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Union parlementaire africaine : A crise mondiale, solution mondiale

Publié le vendredi 20 novembre 2009 à 02h09min

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Après ce qu’il est convenu d’appeler la répétition générale qu’est la 55e session du comité exécutif, les 16 et 17 novembre 2009 à Ouagadougou, c’est l’heure de la 32e conférence de l’Union parlementaire africaine (UPA) qui a ouvert ses portes le 19 novembre 2009 à Ouaga 2000. Au menu de la rencontre, un inévitable sujet par ces temps qui courent : la crise financière internationale.

L’Union parlementaire africaine (UPA) a été créée à Abidjan (Côte d’Ivoire) le 13 février 1976. Ses statuts ont été modifiés et adoptés lors de la 22e conférence qui a eu lieu les 17 et 18 septembre 1999 à Luanda (Angola). Ses objectifs sont notamment de : rassembler toutes les institutions parlementaires des Etats africains ; favoriser les contacts entre les parlementaires africains, d’une part, et entre eux-mêmes et ceux du reste du monde, d’autre part ; contribuer au renforcement de l’institution parlementaire en Afrique, à la promotion de la démocratie, et à la réalisation des objectifs de l’Union africaine pour l’établissement d’une paix durable. De ce fait, l’UPA reste le cadre privilégié du dialogue parlementaire, de la promotion de la paix, de la démocratie, de la bonne gouvernance, du développement durable et du progrès social en Afrique.

Actuellement, l’UPA compte 40 parlements nationaux membres et son siège se trouve dans la capitale ivoirienne. Cette semaine, Ouagadougou est devenue la capitale des parlementaires africains. Après Kampala (Ouganda), voici venu le tour de la capitale du Pays des hommes intègres d’abriter la 32e Conférence de l’Union des parlementaires africains les 19 et 20 novembre 2010.

Pendant la cérémonie d’ouverture, la députée Gisèle Guigma, présidente du comité d’organisation, en a, d’entrée de jeu, défini les objectifs : permettre aux responsables des parlements de prendre connaissance des rapports de l’Union, en l’occurrence celui du comité des femmes parlementaires et échanger autour de thèmes d’actualité tels que les effets de la crise économique et financière mondiale et les stratégies à développer pour y faire face, ainsi que la problématique du développement des infrastructures en Afrique.

A propos de crise internationale, le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a justement fait remarquer à travers la formule choc suivante que, pour la combattre, il faut une vraie synergie d’actions : « Une crise mondiale appelle une solution mondiale ». Est par conséquent au programme, une communication par Philippe Douste-Blazy, président d’UNITAID, cette structure qui propose de prélever une taxe sur les billets d’avion pour permettra l’accès aux médicaments.

Issa K. Barry

L’Observateur Paalga

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