’est vrai ce qu’il a dit:nous sommes comme les blancs d’Afrique....sans rancune !

    • Le 25 novembre 2009 à 20:59 En réponse à : Journées culturelles peulh : Des talents se découvrent

      Mais on ne peut meme pas permettre qu’ il etale ses idioties au nom de son "commentaire comme il l’ entend". Si Yamyele ne craind pas le ridicule en etalant ses fantasmes sur les hindous, qu’ il ait une meilleure comprehension de la beaute, de la grace, de la finesse et tout ce qu’ il veut. Ces traits n’appartiennent ni a une race, ni a une ethnie, mais sont universelles. Yamyele, a partir de maintenant, tu n’es le koro que de toi- meme. Tu t’es tire une balle dans le pied. tu montres ton cote superficiel et pas mur. Moi, ma femme n’est pas peul ; elle est grosse, teint noir, courte, mais je trouve que c’est la plus belle femme du monde. Elle a la grace, ma grace, la finessse, ma finesse. tu entends. C’est a chacun de definir les canons de la beaute. Cultives- toi un peu et aie un minimum de respect pour les autres femmes qui ne sont pas peul mais qui ne sont pas tristes pour ca.

      • Le 29 novembre 2010 à 18:34, par mimi75 En réponse à : Journées culturelles peulh : Des talents se découvrent

        Salut
        jaloux ! Chacun donne son point de vue et c’est tout. D’alleurs c’est la vérité qu’il a dite et ça te fait mal.tu donnes le tient et ça s’arrête là. Personne ne t’a demander les carateristiques de ta femme. ça n engage que toi et toi seul. merci

    • Le 25 novembre 2009 à 21:15 En réponse à : Journées culturelles peulh : Des talents se découvrent

      Kayla, je ne sais pas si tu as parle pour mieux aiguiser notre indignation contre le pretendu Koro qui brille de plus en plus par son "insagesse" ou quoi. Moi j’ ai vecu 10 ans en France et crois- moi, je n’ai jamais vu un blanc comme detenteur de la finesse, de la grace, juste parce qu’ il est blanc. Ce qu’ on trouve chez les bwabas, on trouve chez les mossi. Si tu es au serieux, c’est tres grave et ca montre que nous avons encore du chemin a faire pour nous considerer comme au moins les egaux des blancs. Si vous voyez une hierarchie entre les races, vous etes malades et Frantz Fanon a deja diagnostique votre probleme dans Peaux Noires Masques blancs. Il est meme alle plus loin en expliquant pourquoi les noirs sont les Damnes de la Terre. Cet etat de damne se trouve dans notre tete. On n’a pas la finesse, l’ intelligence, la force, la grace, etc, parce qu’ on appartient a un groupe social. On appelle ca des stereotypes. Ca consiste a donner a un individu les caracteristiques que l’ on donne a son groupe. Les stereotypes sont toujours dangereux meme si en apparence certains peuvent paraitre glorifier l’ individu. Si je dis que les peuls sont intelligents, je suis aussi negatifs que si je disais que les peul sont des voleurs de boeufs. certainement qu’ il y a des peuls intelligents, certainement aussi qu’ il y a des peul fins , gracieux, voleurs de betail, etc. mais ca ne suffira jamais pour elever ca en regle generale.
      Et puis, plus serieusement : Qu’est-ce que ca peut bien nous faire cette remarque. Yamyele, il faut t’excuser car tu as fait une remarque enfantine qui va te poursuivre pendant longtemps. Ici sur le faso. net, c’est la reflection. Si tu vas etre aussi leger, tu peux repartir dans le blog de lobservateurpaalga. Ne viens pas souiller ce blog.

      Un burkinabe blesse

    • Le 25 novembre 2009 à 22:04, par bogan En réponse à : Journées culturelles peulh : Des talents se découvrent

      Quel complexe.il persiste mem encore a HAMBOURG
      vivement que des petits skinheads allemand
      t,enseigne ta propre lecon

  • Le 28 novembre 2009 à 03:00 En réponse à : Journées culturelles peulh : Des talents se découvrent

    Politiquement incorrect, Yamyele, le koro dechu.

  • Le 30 novembre 2009 à 13:06, par sambo En réponse à : Journées culturelles peulh : Des talents se découvrent

    mon frere si tu es blesser va te faire soigner.c’est bien subtile de ta part de distribuer des mauvais points a paalga, toujour critiquer par ce kil faut critiquer sans analise de fond.

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